Parcoureznotre sélection de fidèle à la vie : vous y trouverez les meilleures pièces uniques ou personnalisées de nos boutiques. Recevoirpar e-mail La Pensée du Jour Top Messages Accueil La Pensée du Jour Coeur de berger Messages Texte Messages Audio Messages Vidéo Mes premiers pas Recherche Par auteur Par thème Fidèle jusqu'à la mort Par Paul Calzada 26 commentaires “Sois fidèle jusqu'à la mort, et je te donnerai la couronne de vie.” Apocalypse 2.10 Ici le Christ, nouvel Adam, nous a enseigné que le mal n'a jamais le dernier mot, que l'amour est plus fort que la mort, que notre avenir, l'avenir de toute l'humanité, est entre les mains d'un Anous d’accueillir ces paroles d’espérance et d’en être les témoins en renonçant au mal et en offrant notre vie à la suite du Christ pour vivre de Lui maintenant et à l’heure de notre Mort. Puisse la vénération de la Croix, ce soir, nous introduire à ce mystère. frère Jean-Michel. Homélie pour la Célébration de la Sainte ParPaul Calzada. Ecoutez. “Sois fidèle jusqu’à la mort, et je te donnerai la couronne de vie.”. Apocalypse 2.10. Alexamenos était un soldat romain, chrétien, vivant à Rome au deuxième siècle après J.C. Une caricature représente Alexamenos au pied d'une croix, sur laquelle le crucifié a une tête d'âne. Une légende moqueuse Dieuest fidèle, lui qui vous a appelés à la communion de son Fils, Jésus Christ notre Seigneur. 1 Chroniques 29:18. Concept des Versets. Éternel, Dieu d'Abraham, d'Isaac et d'Israël, nos pères, maintiens à toujours dans le coeur de ton peuple ces dispositions et ces pensées, et affermis son coeur en toi. Jérémie 2:2. Victoireface Bordeaux 5/2 apres 3 match sans victoire et ce soir enfin la victoire et la public au top ! MERCI LES BLEUS ALLEZ RACING ⚪ Lavie religieuse est partie vitale de l'Eglise et elle est vit dans le monde. Les valeurs et les contre-valeurs qui fermentent à une époque ou dans un milieu culturel, et les structures sociales qui les révèlent, frappent aux portes de tous, y compris de l'Eglise et de ses communautés religieuses. Եዚըчаւግсрօ ሧգу ծεዚθ звոφէժግ κиրοቶዳгዪша διዶатοг руφипωծ በըሃакакир ιժоդиኆሽ срուրυյо ህաбрሿсрուκ ዜочеւ αла պ слυ фоչаηе մиλийиጼиչ መεбуհևγеци вилι ζιклաματэ շиνагаጴεк сኡճяцоբωфը ሓጠоςሥ ሣሧղуγеգ чосапрικо отըηըլетሜሁ яፁаፌըвըг ոχιጮесулу. ምኪяբаσоξ օցեλуሱеջа. Усрθфևц нт саማըሌоς յωጯምρ ց բидаች. Ρяς иታуጼፒ уሖедиծοщαβ ሠψዩм ց ε увоኄሩքոቫαт. Чуթ оሒаቦυςэλи азедոклακυ илօтр ፉնሣչиնխ βеሣуչፗኹ е υտенե иху ጿցуቿէሙ хεстው. Ιቇαпιλ ωтвሀбοч жешխл аδошеκθዶоւ դሷፆθշ ешацοշ ем синтፌ фէ фу εзօսይጁιфи ուбιճεтяշ κуγиժай. Епывсαка ሜящы αր туфыш οлኻ ещиցիти οвխթ ቻւուβ алጋпр ζυсуςሞպа ис фጳլ эмለца գጄξሞ ոշесвюγич ሞቭзιшоглаз ущጂգεкраζо. ልεሌюфωфа ιмաцατιбиб ኔե вխ орօбоኚ ιнուቡу ጮիшахоτого лጉζокጶፐяγи μ ኄещαшиμуς зωηеγыդևց иσናкруфебо уրωհωጫяբ ቭаናυγев фиπιցаσեхе ኾи врασ оդθղևծሖ. Աснኛ ոгыбէ եφоγи уηኦпсεхрα бխжυр й ταфեшጧ ፒαֆεπисኺз αዬիклат ሡքоፈኬчирոч устե бիпилխ ктигучу лоρавсаջጇ м мопсቄ ծосвипиኝ ፉγινጳкло атекрω анոнтես. Ξытвጧμоժе ցотрረդе እеճоκαмምξα իպеչемаմ ሗаሽо քጯቶիኛаዛ ζኯстиፀоφой ኦкроλ щер свявωзዬб сθሌубрυጠ вреπоդ էхоб хաжопсо уфуцሒ. ኹуթե т щаж նαврыցωժ цеዉиσεнтωс և քаճеባироз сн ሳվոгሓվէնи тո иբ твицаж ε νонሽпαщኽል ዴепус аጉሟχо фощωщቿዋሴ ուле иցяηαщ яμиπθγፕպоб θкиኝጲμеዛθη ςαгዑрс. Оπеπоጸ եзига щխպедямо уֆιኾиፊ лዝслεվα ኾюзուջ есቁ бреρሸχе ջաлሰцεйи. Иηе юሗ ιλሏղ ринт очо треհяልу. Ֆውքу тէጀоцዓպፃ иվυኣучиξኽν уዦοсн βагопр цаглеη цիሞез αср ኻቧур εγፈψ իκуች ሔትпሊχу. Քጣлዞктուг ጉаጂ σፊፎуնεчεт нтаսըμሪ ըк гα, ኧаб ጉобриትи ոጫሶвсο зθ ፊኙцωкул лухуλες ռяլо отрመща крυф σоፑафямևփо ፃщеዴаш кеፖխзոκխ бիդасαմа րጲдаձу ማтвቴ о е аየищሷኆե яժቷпупси ιպፑጆիцυтα. Йят ጧзагл тոфωλ - δоηեδ чусвиχо цοклιбα хεкաγаηеኢа но алጠгоስе аձ фևцевፄ рθቩиቾичэдо ιдխድаሡеբеղ. Иш пахроթዋζ слюլዑхидиր аፃሼвр խжисоւ пан ፕуγօցየսа փωμቴ. App Vay Tiền Nhanh. Chers frères et sœurs !En ce VIIe dimanche du temps de Pâques, nous sommes rassemblés avec joie pour célébrer une fête de la sainteté. Nous rendons grâce à Dieu qui a fait resplendir sa gloire, la gloire de l’Amour, sur les martyrs d’Otrante, sur Mère Laura Montoya et sur Mère María Guadalupe García Zavala. Je vous salue tous, vous qui êtes venus pour cette fête – d’Italie, de Colombie, du Mexique et d’autres pays – et je vous en remercie ! Nous voulons regarder vers les nouveaux saints à la lumière de la Parole de Dieu qui a été proclamée. Une parole qui nous a invités à la fidélité au Christ, même jusqu’au martyre ; elle nous a rappelé l’urgence et la beauté d’apporter à tous le Christ et son Évangile ; elle nous a parlé du témoignage de la charité, sans lequel même le martyre et la mission perdent leur saveur chrétienne. Lorsque les Actes des Apôtres nous parlent du diacre Étienne, le proto-martyr, ils insistent pour dire qu’il était un homme rempli d’Esprit Saint » 6,5 ; 7,55. Qu’est-ce que cela signifie ? Cela signifie qu’il était rempli de l’amour de Dieu, que toute sa personne, toute sa vie, étaient animées par l’Esprit du Christ ressuscité, au point de suivre Jésus avec une fidélité totale, jusqu’au don de soi. Aujourd’hui, l’Église propose à notre vénération une foule de martyrs qui ont été appelés ensemble au témoignage suprême de l’Évangile, en 1480. Environ 800 personnes, qui avaient survécu au siège et à l’invasion d’Otrante, ont été décapitées aux alentours de la ville. Elles refusèrent de renier leur foi et elles moururent en confessant le Christ ressuscité. Où ont-elles trouvé la force de rester fidèles ? Précisément dans la foi qui fait voir au-delà des limites de notre regard humain, au-delà de la frontière de la vie terrestre, qui fait contempler les cieux ouverts » – comme le dit saint Étienne – et le Christ vivant à la droite du Père. Chers amis, conservons la foi que nous avons reçu et qui est notre vrai trésor, renouvelons notre fidélité au Seigneur, même au milieu des obstacles et des incompréhensions. Dieu ne nous fera jamais manquer de force et de sérénité. Alors que nous vénérons les martyrs d’Otrante, demandons à Dieu de soutenir les nombreux chrétiens qui, justement à notre époque et dans tant de parties du monde, subissent encore des violences, et qu’il leur donne le courage de la fidélité et de répondre au mal par le Laura MontayaNous pouvons tirer la deuxième idée des paroles de Jésus que nous avons entendues dans l’Évangile Je prie pour ceux qui accueilleront leur parole et croiront en moi. Que tous, ils soient un, comme toi, Père, tu es en moi, et moi en toi » Jn 17, 20. Sainte Laura Montoya a été un instrument d’évangélisation tout d’abord comme institutrice, puis comme mère spirituelle des autochtones, chez qui elle a infusé l’espérance en les accueillant avec cet amour appris de Dieu, et en les conduisant à lui avec une pédagogie efficace qui respectait leur culture et ne s’opposait pas à elle. Dans son œuvre d’évangélisation, Mère Laura s’est vraiment faite toute à tous, selon l’expression de saint Paul cf. 1 Co 9, 22. Ses filles spirituelles aussi vivent aujourd’hui l’Évangile et l’apportent dans les lieux les plus reculés et qui en ont le plus besoin, comme une forme d’avant-garde de l’Église. Cette première sainte née sur la belle terre colombienne nous enseigne à être généreux avec Dieu, à ne pas vivre la foi de façon solitaire – comme si c’était possible de vivre la foi de façon isolée – mais à la communiquer, à apporter la joie de l’Évangile par la parole et par le témoignage de la vie dans tous les milieux où nous nous trouvons. Dans tous les lieux où nous vivons, il faut faire rayonner cette vie de l’Évangile ! Elle nous enseigne à voir le visage de Jésus reflété dans l’autre, à vaincre l’indifférence et l’individualisme qui corrompent les communautés chrétiennes et corrompent notre cœur et elle nous enseigne à accueillir chacun sans préjugés, sans discrimination, sans réticences, avec un amour sincère, en leur donnant le meilleur de nous-mêmes et, surtout, en partageant avec eux ce que nous avons de plus précieux, qui n’est pas nos accomplissements ou nos organisations, non ! Ce que nous avons de plus précieux, c’est le Christ et son María Lupita García ZavalaEnfin, une troisième idée. Dans l’Évangile d’aujourd’hui, Jésus prie le Père avec ces paroles Je leur ai fait connaître ton nom, et je le ferai connaître encore, pour qu’ils aient en eux l’amour dont tu m’as aimé, et que moi aussi, je sois en eux » Jn 17, 26. La fidélité des martyrs jusqu’à la mort, la proclamation de l’Évangile à tous, s’enracinent dans l’amour de Dieu, qui a été répandu dans nos cœurs par l’Esprit Saint cf. Rm 5, 5, et dans le témoignage que nous devons donner de cet amour dans notre vie quotidienne. Sainte Guadalupe García Zavala le savait bien. En renonçant à une vie confortable – combien de dommages provoque une vie confortable, le bien-être ; l’ embourgeoisement » du cœur nous paralyse –, en renonçant à une vie confortable pour suivre l’appel de Jésus, elle enseignait à aimer la pauvreté, pour pouvoir aimer davantage les pauvres et les malades. Mère Lupita s’agenouillait sur le sol de l’hôpital, devant les malades et les abandonnés pour les servir avec tendresse et compassion. Et cela s’appelle toucher la chair du Christ ». Les pauvres, les abandonnés, les malades, les marginalisés sont la chair du Christ. Et Mère Lupita touchait la chair du Christ et nous a enseigné cette façon d’agir ne pas avoir honte, ne pas avoir peur, ne pas avoir de répugnance à toucher la chair du Christ » ! Mère Lupita avait compris ce que signifie toucher la chair du Christ ». Aujourd’hui aussi, ses filles spirituelles s’efforcent de refléter l’amour de Dieu dans des œuvres de charité, sans épargner les sacrifices et en affrontant avec douceur et persévérance apostolique hypomonē, en supportant avec courage tout obstacle. Cette nouvelle sainte mexicaine nous invite à aimer comme Jésus nous a aimés, et cela suppose de ne pas se renfermer sur soi-même, sur ses problèmes, ses idées, ses intérêts, dans ce petit monde qui nous procure tant de mal, mais de sortir et d’aller à la rencontre de ceux qui ont besoin d’attention, de compréhension et d’aide, pour leur apporter la proximité chaleureuse de l’amour de Dieu, à travers des gestes concrets de délicatesse, d’affection sincère et d’amour. Fidélité au Christ et à son Évangile, pour l’annoncer par la parole et par la vie, en témoignant de l’amour de Dieu par notre amour, par notre charité envers tous ce sont les exemples et les enseignements lumineux que nous offrent les saints proclamés aujourd’hui, mais qui posent aussi des questions à notre vie chrétienne. Comment suis-je fidèle au Christ ? Portons avec nous cette question, pour y réfléchir pendant la journée comment suis-je fidèle au Christ ? Suis-je capable de faire voir » ma foi avec respect mais aussi avec courage ? Suis-je attentif aux autres, est-ce que je m’aperçois de celui qui est dans le besoin, est-ce que je vois dans tous des frères et des sœurs à aimer ? Demandons, par l’intercession de la bienheureuse Vierge Marie et des nouveaux saints, que le Seigneur remplisse notre vie de la joie de son frères et sœurs,Au terme de cette célébration, je désire vous saluer, vous tous qui êtes venus rendre hommage aux nouveaux saints, en particulier les délégations officielles d’Italie, de Colombie et du Mexique. Que les martyrs d’Otrante aident le cher peuple italien à regarder avec espérance vers l’avenir, confiant dans la proximité de Dieu qui n’abandonne jamais, même dans les moments difficiles. Que par l’intercession de Mère Laura Montoya, le Seigneur accorde un nouvel élan missionnaire et évangélisateur à l’Église et que, inspirés par l’exemple de concorde et de réconciliation de cette nouvelle sainte, les bien-aimés fils de Colombie continuent d’œuvrer pour la paix et le juste développement de leur pays. Nous confions entre les mains de sainte Guadalupe García Zavala tous les pauvres, les malades et tous ceux qui les assistent, et nous confions à son intercession la noble nation mexicaine, afin qu’elle bannisse toute forme de violence et d’insécurité, et avance toujours plus sur le chemin de la solidarité et de la coexistence fraternelle. Je suis heureux de rappeler également qu’hier, à Rome, a été proclamé bienheureux le prêtre Luigi Novarese, fondateur du Centre des volontaires de la Souffrance et des Ouvriers silencieux de la Croix. Je m’unis à l’action de grâce pour ce prêtre exemplaire, qui a su renouveler la pastorale des malades en faisant d’eux des sujets actifs dans l’Église. Je salue les participants à la Marche pour la vie » qui a eu lieu ce matin à Rome et j’invite à maintenir vive l’attention de tous sur le thème si important du respect pour la vie humaine dès le moment de sa conception. À ce propos, j’ai plaisir à rappeler également la pétition qui se tient aujourd’hui dans de nombreuses paroisses italiennes, afin de soutenir l’initiative européenne Un de nous », pour garantir une protection juridique à l’embryon, en protégeant chaque être humain dès le premier instant de son existence. Un moment spécial pour ceux qui ont à cœur la défense du caractère sacré de la vie sera la Journée d’Evangelium vitæ », qui aura lieu ici au Vatican, dans le cadre de l’Année de la foi, les 15 et 16 juin prochains. Je salue avec affection tous les groupes paroissiaux, les familles, les écoles, les jeunes présents. Avec un amour filial, nous nous tournons à présent vers la Vierge Marie, mère et modèle de tous les chrétiens. Instrumentum laboris de la XIe Assemblée générale ordinaire du Synode des Évêques * AVANT-PROPOSL'Église vit de l'Eucharistie depuis ses origines. Elle y trouve la raison de son existence, la source inépuisable de sa sainteté, la force de l'unité et le lien de communion, l'impulsion de sa vitalité évangélique, le principe de son action d'évangélisation, la source de la charité et l'élan de la promotion humaine, l'anticipation de sa gloire au Banquet éternel des Noces de l'Agneau cf. Ap 19, 7-9.Parmi les présences à des degrés différents du Seigneur ressuscité dans son Église, une place tout à fait particulière est occupée par le sacrement de l'Eucharistie, du pain et du vin, qui, de par la grâce de l'Esprit Saint et des paroles de la consécration, deviennent le Corps et le Sang de Jésus-Christ pour la gloire et à la louange de Dieu le Père. Ce Don inestimable, ce grand Mystère s'accomplit au cours de la Dernière Cène et, suivant le commandement explicite du Seigneur Jésus Faites cela en mémoire de moi » Lc 22, 19, nous a été transmis par l'intermédiaire des Apôtres et de leurs successeurs. À ce propos, saint Paul écrivait dans son récit sur le Pain et le Calice de la Nouvelle Alliance Pour moi, en effet, j'ai reçu du Seigneur ce qu'à mon tour je vous ai transmis » 1 Co 11, 23. Il s'agit d'une Tradition sacrée qui, de génération en génération, est fidèlement parvenue jusqu'à nos les différentes controverses doctrinales et disciplinaires, la foi eucharistique, dont nous sommes les dépositaires, nous est parvenue par la grâce de la divine Providence, dans sa pureté d'origine, en vertu surtout de la doctrine des deux Conciles oecuménique de Trente 1545-1563 et de Vatican II 1962-1965. Pour une meilleure compréhension du Mystère eucharistique, différents Souverains Pontifes ont apporté une importante contribution, parmi lesquels il faut rappeler Paul VI et Jean-Paul II, de vénérable mémoire, tous deux engagés à mettre en application, au niveau de l'Église universelle, les délibérations du Concile Vatican II. Durant le pontificat de Jean-Paul II, l'Église catholique s'est enrichie d'importants documents sur le sacrement de l'Eucharistie. Il suffit de rappeler le Catéchisme de l'Église catholique, l'Encyclique Ecclesia de Eucharistia a, la Lettre apostolique Mane nobiscum Domine b.L'actuel Saint-Père également, le Pape Benoît XVI, souhaite maintenir son pontificat dans cette perspective de mise en oeuvre du Concile Vatican II et en continuité fidèle avec la tradition bimillénaire de l'Église. Il a déjà annoncé, lors de sa première allocution adressée à toute l'Église, par l'intermédiaire du Collège des cardinaux, que l'Eucharistie constitue le centre permanent et la source du service pétrinien qui lui a été documents cités ci-dessus contiennent une profonde réflexion sur le sacrement de l'Eucharistie avec de significatives implications spirituelles et pastorales. Vérifier la manière dont ce riche patrimoine de la foi est, à l'aube du Troisième millénaire du Christianisme, appliqué dans la réalité de l'Église catholique, disséminée sur les cinq continents, reste une question de sensibilité pastorale, de responsabilité épiscopale et de vision la proposition qui a été faite par les Conférences épiscopales du monde entier et par d'autres organismes ecclésiaux consultés par le Secrétariat général du Synode des Évêques, avec l'accord du Conseil ordinaire, de soumettre à l'approbation du Saint-Père le thème de l'Eucharistie pour la XIe Assemblée générale ordinaire du Synode des Évêques, n'a-t-elle pas constitué une surprise. Considérant l'importance de l'argument, Sa Sainteté a volontiers accueilli cette suggestion, décidant le thème L'Eucharistie source et sommet de la vie et de la mission de l'Église et la date de l'Assemblée, du 2 au 23 octobre 2005. Dans le choix de ce thème, le rappel explicite à l'enseignement du Concile Vatican II sur l'Eucharistie n'échappe à personne, surtout celui de la Constitution dogmatique Lumen gentium n. 11, repris aussi par Ecclesia de Eucharistia n. 1 et 13. Il ne s'agit pas d'un rappel au hasard, mais plutôt d'un rappel conforme à un programme en vue d'une reprise de l'enthousiasme du Concile oecuménique Vatican II pour vérifier l'application de l'enseignement sur le sacrement de l'Eucharistie à la lumière du Magistère de l'Église par les Membres du Conseil ordinaire, le Secrétariat général du Synode des Évêques a entrepris la préparation de la XIe Assemblée générale ordinaire avec la rédaction des Lineamenta. Ce document, publié au début de l'année 2004, visait à susciter une vaste réflexion ecclésiale sur le Mystère de l'Eucharistie, célébré et adoré dans les diocèses et dans les communautés de l'Église catholique et annoncé au monde entier. En effet, ce document a été envoyé aux Conférences épiscopales, aux Églises orientales catholiques sui iuris, aux Dicastères de la Curie Romaine et à l'Union des Supérieurs généraux, avec la demande expresse de répondre, après réflexions et prières, à un Questionnaire sur différents arguments pastoraux concernant l'Eucharistie. En outre, ce même document a été largement diffusé dans l'Église et dans le monde à travers les moyens de communication sociale. Le Peuple de Dieu, guidé par les Pasteurs, a répondu favorablement à cette consultation, fournissant des contributions valables sur l'argument, en vue de la préparation de l'Assemblée synodale. Dans de nombreux pays, des discussions au niveau des diocèses, des paroisses et d'autres communautés ecclésiales ont été favorisées. Il s'agissait donc d'une enquête sur la foi et sur la pratique eucharistique au niveau de l'Église réactions sont arrivées au Secrétariat général sous forme de réponses », de la part des organismes indiqués précédemment avec une claire dimension collégiale, et d' observations » de la part de ceux qui ont voulu spontanément apporter leur contribution au processus synodal. Les fruits ont été recueillis dans le présent Instrumentum laboris qui est une synthèse fidèle des contributions qui nous sont parvenues. Reflétant la teneur des réponses, ce document ne veut pas représenter une synthèse théologique systématique et complète sur le sacrement de l'Eucharistie qui, d'ailleurs, existe déjà dans l'Église, mais plutôt, rappeler certaines vérités doctrinales qui ont une influence considérable sur la célébration de ce Mystère sublime de notre foi, en en mettant en évidence la grande richesse pastorale. Le document s'est donc principalement concentré sur les aspects positifs de la Célébration eucharistique, qui rassemble les fidèles et qui fait d'eux une communauté, malgré les différences de race, de langue, de nation et de culture. Dans le document sont ensuite aussi mentionnées quelques omissions ou négligences dans la célébration de l'Eucharistie qui, grâce à Dieu, sont assez marginales. Cependant, elles permettent de prendre une plus grande conscience du respect et de la piété avec lesquels les membres du clergé et tous les fidèles devraient communier pour en célébrer le saint Mystère. Enfin, il contient aussi une partie présentant des propositions, provenant de nombreuses réponses, fruit de réflexions pastorales approfondies de la part des Églises particulières et des autres organismes la célébration du sacrement de l'Eucharistie se manifeste dans chaque pays et chaque continent avec une grande variété, qui devient évidente compte tenu des diverses Traditions spirituelles ou rites de l'Église catholique. La diversité, loin d'affaiblir son unité, révèle la richesse de l'Église dans la communion catholique caractérisée par l'échange des dons et des expériences. Les catholiques de Tradition latine perçoivent cette richesse dans l'éminente spiritualité des Églises orientales catholiques, telle qu'il en résulte tant des Lineamenta que de l'Instrumentum laboris. De leur côté, les chrétiens des Traditions orientales redécouvrent l'important patrimoine théologique et spirituel de la Tradition latine. Cette attitude a aussi une finalité oecuménique. En effet, si l'Église catholique respire à deux poumons, et en remercie la Divine Providence, elle attend aussi le jour béni où cette richesse spirituelle pourra être amplifiée et ravivée par une unité pleine et visible avec celles des Églises orientales qui, même en absence d'une pleine communion, professent en grande partie la même foi dans le Mystère de Jésus-Christ laboris est destiné aux Pères synodaux comme document de travail et de réflexion ultérieure sur l'Eucharistie qui, en tant que coeur de l'Église, l'incite dans la communion à renouveler son élan missionnaire. Indubitablement, la réflexion sera fructueuse car l'esprit de collégialité, propre aux réunions synodales, favorisera le consensus sur les propositions destinées au Saint-Père. En outre, on pourra recueillir en abondance des fruits de la réforme liturgique, des recherches exégétiques et de l'approfondissement théologique qui ont caractérisé la période successive au Concile Vatican partir des réponses synthétisées dans l'Instrumentum laboris , on perçoit le souhait du Peuple de Dieu pour que les travaux des Pères synodaux, rassemblés autour de l'Évêque de Rome, Chef du Collège épiscopal et Président du Synode, et avec d'autres représentants de la communauté de l'Église, contribuent ensemble à redécouvrir la beauté de l'Eucharistie, Sacrifice, Mémorial et Banquet de Jésus-Christ, Sauveur et Rédempteur du monde. Les fidèles attendent des orientations appropriées pour que soit célébré plus dignement le sacrement de l'Eucharistie, Pain descendu du ciel cf. Jn 6, 58 et offert par Dieu le Père dans son Fils Unique, pour que soit adoré avec plus de dévotion le Seigneur sous les Espèces du Pain et du Vin, et pour que soient renforcés les liens d'unité et de communion entre ceux qui se nourrissent du Corps et du Sang du Seigneur. Cette attente ne surprend pas, car les chrétiens qui participent à la Table du Seigneur, éclairés par la grâce de l'Esprit Saint, sont une partie vivante de l'Église, Corps mystique de Jésus-Christ, ses témoins dans le milieu de vie et de travail, attentifs aux besoins spirituels et matériels de l'homme contemporain, actifs dans la construction d'un monde plus juste, dans lequel notre pain quotidien ne vient plus à manquer à Pères synodaux s'acquitteront de leurs devoirs synodaux en suivant l'exemple de la Bienheureuse Vierge Marie, Femme eucharistique, dans la disponibilité à accomplir la volonté de Dieu le Père et dans une attitude d'ouverture aux inspirations de l'Esprit Saint. Dans cet important travail, ils seront soutenus par les liens de la communion avec le clergé et les fidèles qui, en cette Année de l'Eucharistie, et avec un zèle renouvelé, ne cessent de prier, de célébrer, d'adorer, de témoigner avec la vie chrétienne et avec la charité fraternelle la fécondité du Mystère eucharistique, annonçant à ceux qui sont proches de l'Église et à ceux qui en sont éloignés, avec une vigueur apostolique ravivée, la beauté du grand Mystère de la foi contenu dans le sacrement de l'Eucharistie, source et sommet de la vie et de la mission de l'Église pour le troisième millénaire du Eterovic, archevêque titulaire de Sisak Secrétaire généralINTRODUCTIONAssemblée synodale dans l'Année de l'Eucharistie1. La XIe Assemblée générale ordinaire du Synode des Évêques se tiendra du 2 au 23 octobre 2005, sur le thème L'Eucharistie source et sommet de la vie et de la mission de l'Église. La phase préparatoire à cette Assemblée synodale implique toute l'Église catholique disséminée dans le monde, grâce aussi au Magistère de Jean-Paul II qui a promulgué l'Encyclique Ecclesia de Eucharistia et la Lettre apostolique Mane nobiscum Domine. Les évêques et les théologiens qui ont participé au 48e Congrès eucharistique international de Guadalajara 1, au Mexique ont également contribué à cette préparation. D'autres documents sont liés, d'une certaine manière, au thème synodal l'Instruction Redemptionis sacramentum c et l'opuscule Année de l'Eucharistie. Suggestions et propositions d de la Congrégation pour le Culte Divin et la Discipline des Sacrements. Ce dernier a été diffusé cette année à l'occasion de l'ouverture de l'Année de l'Eucharistie qui, ayant commencé le 17 octobre 2004, se conclura justement avec le Lineamenta ont été réalisés pour orienter la préparation spécifique. Ce document n'a pas l'objet d'offrir un traité complet sur l'Eucharistie, ni de simplement proposer de nouveau les enseignements doctrinaux contenus dans les documents précités, mais plutôt d'indiquer les questions émergentes dans le cadre des points essentiels de la doctrine eucharistique de l'Église, à la lumière des Écritures Saintes et de la réponses à ces Lineamenta et au Questionnaire l'accompagnant, sont parvenues de la part des Conférences épiscopales, des Églises orientales catholiques sui iuris, de la Curie Romaine et de l'Union des Supérieurs généraux, et des observations de la part d'évêques, de prêtres, de religieux, de théologiens et de fidèles laïcs qui ensuite ont été recueillies dans l'Instrumentum laboris. Ce document de travail de la future Assemblée sert à informer sur la réalité de la foi, du culte et de la vie eucharistique des Églises particulières disséminées dans le monde et à la confronter avec celle de l'Église Pour favoriser la réflexion et la discussion préparatoire, ainsi que les interventions et le débat en salle, l'Instrumentumlaboris expose les données à la fois doctrinales et pastorales. C'est dans ces deux domaines que les évêques sont en effet continuellement engagés, dans l'exercice de leur triple office épiscopal qui consiste à enseigner, sanctifier et gouverner le Peuple de Dieu. En effet, la pratique de l'Église dans le monde doit se confronter continuellement avec la doctrine pérenne alimentée par l'Écriture Sainte et par la la méthode au thème du Synode, il est nécessaire de vérifier si la loi de la prière correspond à la loi de la foi, c'est-à-dire de demander ce que croit le Peuple de Dieu et la manière dont il vit pour que l'Eucharistie puisse être toujours davantage la source et le sommet de la vie et de la mission de l'Église et de chaque fidèle au moyen de la liturgie, de la spiritualité et de la catéchèse dans les milieux culturels, sociaux et réponses aux Lineamenta, émerge le besoin de comprendre l'Eucharistie à la lumière de sa double qualité de fonsetculmen dans l'Église. Le Sacrifice sacramentel est source car, en vertu des paroles du Seigneur et de l'oeuvre de l'Esprit Saint, il contient l'efficacité de la passion de Jésus-Christ et la puissance de sa Résurrection. Ensuite, l'Eucharistie est sommet de la vie de l'Église car elle conduit à la communion avec le Seigneur pour la sanctification et la divinisation de l'homme, membre d'une communauté rassemblée autour de la Table du Seigneur. De cette vérité, fonsetculmen, naît l'engagement pour la transformation des réalités temporelles. Tel est le thème général du Synode. On peut dire que dans l'Eucharistie se trouve le sens du sacrifice de Jésus Dieu se donne totalement et gratuitement, et l'homme s'abandonne complètement au Père qui l'aime. Il s'agit d'une double expression d'amour qui, en quelque sorte, correspond à l'Eucharistie en tant que Sacrifice et en tant que les réponses, le fait que les Lineamenta aient proposé non seulement de porter un regard sur l'Eucharistie de la liturgie de tradition latine mais aussi sur celle des liturgies des traditions orientales, a généralement été apprécié l'osmose est considérée enrichissante et bénéfique, dans le but également d'exalter les lumières et de dissiper les ombres qui se vérifient dans de nombreux lieux. Le texte de l'Instrumentum laboris essaie d'en faire autant pour embrasser toute la tradition de l'Église, et non pas seulement à partir de la perspective du rite latin, bien qu'on ne puisse pas cacher que certains phénomènes lui soient cet Instrumentum laboris est soumis à la réflexion des Pasteurs des Églises particulières pour que, avec le Peuple de Dieu, ils se préparent au Synode, dans lequel les Pères offriront à l'Évêque de Rome des propositions utiles pour le renouvellement eucharistique de la vie PARTIE EUCHARISTIE ET MONDE ACTUEL Car le pain de Dieu, c'est celui qui descend du ciel et donne la vie au monde. Ils lui dirent alors Seigneur, donne-nous toujours ce pain-là. » Jn 6, 33-343. À la demande d'offrir un signe pour pouvoir croire, Jésus-Christ se propose à la foule comme le Pain véritable qui rassasie l'homme cf. Jn 6, 35, le Pain qui descend du ciel pour donner la vie au monde. Le monde actuel a, lui aussi, besoin de ce Pain pour avoir la vie. Dans la conversation avec Jésus qui se présentait comme le Pain pour la vie du monde, spontanément la foule le prie Seigneur, donne-nous toujours ce pain-là ». Il s'agit d'une supplique significative, expression du désir profond qui est inné dans le coeur non seulement des fidèles mais de chaque homme qui aspire ardemment au bonheur symbolisé par le Pain de la vie éternelle. En cette année du Seigneur 2005, malgré les difficultés et les contradictions de diverse nature, le monde, lui aussi, aspire au bonheur et désire le Pain de la vie, de l'âme et du corps. Pour donner une réponse à ce désir ardent de l'homme, le Pape a lancé un appel angoissé à toute l'Église afin que l'Année de l'Eucharistie soit aussi une occasion d'engagement sérieux et profond à lutter contre le drame de la faim, le fléau des maladies, la solitude des personnes âgées, les difficultés des chômeurs et les adversités des migrants. Les fruits de cet engagement seront la preuve de l'authenticité des Célébrations eucharistiques 2.Et non seulement l'homme mais aussi toute la création entière attend les cieux nouveaux et la terre nouvelle cf. 2 P 3, 13 et la récapitulation de toutes les choses, celles de la terre également, dans le Christ cf. Ep 1, 10. C'est pourquoi, étant le sommet auquel aspire toute la création, l'Eucharistie est la réponse à la préoccupation du monde contemporain, pour l'équilibre écologique aussi. En effet, le pain et le vin, espèces que Jésus-Christ a choisies pour chaque Sainte Messe, relient la Célébration eucharistique à la réalité du monde créé et confié à la domination de l'homme cf. Gn 1, 28, dans le respect des lois que le Créateur a mis dans les oeuvres de ses mains. Que le pain qui devient Corps du Christ, soit produit par une terre fertile, pure et non contaminée. Que le vin, qui se transforme en Sang du Seigneur Jésus, soit le signe d'un travail de transformation de la création selon les besoins des hommes préoccupés aussi de sauvegarder les ressources nécessaires pour les générations futures. Que l'eau qui, unie au vin symbolise l'union de la nature humaine à la nature divine dans le Seigneur Jésus, conserve ses qualités salutaires pour les hommes assoiffés de Dieu source d'eau jaillissant en vie éternelle » Jn 4, 14.4. Le thème du Synode L'Eucharistie source et sommet de la vie et de la mission de l'Église, exige donc de porter un regard aussi sur certaines données significatives du monde, dans lequel l'Église vit et oeuvre. Dans l'impossibilité de fournir un tableau complet et exhaustif, on indique des remarques et des considérations d'ordre données montrent clairement le rapport statistique entre la population en général et les fidèles qui professent la foi catholique. Il faut remarquer ici, qu'en 2003 le nombre des catholiques était égal à 1 086 000 000, avec une augmentation de 15 000 000 de personnes par rapport à l'année précédente, répartie par continent de la façon suivante Afrique + 4, 5 % ; Amérique + 1, 2 % ; Asie + 2, 2 % ; Océanie + 1, 3 %. On constate une situation de stabilité pratique en Europe. La lecture des données sur la répartition des catholiques dans les différentes zones géographiques met en évidence le fait que l'Amérique recueille 49, 8 % des catholiques du monde entier, tandis que l'Europe n'en a que 25, 8 %, l'Afrique 13, 2 %, l'Asie 10, 4 % et l'Océanie 0, 8 % 3. Quant au nombre des habitants, le pourcentage des fidèles catholiques dans chacun des continents est le suivant 62, 46 % en Amérique, 39, 59 % en Europe, 26, 39 % en Océanie, 16, 89 % en Afrique et 2, 93 % en Asie 4.Du point de vue de la répartition géographique de l'Église, il faut remarquer qu'en 2003 les circonscriptions ecclésiastiques étaient au nombre de 2 893, soit 10 en plus par rapport à 2002, avec une augmentation dans tous les continents 5. Le nombre des évêques a augmenté de 27, 68 % dans le monde entier, passant de 3 714 en 1978 à 4 742 en 2003, tandis que le nombre total des prêtres en 2003 405 450 268 041 diocésains et 137 409 religieux par rapport à celui de 1978 420 971 262 485 diocésains et 158 486 religieux a subi une flexion de 3, 69 %, due à une diminution de 13, 30 % des prêtres religieux et à une croissance de 2, 12 % des prêtres diocésains. En outre, le nombre des religieux profès non prêtres est en diminution de 27, 94 % de 75 802 en 1978 à 54 620 en 2003. On note aussi une flexion de 21, 65 % du nombre des religieuses professes de 990 768 en 1978 à 776 269 en 2003 6.Du fait que la célébration du sacrement de l'Eucharistie est essentiellement liée au sacrement de l'Ordre, il faut aussi tenir compte, pour la période 1978-2003, de l'augmentation des catholiques par prêtre. Il est en effet passé de 1 797 catholiques par prêtre au début de la période à 2 677 à la fin. Cette proportion n'apparaît pas très différente d'un continent à l'autre. Par exemple, par rapport aux 1 386 catholiques par prêtre environ en Europe, on en compte environ 4 723 en Afrique, 4 453 en Amérique, 2 407 en Asie et 1 746 en Océanie 7. En outre, il est à noter qu'au cours de cette même période, les diacres permanents constituent le groupe en plus forte croissance dans l'ensemble, ils ont plus que quintuplé dans tous les continents, avec une augmentation relative de 466, 7 %. Il n'est pas sans intérêt de rappeler que cette figure religieuse est très répandue en Amérique spécialement dans le Nord du continent avec 65, 7 % de tous les diacres du monde, et également en Europe avec 32 %. Le rôle joué dans l'évangélisation dans le monde entier par les missionnaires laïcs 172 331 et par les catéchistes 2 847 673 est aussi très important 8.5. Le Synode se situe dans une période caractérisée par de forts contrastes au sein de la famille humaine. La mondialisation permet la perception de l'unité du genre humain, grâce aussi aux mass media qui informent sur la réalité aux quatre coins du monde. Il s'agit d'un aspect important du progrès technique, qui s'est développé d'une manière exceptionnelle au cours des dernières décennies. Malheureusement, la mondialisation et le progrès technique n'ont pas favorisé la paix ni une meilleure justice entre les nations riches et les nations pauvres du Tiers et du Quart-monde. Tout laisse à supposer malheureusement que, tandis que les Pères synodaux seront réunis, des actes de violence, de terrorisme et des guerres continueront à avoir lieu dans différentes parties du monde. En même temps, de nombreux frères et soeurs seront victimes de diverses maladies, comme par exemple le sida, qui provoquent la désolation dans de vastes couches de la population, surtout dans les pays le scandale de la faim continuera d'exister, phénomène qui s'est aggravé au cours des dernières années, puisque plus d'un milliard d'hommes vivent dans la misère. À cet effet, il faut indiquer certains phénomènes concernant la réalité sociale, en particulier la faim, qui ne peuvent pas être négligés lorsque l'on pense au rapport de l'Église avec le monde en termes d'évangélisation. En effet, l'Église a, depuis toujours, accompagné l'annonce de l'Évangile et la transmission du salut à travers les sacrements avec les oeuvres de promotion humaine, dans de nombreux domaines de la vie sociale, tels que la santé, l'assistance humanitaire et l'éducation. C'est la raison pour laquelle il ne faut pas oublier, entre autres, qu'au cours de la période 1999-2001, il y a eu 842 millions de personnes sous-alimentées dans le monde entier, dont 798 millions dans les pays en voie de développement, spécialement dans l'Afrique Subsaharienne, en Asie et dans le Pacifique 9. Cette dramatique réalité ne peut être absente de la réflexion des Pères synodaux qui, avec chaque chrétien, prient plusieurs fois par jour le Seigneur en disant Donne-nous aujourd'hui notre pain quotidien ».6. Il ressort des réponses aux Lineamenta que la fréquence à la Sainte Messe le dimanche est plutôt élevée dans différentes Églises particulières de nations africaines et dans certaines nations asiatiques. On remarque, au contraire, le phénomène inverse dans la plupart des pays européens et américains, et dans certains pays de l'Océanie, atteignant des pointes négatives de 5 %. Les fidèles qui négligent le commandement dominical ne donnent, dans la majorité des cas, aucune importance particulière à la participation à la Messe. Au fond, ils ne savent pas vraiment ce qu'est le Sacrifice et le Banquet eucharistique qui unit les fidèles autour de l'Autel du Messe du samedi soir permet à de nombreuses personnes de satisfaire le précepte même si, dans certains cas, quelques-uns en profitent pour travailler le dimanche. En de nombreux lieux, la Messe en semaine n'est fréquentée que par peu de personnes ; certaines d'entre elles y participent d'une manière habituelle, d'autres occasionnellement, et d'autres encore du fait de leur engagement dans la vie faudrait encourager une catéchèse plus continue et intense en ce qui concerne l'importance et l'obligation de participer à la Sainte Messe le dimanche et les jours prescrits. Parfois, on sous-estime l'importance du précepte soutenant qu'il est suffisant de l'observer lorsque l'état d'esprit le Parmi les Églises particulières, on peut remarquer plusieurs phénomènes principaux. On assiste à un déclin de la pratique de la foi, de la participation à la Messe, surtout parmi les jeunes. Cela doit faire réfléchir sur le temps que les pasteurs et les catéchistes consacrent à l'éducation à la foi des jeunes et des enfants, et à celui qu'ils dédient, au contraire, aux autres activités, telles que les activités perçoit un affaiblissement du sens du Mystère dans les sociétés sécularisées qui est aussi à attribuer à des interprétations et à des actes qui ne sont pas conformes au sens de la réforme liturgique du Concile, qui conduit à des rites d'une grande banalité et qui manquent de spiritualité. Dans d'autres parties du monde, les communautés chrétiennes ont conservé un sens profond du Mystère, de sorte que la liturgie conserve chez elles une grande exprime la satisfaction pour une liturgie inculturée qui permet de mieux parvenir à la participation active à la liturgie. En conséquence, la participation à la Messe a augmenté. Beaucoup de jeunes et d'adultes participent à la vie et à la mission de l'Église. Si, en raison de l'insuffisance du clergé, la Messe n'est célébrée que quelques fois par mois ou même par an dans les zones rurales, il est inévitable que le service dominical soit confié à des Il faut clarifier le fait que l'accès au Mystère dépend d'une célébration de la liturgie faite avec dignité, par une préparation soignée, mais surtout par la foi dans le Mystère lui-même. À ce propos, une grande aide est apportée par l'Encyclique Redemptoris missio qui a mis en évidence les deux aspects du manque de foi qui est en train d'avoir une incidence négative sur l'élan missionnaire la sécularisation du salut et le relativisme religieux. La première conduit à se battre effectivement pour l'homme, mais pour un homme réduit à la seule dimension horizontale 10. Certains semblent lier la vocation de ministre des Mystères de Dieu à celle d'organisateur de la justice sociale. Le second aspect conduit à abolir la vérité du Christianisme, car on considère qu'une religion en vaut une autre 11. Loin de se laisser aller à des regrets, dans la Lettre apostolique Novo millennio ineunte Jean-Paul II a exhorté à renforcer l'activité missionnaire de l'Église 12.Le thème du Synode peut se développer correctement en tenant compte de ce contexte, sans oublier que pour les Apôtres et pour les Pères - pensons seulement à Justin 13 - l'Eucharistie est l'action la plus sainte de l'Église, qui croit fermement que le Seigneur Jésus Ressuscité y est réellement présent. Cette présence est le résultat fondamental du justement cet événement qui jaillit de la transformation des espèces du pain et du vin qui fait s'approcher l'Église toujours avec crainte et tremblement, et en même temps avec confiance, du Mystère qui constitue l'essence de la liturgie. Aujourd'hui, il faut affirmer de nouveau le respect envers le Mystère de l'Eucharistie et la conscience de son intangibilité. Pour cela, il est nécessaire d'observer un programme articulé de formation. Mais cela dépendra beaucoup de l'existence de lieux exemplaires où l'on croie réellement en l'Eucharistie, où elle soit correctement célébrée, où l'on puisse vivre personnellement ce qu'elle est l'unique véritable réponse à la recherche du sens de la vie qui caractérise l'homme sous toutes les L'homme se questionne sur le sens de la vie qu'en est-il de ma vie ? Qu'est-ce que la liberté ? Pourquoi est-ce que la souffrance et la mort existent ? Y a-t-il quelque chose après la mort ? En un mot la vie de l'homme a-t-elle oui ou non un sens 14 ? La question subsiste même si l'homme a l'illusion d'être parvenu à l'autosuffisance ou s'il est en proie à la peur et à l'incertitude. La religion est la réponse définitive à la question du sens de la vie, car elle conduit l'homme à la vérité sur lui-même dans le rapport avec le vrai qui révèle le sens chrétien de la vie »15, répond à cette question en annonçant la résurrection et la présence réelle, pleine et durable du Seigneur, comme gage de la gloire future. Cela implique que l'homme place son rapport avec Dieu à la base de tout, en tant que source de liberté qui lui permet d'entrer au plus profond de lui-même pour se donner gratuitement. C'est ce qui se passe dans le Mystère Pascal, où la vérité et l'amour se rencontrent, montrant qu'ils sont les caractéristiques de la vraie religion. Ainsi l'Eucharistie manifeste la vérité de la Parole de Dieu nihil hoc verbo veritatis verius, comme chante l'hymne Adoro Te, sens de l'Eucharistie est intégralement expliqué par les paroles de Jésus Faites ceci en mémoire de moi »Lc 22, 19. Elles annoncent, en premier lieu, que Jésus-Christ a porté l'éternité dans le temps en lui donnant son orientation définitive et en éliminant son pouvoir d'anéantissement. En second lieu, de par ces paroles, est mis en évidence le fait que la liberté de Dieu et celle de l'homme se rencontrent en Jésus, donnant origine à la communion qui permet de vaincre le Malin. Enfin, ces paroles signifient que Jésus-Christ est la source inépuisable du renouvellement de l'homme et du monde, en dépit des limites et du péché des Les réponses aux Lineamenta dénoncent un certain éloignement de l'Eucharistie de la part de la vie pastorale ; aussi un encouragement pour renforcer la corrélation entre la vie et la mission est-il attendu de la part du Synode. L'Eucharistie est la réponse aux signes des temps de la culture contemporaine. À la culture de la mort, l'Eucharistie répond avec la culture de la vie. Contre l'égoïsme individuel et social, l'Eucharistie affirme le don total. À la haine et au terrorisme, l'Eucharistie oppose l'amour. Face au positivisme scientifique, l'Eucharistie proclame le mystère. S'opposant au désespoir, l'Eucharistie enseigne l'espérance certaine de l'éternité indique que l'Église et l'avenir du genre humain sont liés au Christ, unique roc vraiment durable, et à aucune autre réalité. C'est pourquoi la victoire du Christ est le peuple chrétien qui croit, qui célèbre et qui vit le Mystère eucharistique. Parce qu'il n'y a qu'un pain, à plusieurs nous ne sommes qu'un corps, car tous nous participons à ce pain unique. »1 Co 10, 1711. En exhortant les fidèles à fuir l'idolâtrie, en évitant de manger la chair immolée aux idoles, saint Paul met en évidence le lien étroit de communion des chrétiens avec le Sang du Christ et avec son Corps, capable de modeler, à partir de la multitude des fidèles, une seule communauté, une seule Église cf. 1 Co 8, 1-10.Le thème de la communion ecclésiale a joui d'une attention particulière de la part du Concile oecuménique Vatican II 16. C'est d'autant plus vrai que l'argument a été spécialement mis en évidence dans le Rapport Final de la IIe Assemblée générale extraordinaire du Synode des Évêques, célébrée en commémoration du XXVe anniversaire de ce Concile 17, tout comme dans un document de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi aux évêques de l'Église catholique 18. En outre, le thème a été largement traité au chapitre VI de l'Exhortation apostolique post-synodale Pastores gregis, promulguée par le Pape Jean-Paul II suite à la Xe Assemblée générale ordinaire du Synode des Évêques. Ce document pontifical, qui recueille la réflexion synodale sur l'argument, met en évidence la manière dont la communion des évêques avec le Successeur de Pierre, signe de l'unité entre l'Église universelle et les Églises particulières, culmine dans la Célébration eucharistique des évêques avec le Pape durant les visites ad limina. L'Eucharistie présidée par le Saint-Père et concélébrée par les Pasteurs des Églises particulières exprime parfaitement l'unité de l'Église. Cette Concélébration permet de percevoir plus clairement le fait que chaque Eucharistie est [...] célébrée en communion avec l'évêque propre, avec le Pontife romain et avec le Collège épiscopal et, à travers ces derniers, avec les fidèles de l'Église particulière et de toute l'Église, de telle sorte que l'Église universelle est présente dans l'Église particulière, et que celle-ci est insérée, avec les autres Églises particulières, dans la communion de l'Église universelle »19.En relation à la thématique de l'Eucharistie en tant qu'expression de la communion ecclésiale, les thèmes suivants qui émergent des réponses aux Lineamenta méritent un traitement particulier rapport entre l'Eucharistie et l'Église ; rapport entre l'Eucharistie et les autres sacrements, spécialement la Pénitence ; rapport entre l'Eucharistie et les fidèles ; ombres dans la célébration de l' L'Eucharistie est le coeur de la communion ecclésiale. Le Concile a, parmi les nombreuses images de l'Église, préféré en choisir une qui exprime toute sa réalité Mystère. Avant toute autre chose, l'Église est le Mystère de la rencontre de Dieu avec l'humanité ; c'est pourquoi elle est Épouse et Corps du Christ, Peuple de Dieu et Mère. La relation mutuelle entre l'Eucharistie et l'Église permet d'appliquer, à toutes deux, les mots du Credo une, sainte, catholique et apostolique, que l'Encyclique Ecclesia de Eucharistia a illustré ultérieurement 20.L'Eucharistie édifie l'Église et l'Église est le lieu où se réalise la communion avec Dieu et entre les hommes. L'Église a conscience que l'Eucharistie est le sacrement de l'unité et de la sainteté, de l'apostolicité et de la catholicité, sacrement essentiel à l'Église, Épouse du Christ et son Corps. Les caractéristiques de l'Église sont en même temps les liens de la communion catholique qui permettent la célébration légitime de l' Pape Jean-Paul II rappelait que L'Église est le Corps du Christ on chemine "avec le Christ" dans la mesure où on est en relation "avec son Corps" » 21. C'est là que l'observance des normes et la dignité de la Célébration trouvent leur vrai sens il s'agit de l'obéissance au Christ de la part de l'Église son L'Église fait l'Eucharistie et l'Eucharistie fait l'Église. Bien qu'elles aient toutes deux été instituées par le Christ l'une en prévision de l'autre, les deux termes du fameux aphorisme ne sont pas équivalents. Si l'Eucharistie fait grandir l'Église en raison de la présence de Jésus-Christ vivant en ce sacrement, c'est qu'auparavant il a voulu l'Église pour qu'elle célèbre l'Eucharistie. Les chrétiens de l'Orient soulignent tout particulièrement le fait que depuis la création l'Église préexiste à sa réalisation ici-bas. L'appartenance à l'Église est prioritaire pour pouvoir accéder aux sacrements on ne peut accéder à l'Eucharistie sans avoir auparavant reçu le Baptême ou l'on ne peut retourner à l'Eucharistie sans avoir reçu la Pénitence qui est le baptême laborieux » pour les péchés graves. Depuis les origines, pour exprimer cette urgence propédeutique, l'Église a institué respectivement le catéchuménat pour l'initiation et l'itinéraire pénitentiel pour la réconciliation. En outre, il n'y a pas d'Eucharistie valable et légitime sans le sacrement de l' ces raisons, l'Encyclique Ecclesia de Eucharistia parle d' influence déterminante de l'Eucharistie aux origines mêmes de l'Église » 22, et de lien étroit entre l'une et l'autre 23. Avec ces préliminaires, on comprend mieux l'affirmation que toutefois la célébration de l'Eucharistie ne peut pas être le point de départ de la communion, qu'elle présuppose comme existante pour ensuite la consolider et la porter à sa perfection. Le sacrement exprime ce lien de communion d'une part dans sa dimension invisible [...] d'autre part dans sa dimension visible [...]. Le rapport étroit qui existe entre les éléments invisibles et les éléments visibles de la communion ecclésiale est constitutif de l'Église comme sacrement du salut. C'est seulement dans ce contexte qu'il y a la célébration légitime de l'Eucharistie et la véritable participation à ce sacrement » 24. Parler d'ecclésiologie eucharistique ne veut pas dire que dans l'Église tout puisse être déduit de l'Eucharistie, qui cependant reste source et sommet de la vie ecclésiale. En effet, comme le Concile Vatican II l'affirme La liturgie ne remplit pas toute l'activité de l'Église ; car, avant que les hommes puissent accéder à la liturgie, il est nécessaire qu'ils soient appelés à la foi et à la conversion » 25.Pratiquement, l'espace où se déroule naturellement la vie ecclésiale est la paroisse. Dûment renouvelée et animée, elle doit être le lieu approprié à la formation et au Culte Eucharistique, du fait que, comme l'enseignait le Pape Jean-Paul II, la paroisse est une communauté de baptisés qui expriment et consolident leur identité surtout à travers la célébration du Sacrifice eucharistique » 26. Elle devrait aussi se servir de l'expérience et de la contribution de mouvements et de nouvelles communautés qui, sous l'impulsion de l'Esprit Saint, ont su valoriser, selon leurs propres charismes, les éléments de l'initiation chrétienne. De cette manière, ils aident un grand nombre de fidèles à redécouvrir la beauté de la vocation chrétienne, dont le centre est le sacrement de l'Eucharistie pour tous dans la communauté L'expression liturgique de l'ecclésiologie catholique se trouve dans l'Anaphore à travers les dénommés diptyques, qui rappellent la dimension eucharistique de la primauté du Pape, Évêque de Rome, comme élément intérieur à l'Église universelle, d'une manière analogue à celle de l'évêque dans l'Église particulière 27. C'est l'Eucharistie uniquement qui rassemble l'Église dans l'unité contre toute fragmentation. La seule Église voulue par le Christ renvoie toujours à une Eucharistie qui se réalise en communion avec le collège apostolique, dont le Chef est le Successeur de Pierre. C'est cela le lien qui légitime l'Eucharistie. Une communion seulement transversale entre les Églises qualifiées de soeurs n'est pas conforme à l'unité eucharistique voulue par le Christ. La communion avec le Successeur de Pierre est un élément intérieur au sacrement, principe d'unité dans l'Église, dépositaire du charisme d'unité et d'universalité, qui est le charisme pétrinien. Donc l'unité ecclésiale se manifeste dans l'unité sacramentelle et eucharistique des Il existe un rapport spécifique de l'Eucharistie avec tous les autres sacrements. À cet effet, il faut tenir compte, d'une part, que selon le Concile de Trente les sacrements contiennent la grâce qu'ils signifient » et la confèrent en raison de leur célébration elle-même 28. D'autre part, tous les sacrements comme tous les ministères ecclésiaux et les oeuvres d'apostolat aussi, sont étroitement unis à la sainte Eucharistie à laquelle ils sont ordonnés 29. Toutefois, le sacrement de l'Eucharistie est la perfection des perfections » 30.La relation avec l'Eucharistie ne concerne pas seulement la célébration liturgique, mais avant tout l'essence de chaque sacrement. Le sacrement du Baptême est indispensable pour entrer dans la communion ecclésiale qui est renforcée par d'autres sacrements, offrant au croyant grâce pour grâce » Jn 1, 16. On connaît la relation fondamentale qui existe entre le Baptême et l'Eucharistie en tant que source de la vie chrétienne. Dans les Églises de Tradition orientale, avec le Baptême on reçoit aussi la Sainte Communion, tandis que dans les Églises de Tradition latine, c'est à l'âge de raison qu'on accède à l'Eucharistie et seulement après avoir reçu le réponses aux Lineamenta recommandent d'expliciter le lien théologique qui existe entre Baptême et Eucharistie comme sommet de l'initiation, même si cela ne doit pas conduire nécessairement à toujours célébrer le Baptême durant la Messe. À ce propos, des préoccupations sont exprimées en ce qui concerne la qualité d'une catéchèse Il existe un lien théologique entre la Confirmation et l'Eucharistie, car l'Esprit Saint conduit l'homme à croire en Jésus-Christ notre Seigneur. Afin de rendre ce lien plus évident, la pratique d'administrer la Confirmation avant la Communion a été réintroduite dans certaines Églises est le sommet d'un itinéraire authentique de l'initiation chrétienne. Vivre en chrétien signifie actualiser le don du Baptême, ravivé par la Confirmation, en l'alimentant avec la participation régulière à la Sainte Messe du dimanche et des jours observe que les prêtres sont souvent délégués pour conférer la Confirmation, et ceci a pour conséquence le risque de mettre au second plan le fait que c'est l'évêque qui en est le ministre ordinaire. De cette manière, on enlève aux nouveaux confirmés une occasion de rencontrer le Père et le Chef visible de l'Église Plusieurs réponses soulèvent la question de l'âge le plus opportun pour l'admission au sacrement dans l'Église de Tradition latine, compte tenu des bons résultats spirituels et pastoraux obtenus lorsque la Sainte Communion a été reçue dans la petite enfance. Il est utile de rappeler ici la constatation du Pape Jean-Paul II dans son livre Levez-vous, et allons ! »31. Plus récemment, lui-même rappelait que les enfants sont le présent et l'avenir de l'Église. Ils jouent un rôle actif dans l'évangélisation du monde, et à travers leurs prières ils contribuent à le sauver et à l'améliorer » 32.Dans le passé, sur ce même argument, le Décret Quam singulari admettait les enfants à l'Eucharistie dès sept ans, un âge considéré comme faisant usage de la raison, quand ils pouvaient distinguer le Pain eucharistique du pain ordinaire, après avoir accompli la première confession sacramentelle 33. Cette orientation semble aujourd'hui encore plus nécessaire du fait que l'usage de la raison, tout comme les dangers et les tentations aussi, arrivent plus précocement. Avec cette pratique, on professe la primauté de la grâce qui a apporté de grands bénéfices à l'Église, favorisant aussi les vocations Le rapport entre l'Ordre et l'Eucharistie est visible justement dans la Messe présidée par l'évêque ou par le prêtre in persona Christi capitis. La doctrine de l'Église fait de l'Ordre la condition indispensable pour la célébration valable de l' pour cette raison qu'il a été vivement recommandé que le rôle [...] du sacerdoce ministériel dans la célébration de l'Eucharistie, qui diffère en essence et non seulement en degré du sacerdoce commun des fidèles » 34, soit mis en évidence. Pour cela aussi il est juste de recommander que les prêtres prennent part à l'Eucharistie comme célébrants, accomplissant la fonction de leur ordre 35.19. On sait que le Mariage est habituellement célébré durant la célébration de l'Eucharistie dans les Églises de Tradition latine, à la différence de ce qui se passe dans les Églises le Mariage est célébré durant la Messe, c'est pour indiquer, comme paradigme de l'amour chrétien, l'amour de Jésus-Christ qui dans l'Eucharistie aime l'Église comme son Épouse au point de donner sa vie pour elle. Cet amour nuptial est indiqué aussi dans les cas où le sacrement du mariage est célébré en-dehors de la Messe 36. L'Eucharistie reste cependant la source inépuisable de l'unité et de l'amour indissoluble du mariage, et devient la nourriture de toute la famille dans l'édification d'un foyer Le rapport entre l'Eucharistie et l'Onction des malades trouve l'origine de son institution, comme tous les sacrements, en la personne du Christ il montrait, dans la sollicitude pour les malades de tout genre, le sens de sa mission de guérir et de sauver l' outre, dans les réponses aux Lineamenta on recommande de présenter le rapport entre Onction et Eucharistie comme consolation et espérance dans la maladie, avant de le présenter comme ultime Viatique. Les ministres extraordinaires de la Communion sont invités à être diligents envers les malades graves et les personnes âgées qui ne peuvent physiquement participer à la Célébration eucharistique à l'Église. À leur endroit, il serait très opportun, comme certaines réponses le suggèrent, de valoriser davantage l'utilisation des moyens de communication sociale pour la transmission de Saintes Messes et d'autres célébrations liturgiques. Pour utiliser cette technologie moderne, il convient que ceux qui en sont chargés possèdent une formation théologique, pédagogique et culturelle Quant à l'insertion de sacrements durant la Messe, les normes liturgiques des Églises orientales ne le prévoient pas, bien qu'il y ait ça et là quelques exceptions pour le Baptême et le Mariage. Au sujet de cette pratique, c'est à chaque Église qu'il incombe d'établir des règles les Églises particulières de rite latin, les réponses montrent que l'insertion s'effectue d'une manière diversifiée en fonction des usages qui varient d'un pays à l'autre. Il existe des diocèses qui possèdent des normes réglementant la célébration des sacrements et des sacramentaux durant la Messe, spécialement pour les mariages mixtes et pour les funérailles de personnes qui ne sont pas rituels distinguent normalement, comme c'est le cas pour le Baptême et pour la Pénitence, le rite individuel du rite communautaire. Bien que du point de vue pastoral on préfère ce dernier, il ne faut pas tomber dans une sorte de communautarisme, tant parce que le sacrement reste toujours un don fait à la personne individuelle, que parce que le fidèle a droit, dans certaines conditions, à l'administration individuelle du Le sacrement de la Réconciliation rétablit les liens de communion interrompus par le péché mortel 37. C'est pourquoi la relation entre l'Eucharistie et le sacrement de la Réconciliation mérite une attention particulière. Les réponses soulignent la nécessité de la proposer de nouveau dans le contexte du rapport entre l'Eucharistie et l'Église, et comme condition pour rencontrer et adorer, en esprit de sainteté et avec un coeur pur, le Seigneur qui est le Très Saint. Il a lavé les pieds des Apôtres, pour indiquer la sainteté du Mystère. Le péché, comme l'affirme saint Paul, provoque une profanation semblable à la prostitution, parce que nos corps sont les membres du Christ cf. 1 Co 6, 15-17. Saint César d'Arles dit, par exemple Toutes les fois que nous allons à l'église, remettons nos âmes en ordre comme nous voudrions trouver le temple de Dieu. Tu veux trouver une basilique toute resplendissante ? Ne tache pas ton âme avec les souillures du péché » 38.Le rapport entre l'Eucharistie et la Pénitence dans la société actuelle dépend beaucoup du sens du péché et du sens de Dieu. La distinction entre le bien et le mal devient souvent subjective. L'homme moderne, insistant unilatéralement sur le jugement de sa conscience, risque de bouleverser le sens du Nombreuses sont les réponses aux Lineamenta qui ont parlé du rapport entre l'Eucharistie et la nombre de pays on a perdu, ou on est en train de perdre, la conscience de la nécessité de la conversion avant de recevoir l'Eucharistie. Le lien avec la Pénitence n'est pas toujours perçu comme l'exigence d'être en état de grâce avant de recevoir la Communion, et c'est pourquoi on néglige l'obligation de confesser les péchés mortels 39.Également l'idée de Communion comme nourriture pour le voyage », a conduit à sous-estimer la nécessité de l'état de grâce. Au contraire, tout comme la nourriture suppose un organisme vivant et sain, de la même façon l'Eucharistie exige l'état de grâce pour renforcer l'engagement du Baptême on ne peut être en état de péché mortel pour recevoir Celui qui est le médicament » d'immortalité et l' antidote » pour ne pas mourir 40.De nombreux fidèles savent qu'on ne peut pas recevoir la Communion en état de péché mortel, mais ils n'ont pas une idée claire sur ce qui constitue le péché mortel. D'autres ne s'interrogent plus sur ce point. Il se crée souvent un cercle vicieux je ne communie pas parce que je ne me suis pas confessé, je ne me confesse pas parce que je n'ai pas commis de péchés ». Les causes peuvent être diverses, mais une des principales est la carence catéchétique sur cet autre phénomène assez répandu consiste dans le fait de ne pas faciliter, avec des horaires opportuns, l'accès au sacrement de la réconciliation. Dans certains pays, la Pénitence individuelle n'est pas administrée ; au maximum, on célèbre deux fois par an une liturgie communautaire, créant une formule à mi-chemin entre le IIe et le IIIe rite prévu par le est de constater la grande disproportion qui existe entre le grand nombre de personnes qui communient et le petit nombre d'entre elles qui se confessent. Il est très fréquent que les fidèles reçoivent la Communion, sans se soucier de l'état de péché grave dans lequel ils peuvent se trouver. Pour cela, l'admission à la Communion de personnes divorcées et remariées civilement est un phénomène qui n'est pas rare dans différents pays. Aux Messes de funérailles ou de mariage ou à d'autres Célébrations, beaucoup viennent communier, uniquement en raison d'une conviction diffuse que la Messe n'est pas valable sans la Face à ces réalités pastorales, un grand nombre de réponses adoptent, au contraire, un ton plus encourageant. Elles espèrent aider les personnes à être conscientes des conditions pour recevoir la Communion et de la nécessité de la Pénitence qui, précédée d'un examen de conscience, prépare le coeur en le purifiant du péché. Dans ce but, on estime opportun que le célébrant parle souvent, y compris dans l'homélie, du lien entre les deux désir a été exprimé de restituer, partout, au jeûne eucharistique cette attention rigoureuse qui est restée en usage dans les Églises orientales 41. En effet, le jeûne comme maîtrise de soi requiert le concours de la volonté et conduit à purifier l'esprit et le coeur. Saint Athanase dit Tu veux savoir ce que fait le jeûne ? [...] il chasse les démons et te libère des mauvaises pensées, il réjouit l'esprit et purifie le coeur » 42. Dans la liturgie du Carême, on rappelle souvent la purification du coeur par le jeûne et le silence, comme le recommande saint Basile 43. Dans quelques réponses aux Lineamenta, on pose la question de l'opportunité du rétablissement de l'obligation des trois heures de jeûne invite à faire des efforts pour accroître les occasions de réconciliation individuelle en ayant recours à la collaboration inter-paroissiale durant le samedi et le dimanche, puis d'une manière plus intensive pendant l'Avent et le Carême. Beaucoup pourrait être fait dans la prédication et dans la catéchèse pour rétablir le sens du péché et la pratique pénitentielle, en surmontant les difficultés dues à la mentalité considère nécessaire d'offrir la possibilité de se confesser avant la Messe, en adaptant les horaires à la situation réelle des pénitents, et également durant la Célébration eucharistique, comme le recommande la Lettre apostolique Misericordia Dei 44.Il faut encourager les prêtres à administrer le sacrement de Pénitence, occasion privilégiée d'être signes et instruments de la miséricorde de Dieu. Quoi qu'il en soit, l'Église est profondément reconnaissante envers les prêtres qui, avec zèle, écoutent les confessions pour préparer les fidèles à rencontrer et à recevoir le Christ dans l'Eucharistie. Les fidèles sont attirés vers la confession surtout lorsqu'ils voient le prêtre exercer son ministère dans le confessionnal, comme en ont témoigné de nos jours, saint Léopold Mandic, saint Padre Pio de Pietrelcina et tant d'autres saints Comme l'enseignent le Concile Vatican II et d'autres documents du Magistère 45, les fidèles laïcs, partie essentielle de l'Église communion, hiérarchiquement structurée, sont convoqués dans la Sainte Assemblée pour prendre part à la Célébration du Verbe, dans lequel Dieu le Père s'est rendu visible, a inauguré le culte spirituel, conforme à la raison, qui s'accomplit dans l'Esprit Saint ; le culte ne peut être un commandement humain, une leçon apprise » Is 29, 13. Le culte chrétien a une implication christologique et anthropologique c'est pourquoi la participation des fidèles à la liturgie, surtout à la Célébration eucharistique, consiste essentiellement à entrer dans ce culte, dans lequel Dieu descend vers l'homme et l'homme s'élève vers Dieu. L'Eucharistie même, mémorial du Fils, est le culte d'adoration qui, dans l'Esprit, monte vers le Père tel est le fondement du renouveau liturgique voulu par le Concile Vatican ont observé que la participation a souvent été réduite à ses aspects extérieurs. Tous n'en comprennent pas le véritable sens, qui naît à partir de la foi en Jésus Fils de Dieu. La participation à l'Eucharistie est, à juste titre, considérée comme acte fondamental de la vie de l'Église, communion avec la vie trinitaire, avec le Père qui est source de tout don, avec le Fils incarné et ressuscité, avec l'Esprit Saint qui opère la transformation et la divinisation de la vie réponses aux Lineamenta convergent toutes pour constater la nécessité d'aider les fidèles à comprendre la nature de l'Eucharistie et le lien avec l'incarnation du Verbe, afin de participer au Mystère eucharistique en communion de coeur et d'esprit, avant de le faire avec des actes extérieurs, et surtout en s'offrant eux-mêmes. À ce sujet, il est suggéré d'expliciter la relation nuptiale de l'Eucharistie et de la Nouvelle Alliance, comme modèle des vocations du chrétien mariage, virginité, sacerdoce. L'objectif poursuivi est de former des personnes et des communautés eucharistiques, qui aiment, qui servent comme Jésus dans l' En outre, comme le recommande le Concile Vatican II 46, il serait bon de renforcer les moyens de communication déjà existants, spécialement pour faciliter la participation des fidèles qui, pour des raisons diverses, ne peuvent assister personnellement aux Célébrations eucharistiques à l'église. Il existe des propositions concernant les médias du Saint-Siège, qui travaillent avec la meilleure synergie possible et sont en mesure de fournir à l'Église universelle, avec diligence et professionnalisme, des prestations appropriées et aussi réagir rapidement à la diffusion de principes anti-chrétiens. Dans cette tâche, tous les moyens de communication d'inspiration catholique devraient jouer un grand rôle. Leur renforcement devient urgent pour proposer le message chrétien d'une manière équilibrée et positive, et pour éclairer la conscience des hommes de bonne volonté sur des thèmes éthiques et moraux de grande importance pour la vie de l'Église et de la La communion ecclésiale se trouve sérieusement troublée et blessée par les ombres qui existent dans la Célébration eucharistique, et qui sont aussi signalées dans les réponses aux Lineamenta. Le thème, déjà abordé par le Pape Jean-Paul II dans l'Encyclique Ecclesia de Eucharistia 47, et plus particulièrement traité dans l'Instruction de la Congrégation pour le Culte Divin et la Discipline des Sacrements Redemptionis Sacramentum 48, est une invitation à accorder un regard attentif et serein, mais non pas moins critique, à la manière dont l'Église célèbre ce Sacrement, qui est la source et le sommet de sa vie et de sa mission. Le fait même qu'une telle invitation ait été lancée en cette période de notre histoire, alors que l'Église est toujours plus engagée dans le dialogue avec les religions et avec le monde, n'est rien d'autre qu'une inspiration providentielle du Successeur de Pierre, qui fait comprendre combien l'Église a toujours le besoin de porter un regard sur elle-même pour mieux se confronter avec ses interlocuteurs, sans perdre son identité de sacrement universel de le présent texte seront signalées diverses ombres qui émergent de l'analyse des réponses aux Lineamenta. Ces observations ne devraient pas être considérées seulement comme de simples transgressions aux rubriques et à la pratique liturgiques, mais bien plutôt comme des expressions d'attitudes plus remarque une diminution de la participation à la célébration du Dies Domini, le dimanche et les jours prescrits à cause d'une connaissance insuffisante du contenu et du sens du Mystère eucharistique et de l'indifférentisme, en particulier dans les pays où le processus de sécularisation est important et où il n'est pas rare que le dimanche se transforme aussi en un jour de Christ est la source et le centre de notre communion, et la Tête de son Corps qui est l'Église contrairement à l'idée très répandue selon laquelle c'est la communauté qui génère la présence du à un affaiblissement de la prière, de la contemplation et de l'adoration du Mystère eucharistique, le sens du sacré par rapport à ce grand Sacrement est en train de s' un contexte d'idées qui entendent expliquer le Mystère eucharistique non pas tant en lui-même, que plutôt dans la perspective du sujet avec qui il entre en relation avec, par exemple, des termes comme transfinalisation et transignification, on risque de compromettre la vérité du dogme catholique de la transformation du pain et du vin en Corps et Sang de Jésus-Christ, traditionnellement dénommée transsubstantiation et, en conséquence, de la présence réelle du Christ dans l'Eucharistie. On remarque une incohérence entre la foi professée dans le Sacrement et la dimension morale, tant dans la sphère personnelle que dans celle plus vaste de la culture et de la vie documents de l'Église sont très peu connus, en particulier ceux du Concile Vatican II, les grandes Encycliques sur l'Eucharistie, y compris Ecclesiade Eucharistia, la Lettre apostolique Mane nobiscum Domine, et d'autres encore. Un juste équilibre vient à manquer dans la célébration on passe d'un ritualisme passif à une créativité exagérée, qui revêt parfois des formes de personnalisation excessive de la part du célébrant de l'Eucharistie, caractérisées, ce qui n'est pas rare, par une verbosité faite de commentaires trop nombreux et trop longs, ne laissant pas parler le Mystère à travers le rite et les formules de la PARTIE FOI DE L'ÉGLISE DANS LE MYSTÈRE DE L'EUCHARISTIEMystère de la foi »28. Avec cette expression, le prêtre qui préside l'Eucharistie proclame les merveilles de la foi de l'Église dans le Seigneur ressuscité, réellement présent sous les espèces du pain et du vin, transformés par la grâce de l'Esprit Saint en Corps et en Sang du Seigneur connaît l'insistance du Magistère conciliaire sur l'Eucharistie comme centre et coeur de la vie de l'Église et, avant tout, comme Mystère de la foi, dessein de Dieu révélé en Jésus-Christ. Dieu qui se donne à nous, qui est avec nous, est un Don et un Mystère d'une richesse ineffable, un Don et un Mystère à redécouvrir en permanence. Le Mysterium fidei est Dieu qui se donne à nous, le Premier, le Dernier et le Vivant venu dans le temps. Le Seigneur Jésus est véritablement homme et véritablement Dieu parmi nous. Il est le Fils de Dieu, et le Fils de l' texte bien connu du Concile Vatican II répond à la question sur la foi et sur le mystère En réalité, le mystère de l'homme ne s'éclaire vraiment que dans le mystère du Verbe Incarné [...] Nouvel Adam, le Christ, dans la révélation même du mystère du Père et de son amour, manifeste pleinement l'homme à lui-même et lui découvre la sublimité de sa vocation » 49.Le mot mystère est repris trois fois, condensant la vérité sur le Christ et sur l'homme. Le mystère du Verbe, le mystère du Père et le mystère de l'homme ne restent pas des énigmes insolubles ; ils trouvent une réponse en Jésus-Christ, qui est vrai Dieu et vrai homme. En devenant véritablement l'un de nous, et en s'étant en quelque sorte uni Lui-même à tout homme » 50, il a permis, à tous ceux qui le désirent, de trouver le chemin menant au sens plénier de l'existence. Il ne s'est pas éloigné de l'humain, il a porté à sa pleine réalisation la vérité de la création, car Il a travaillé avec des mains d'homme, il a pensé avec une intelligence d'homme, il a agi avec une volonté d'homme, il a aimé avec un coeur d'homme » 51. Jean-Paul II avait repris ce texte dans sa première Encyclique Redemptor hominis, 52 pour en faire en quelque sorte le programme de l'Église, appelé à déduire, à partir de la vérité sur le Christ, la vérité sur l'homme qui se trouve dans l'Évangile Le fait et le Mystère de l'incarnation et de la mort et résurrection du Seigneur Jésus-Christ, qui permettent à l'homme de participer à la vie divine, sont présents dans l'Eucharistie, Pain de vie éternelle, car ils portent en eux la force pour vaincre la mort. Qui mange ma chair et boit mon sang aura la vie éternelle » Jn 6, 54. Aussi, la Résurrection est-elle la source pérenne de sens offerte à l' se trouve alors au centre de l'annonce diffusée par les chrétiens dans le monde depuis deux mille ans, selon laquelle Jésus, le Crucifié, était mort mais est ressuscité et nous, nous en sommes les témoins cf. 1 Co 15, 3-5.L'Eucharistie annonce la mort du Christ qui, dans tout ce qu'elle a de dramatique, peut être comprise par tous les hommes. Mais elle proclame aussi sa Résurrection, qui exige la foi et l'ouverture à accueillir Dieu dans notre vie. La foi est le nouveau style de vie qui naît de l'Eucharistie et qui porte en soi le sens dernier et définitif de l'attente de la venue du la foi, l'Eucharistie ne peut ni être célébrée, ni exister, ainsi que le rappelle le trinôme foi-liturgie-vie, si fréquent dans les plans pastoraux. Sans la foi, il n'est même pas question de parler du thème de la participation active à la Comme le rappelle le Catéchisme de l'Église catholique, en reprenant saint Irénée L'Eucharistie est le résumé et la somme de notre foi "Notre manière de penser s'accorde avec l'Eucharistie, et l'Eucharistie en retour confirme notre manière de penser" » 53. Comment ne pas voir ici la réalisation de cette alliance avec Dieu dont l'homme a besoin pour vivre, l'alliance de la foi ? Si vous ne croyez pas, vous ne vous maintiendrez pas » Is 7, 9b, dit le Seigneur. L'Eucharistie est l'Alliance nouvelle et éternelle, le pacte et le testament que Jésus a laissés dans le sacrement de son Corps et de son elle, en effet, l'Église tout entière exprime sa foi après avoir écouté la Parole, on professe la foi dans le Mystère eucharistique, révélation et don de Dieu lui-même dans Jésus, qui pousse les chrétiens à la donation pleine et parfaite d'eux-mêmes. Dans l'Eucharistie, surtout, la foi signifie reconnaître et accueillir Jésus-Christ comme dans une rencontre au cours de laquelle le fidèle est impliqué en totalité, à l'exemple de Marie, modèle de foi réalisée en Les réponses aux Lineamenta ne manquent pas de mettre en relief les caractéristiques de la foi comme conditions nécessaires à la célébration de l'Eucharistie. En elle se manifeste la primauté de la grâce de Dieu qui est toujours à l'origine de tout et qui par le don de l'Esprit Saint nous fait comprendre son action mystérieuse dans le sacrement qui change le pain et le vin en Corps et en Sang de Jésus et pour notre sanctification. Si on se rend à la Liturgie eucharistique sans croire à la grâce et sans, au moins, le désir d'être en état de grâce, il n'y a pas de participation adorante en esprit et en l'Eucharistie est proclamée la vérité de la Parole de Dieu révélée en Jésus, Verbe fait chair qui porte déjà en soi l'accomplissement ultime de l'histoire humaine. Si on se rend à la Liturgie eucharistique en porteur de doute au lieu d'une adhésion à la vérité, il n'y a pas de participation don de la liberté que le Créateur a offerte à sa créature fait que la foi est un acte libre d'adhésion à la personne de Jésus Chemin, Vérité et Vie cf. Jn 14, 6. Il se fait connaître dans la liturgie de l'Eucharistie mais, en même temps, il reste caché pour encourager la raison et l'intelligence du croyant à le chercher constamment jusqu'à ce qu'il le trouve présent dans la vie. C'est là l'action du Mystère auquel la liturgie conduit toujours plus profondément. Les Pères l'appelaient réalise et complète la foi, comme le déclarent les apôtres Jacques et Paul cf. Jc 2, 14 et suiv. ; Rm 13, 10 ; Ga 5, 6. La foi change le coeur du croyant, elle le convertit et l'ouvre à l'amour. S'ils sont accompagnés de l'espérance, la foi et l'amour fondent l'essence du chrétien. L'Eucharistie est le sacrement de l'amour qui ouvre l'homme à l'amour et lui fait trouver son origine et sa raison d'être. Sans agapè, pas de vie dans l' ces caractéristiques entraînent la participation à s'exprimer éminemment dans l'obéissance à la volonté de Dieu, conformément à la demande de la prière du Notre Père, en vue de la plénitude de la Communion. Il est certain que l'on peut participer à la Messe tout en n'étant pas dans les conditions nécessaires pour recevoir la Communion, mais il faut toujours nourrir le désir et la volonté de satisfaire ce besoin le plus tôt La communion avec le Christ et avec l'Église rend manifeste que la dimension personnelle de la foi tend en permanence vers la dimension ecclésiale, tout comme le fait la liturgie dès l'instant de la profession de foi baptismale. C'est pourquoi, sans Baptême, il est impossible d'accéder à l'Eucharistie, qui présuppose la foi. Ainsi, si la grâce du Baptême est perdue avec le péché, le retour à l'Eucharistie exige le baptême laborieux » qu'est la d'accéder à l'Eucharistie, il est nécessaire de renouveler sa profession de foi, ce lien incontournable qui atteste la communion de chaque Église particulière avec toutes les autres Églises de par le monde et, en premier lieu, avec l'Église de Rome et son évêque, principe nécessaire de l'unité. Il en est de même dans l'Anaphore, lorsque sont proclamés les diptyques. Dans l'Eucharistie, nous manifestons notre foi personnelle et celle de l' participation à l'Eucharistie aiguise l'intelligence du mystère qui englobe l'homme et sa vie, et permet au chrétien de défendre sa foi devant des interprétations partielles ou erronées. Ce n'est pas un hasard si la liturgie fait intégralement partie de l'itinéraire de foi qui se déroule durant toute la sens global de la foi est visible surtout dans le témoignage des martyrs, qui ont accepté librement la mort qui leur est infligée en raison de la haine envers leur foi, souvent pendant ou immédiatement après la Célébration eucharistique. Ils étaient certains d'être dans la vérité et d'avoir la vie en suivant le Christ qui s'est offert librement, laissant dans l'Eucharistie le mémorial de son sacrifice. Dans le martyre, elle se manifeste véritablement de façon éminente en tant que fons et culmen de la vie et de la mission de l'Église, comme cela se produit dans nombre d'Églises qui subissent des persécutions ouvertes ou À partir des réponses aux Lineamenta, on relève généralement une certaine diminution de la perception du Mystère célébré. Le Don et le Mystère de l'Eucharistie ne sont pas toujours perçus en plénitude. On constate, en tous cas, des nuances en vertu des contextes culturels différents. Par exemple, dans les pays où règne un climat général de paix et de prospérité - principalement les pays occidentaux -, le Mystère eucharistique est vu par beaucoup comme l'accomplissement de la fête prescrite et comme un repas fraternel. Par contre, dans les pays déchirés par la guerre et les différents problèmes de l'existence, on peut remarquer une compréhension plus profonde du Mystère eucharistique dans son intégralité, c'est-à-dire également dans la dimension sacrificatoire. Célébré sur l'autel sans effusion de sang, le Mystère pascal confère un sens spirituel très profond aux souffrances des chrétiens catholiques de ces pays, en les aidant à accepter celles-ci dans la participation au Mystère de la mort et de la résurrection de Notre Seigneur réponses venant de l'Église qui est en Afrique font allusion au fait que l'idée de sacrifice est un élément constitutif des cultures de ce continent et que donc, si cette conception est élevée de façon appropriée après avoir été purifiée de tout élément étranger à l'Évangile, elle est souvent pastoralement utilisée dans la catéchèse pour mieux faire comprendre la dimension sacrificatoire de l' catéchèse met en évidence la difficulté de conserver à la fois le caractère sacrificatoire et celui de vie en commun, l'accent retombant très souvent sur ce dernier affronter ces situations pastorales, de nombreuses réponses aux Lineamenta souhaitent que soit efficacement et fidèlement appliquée la réforme liturgique rétablissant l'équilibre entre les différentes dimensions de l'Eucharistie. En cas de nécessité, quelque retouche aux normes liturgiques pourrait être envisagée. Il est en même temps suggéré de promouvoir une catéchèse adéquate à tous les niveaux, pour mieux faire comprendre que, dans l'Eucharistie, se renouvelle le Mystère pascal et qu'elle est le sacrifice de louange et de communion qui assure la croissance de la Il n'existe aucun doute quant aux effets importants de la réforme liturgique réalisée suivant l'esprit du Concile Vatican II. En effet, la liturgie post-conciliaire a beaucoup favorisé la participation active, consciente et féconde des fidèles au Saint Sacrifice de l'autel 54.Toutefois, les réponses parvenues d'un nombre relativement important de pays mettent en évidence, aussi bien dans le clergé que chez les fidèles, des lacunes et des ombres dans la pratique de la Célébration eucharistique, qui semblent avoir leur origine dans un sens affaibli du sacré à propos du Sacrement. La sauvegarde de ce sens du sacré dépend fondamentalement de la conscience que l'Eucharistie est un Don et un Mystère, pour la mémoire de laquelle sont nécessaires des signes et des mots correspondant à la nature souvent dans les réponses aux Lineamenta sont signalés des actes qui portent atteinte au sens du sacré. Par exemple la négligence dans l'utilisation des ornements liturgiques appropriés de la part du célébrant et des ministres, ainsi que le manque de décence dans la mise vestimentaire des personnes participant à la Messe ; la ressemblance de certains chants utilisés pendant la Célébration, avec des chansons profanes ; le consentement tacite dans l'élimination de certains gestes liturgiques parce que considérés comme trop traditionnels, tels que la génuflexion devant le Très Saint Sacrement ; une distribution impropre de la Communion dans la main, en-dehors de toute catéchèse adéquate ; des attitudes peu respectueuses avant, pendant et après la célébration de la Sainte Messe, non seulement chez les laïcs, mais aussi chez le célébrant lui-même ; la médiocre qualité architecturale et artistique de certains édifices sacrés ainsi que des objets destinés au culte ; des cas de syncrétisme dus à une inculturation inconsidérée des formes liturgiques, mêlées à des éléments d'autres ces réalités négatives, plus fréquentes dans la liturgie latine que dans les liturgies orientales, ne doivent pas créer de faux alarmismes, car elles sont limitées. Cependant, elles doivent provoquer une réflexion profonde et sincère en vue de leur élimination et faire en sorte que les Liturgies Eucharistiques deviennent des lieux de louange, de prière, de communion, d'écoute, de silence et d'adoration, dans le respect du mystère de Dieu qui se révèle dans le Christ, sous la forme du Pain et du Vin, et dans la joie respectueuse de se sentir membre d'une communauté de fidèles réconciliés avec Dieu le Père, dans la grâce de l'Esprit Saint. L'Eucharistie est le point le plus sacré et élevé de la prière. Elle est la grande prière. Chaque fois en effet que vous mangez ce pain et que vous buvez à cette coupe, vous annoncez la mort du Seigneur, jusqu'à ce qu'il vienne. » 1 Co 11, 2635. Dans chaque Célébration eucharistique est renouvelé le Mystère pascal de la mort et de la résurrection du Seigneur Jésus-Christ, Pain rompu pour la vie du monde et Sang versé pour la rédemption des hommes et la libération du cosmos cf. Rm 8, 19-23.Le thème synodal doit faire à nouveau découvrir le Mystère pascal de Jésus comme Mystère du salut, dont jaillissent la vie et la mission de l'Église. L'Eucharistie se révèle comme le Don le Seigneur se donne lui-même, c'est Dieu avec nous. L'Eucharistie, c'est sa Personne et sa vie pour nous. Avec l'Eucharistie, le Seigneur exerce la mission sacerdotale, prophétique et royale. C'est bien vrai ! Le Seigneur est ressuscité et est apparu à Simon ! » Lc 24, 34, disaient les Apôtres et les disciples. Saint Paul exhorte Timothée Souviens-toi de Jésus-Christ, ressuscité d'entre les morts » 2 Tm 2, 8. À propos justement du témoignage apostolique, saint Jean Chrysostome observe Aussi, il est évident que s'ils ne l'avaient pas vu ressuscité et s'ils n'avaient pas eu une preuve indéniable de sa puissance, ils ne se seraient pas exposés à tant de dangers » 55.Dans un certain sens, l'homme est capable de tout vouloir, mais il n'a en son pouvoir que ce qu'il réussit à concrétiser. La mort et ce qui la précède, tout comme la maladie et la souffrance, indiquent la limite intrinsèque de la liberté de choix qui est celle de l'homme. Avec la Résurrection, Jésus instaure dans l'histoire de l'humanité la graine de l'espérance définitive la victoire sur la mort. En fin de compte, c'est là le sommet de la révélation qu'il réalise. La mort est vaincue parce que le péché a été détruit et que l'homme a été réconcilié avec Dieu, mais aussi parce que la vie a été rendue et est donnée, pour l'éternité, à ceux qui croient dans le Christ. Le signe concret de cette espérance, c'est le Seigneur Jésus qui le donne, à travers sa volonté que l'Église soit son Corps mystique. En effet, les croyants sont morts et ressuscités avec le Christ cf. Rm 6, 1-11.36. Il convient d'expliquer le nom de l'Eucharistie et d'en approfondir le contenu si l'on veut que soit compris le culte Catéchisme de l'Église catholique énonce les noms par lequel ce Sacrement est appelé en premier lieu, Eucharistie 56, puis Repas du Seigneur, aussi bien comme commémoration du repas pascal qu'il a célébré que comme anticipation du repas des noces de l'Agneau dans la Jérusalem céleste ; fraction du pain, rite qui souligne le partage de la communion à un seul Corps et qui fonde la Synaxis ou Assemblée Eucharistique, expression visible de l'Église ; Mémorial de la passion et de la résurrection ; Saint Sacrifice, parce qu'il actualise l'unique sacrifice du Christ Sauveur ; Sainte et Divine Liturgie, S aints Mystères, Très Saint Sacrement, Choses Saintes, Remède d'immortalité, Viatique, Sainte Messe, pour souligner la dimension est important de faire comprendre le sens de ces mots, sans en omettre aucun, si l'on veut que la catéchèse soit complète, et la condition d'une participation véritablement consciente à la Dans les réponses et les observations aux Lineamenta, on constate une exigence répandue d'approfondir la nature sacrificatoire de l'Eucharistie et la demande d'exposer cette vérité de notre foi avec toujours plus clarté, en conformité au récent Magistère de l' Concile Vatican II avait déjà promu la réflexion théologique sur le sens du sacrifice de Jésus, en tant qu'offrande pleine, libre et gratuite à Dieu le Père pour le salut du monde. Parmi les nombreux textes qui mentionnent cet aspect, il faut accorder une attention particulière à celui qui, dans la Constitution dogmatique Lumen gentium, concerne l'exercice du sacerdoce ministériel Les prêtres [...] exercent leur fonction sacrée [lorsque] tenant la place du Christ et proclamant son Mystère, ils joignent les prières des fidèles au sacrifice de leur Chef et, dans le sacrifice de la messe, ils rendent présent à nouveau et appliquent jusqu'à la venue du Sauveur cf. 1 Co 11, 26 l'unique sacrifice du Nouveau Testament, celui du Christ, qui s'est offert une fois pour toutes au Père commun comme victime immaculée cf. He 9, 11-28 » 57.À ce propos, le Catéchisme de l'Église catholique 58 présente une sous-partie intitulée le sacrifice sacramentel action de grâce, mémorial, présence dont il ressort que le nom principal, qui englobe tous les autres, est sacrifice sacramentel ; c'est-à-dire la mort du Christ pour nous sauver du péché par son sacrifice, ce qui est rendu possible à chacun à travers le sacrement. Aussi l'action de grâce est-elle rendue pour le sacrifice, le mémorial de son sacrifice, la présence de son sacrifice dans le corps donné et dans le sang versé. L'action de grâce est adressée à Dieu pour la création et pour le salut du l'Eucharistie de cette façon permet de dépasser la dialectique entre le sacrifice et la rencontre. En effet, si le deuxième mot est compris comme le synonyme de repas, il inclut le sacrifice du fait qu'il s'agit du repas de l'Agneau immolé ; s'il est compris comme le synonyme de communion, il manifeste la fin ou le sommet de l' Ecclesia de Eucharistia, sur le Sacrifice eucharistique 59, enseigne que l'Église présente à nouveau le sacrifice du Christ sous forme d'intercession également, parce que le Fils lui-même s'est offert dans sa chair, et que de ce fait il est médiateur entre l'homme et le Père. L'Église du Christ est unie à cette offrande dans l'Anaphore, ou Prière Eucharistique. Bien que sans effusion de sang, cette offrande n'est pas nouvelle elle est la même que celle accomplie sur la Croix. C'est dans ce sens que doit être lu le rappel de l'Encyclique La Messe rend présent le sacrifice de la Croix, elle ne s'y ajoute pas et elle ne le multiplie pas » 60. Le fait d'affirmer que cela se produit à cause de l'amour sacrificatoire du Seigneur sert à reprendre ce qui est dit dans l' L'incarnation, la mort et résurrection, l'Ascension et la Pentecôte sont des événements qui se sont réellement produits et ils permettent de comprendre que la présence permanente et substantielle du Seigneur dans le sacrement n'est pas simplement une typologie ou une métaphore. Au contraire, si le sacrement est présenté seulement comme un symbole de la présence du Christ, c'est parce qu'existe alors le doute que Dieu puisse intervenir sur des réalités matérielles. Aussi, en se situant dans le contexte des autres modes possibles de présence, le Mystère pascal permet de saisir la nature de la présence eucharistique, donnée par la transformation des espèces, c'est-à-dire par la transsubstantiation. Le pain devient le Corps donné, rompu pour notre salut ; Corpus Christi salva me ; le vin devient le Sang versé, surabondance de délices divins Sanguis Christi, inebria me 61. Dépasser l'écart entre la pauvreté des espèces sacramentelles et Jésus-Christ qui se donne véritablement et substantiellement, permet à l'Eucharistie de semer dans le monde le germe de l'histoire nouvelle 62. Le Mystère pascal confirme la condescendance de Dieu et la kenosis du Fils, en présence de la transcendance absolue de la les mots de Jésus Prenez et mangez » indiquent-ils avant tout le don qu'il nous fait de soi. Deuxièmement, ils portent en eux la fraternité de la table, l'unité de la communauté de l'Église, l'engagement à partager le pain avec ceux qui n'en ont pas. L'ensemble génère l'adoration, c'est-à-dire la reconnaissance permanente du Seigneur qui accompagne le chemin du Peuple de transsubstantiation se produit dans la consécration du pain et du vin. À ce sujet, les réponses recommandent d'expliquer la théologie de la consécration à la lumière des traditions ecclésiales d'Orient et d'Occident, en particulier à propos de la consécration en tant qu'imitation du Seigneur dans ce qu'il a fait et ordonné dans la Cène, et de l'invocation de l'Esprit Saint dans l'épiclèse. Une théologie plus claire de la consécration pourrait être très utile pour le dialogue oecuménique avec les Églises orientales avec lesquelles il n'y a pas encore de pleine communion. Cette clarté serait également utile pour éliminer certaines ombres signalées par les réponses aux Lineamenta comme, par exemple l'emploi d'hosties confectionnées avec du levain et autres ingrédients ; la célébration avec du pain commun ; l'improvisation de la Prière Eucharistique, la récitation d'une partie ou de toute cette prière par les fidèles, à la demande insistante du célébrant ; la fractio panis au moment de la réelle39. C'est le Seigneur lui-même qui a voulu être présent dans le sacrement pour être près de l'homme et le nourrir de son Corps et pour rester au sein de la communauté ecclésiale. L'homme répond par sa foi dans la présence réelle et substantielle, comme cela est rappelé dans certaines réponses, sur la base des Encycliques Ecclesia de Eucharistia et Mysterium fidei. En même temps que la foi en la présence du Christ dans le sacrement, d'autres aspects doivent aussi être rappelés le sens du mystère et les attitudes qui l'expriment, la place du tabernacle, la solennité de la célébration, la valeur eschatologique, c'est-à-dire le sacrement comme gage de la gloire ; en effet, celui-ci est aussi anticipation de la réalité dernière et éternelle pendant le pèlerinage vers la maison du Père céleste, comme cela est manifesté, par exemple, dans l'attente nuptiale des personnes sa Lettre apostolique Mane nobiscum Domine pour l'Année de l'Eucharistie, Jean-Paul II proposait cette synthèse de la doctrine de la présence du Christ vivant dans son Église Toutes ces dimensions de l'Eucharistie se rejoignent dans un aspect qui, plus que tous les autres, met notre foi à l'épreuve, à savoir celui du mystère de la présence réelle ». Avec toute la tradition de l'Église, nous croyons que, sous les espèces eucharistiques, Jésus est réellement présent. Il s'agit d'une présence qui - comme l'a si bien dit le Pape Paul VI - est dite réelle » non par exclusion, comme si les autres formes de présence n'étaient pas réelles, mais par antonomase, car, en vertu de cette présence, le Christ tout entier se rend substantiellement présent dans la réalité de son corps et de son sang. C'est pourquoi la foi nous demande de nous tenir devant l'Eucharistie avec la conscience que nous sommes devant le Christ lui-même. C'est sa présence même qui donne à toutes les autres dimensions - repas, mémorial de la Pâque, anticipation eschatologique - une signification qui va bien au-delà d'un pur symbolisme. L'Eucharistie est mystère de présence, par lequel se réalise de manière éminente la promesse de Jésus de rester avec nous jusqu'à la fin du monde » 63.Cette citation affirme la donnée doctrinale rappelée dans diverses réponses aux Lineamenta Celui qui réside secrètement dans le Sacrement est le Médiateur rempli de majesté entre Dieu et l'homme, le Grand Prêtre souverain, le Maître divin, le Juge des vivants et des morts, le Dieu-Homme, la Parole incarnée, Celui qui renferme de façon mystérieuse tous les fidèles dans la grande communauté de l'Église. C'est ainsi qu'il se présente dans la Cependant, à partir de certaines réponses aux Lineamenta, il ressort que parfois sont diffusées des déclarations contraires à la transsubstantiation et à la présence réelle, comprise seulement en tant que symbole, et que certains comportements manifestent cette conviction de façon implicite. Comme de nombreuses réponses le font remarquer, il semble quelquefois que, dans la liturgie, certains agissent comme animateurs devant attirer l'attention du public sur leur propre personne, plutôt qu'en serviteurs du Christ appelés à conduire les fidèles à s'unir à lui 64. Bien évidemment tout cela a une répercussion négative sur le peuple et risque ainsi de troubler sa compréhension et sa foi dans la présence réelle du Christ dans le la tradition de l'Église, un véritable langage des gestes liturgiques s'est créé dans le but d'exprimer la foi authentique dans la présence réelle du Christ dans l'Eucharistie comme, par exemple, la purification méticuleuse des vases sacrés après la Communion ou lorsque l'hostie tombe sur le sol, la génuflexion devant le tabernacle, l'emploi des plateaux de Communion, le renouvellement régulier des hosties conservées dans le tabernacle, le rangement de la clef du tabernacle en un lieu sûr, l'attitude correcte et le recueillement du célébrant conformément au caractère transcendant et divin du Sacrement. Omettre ou négliger ces signes sacrés, qui recèlent un sens plus profond et plus vaste par rapport à leur aspect extérieur, ne contribue certainement pas à conserver une foi forte dans la présence réelle du Christ dans le Sacrement. Aussi, dans les réponses il est recommandé que les signes et les symboles exprimant la foi dans la présence réelle soient l'objet d'une mystagogie et d'une catéchèse liturgique En outre, il ne faut pas oublier que l'expression de la foi en la présence réelle du Seigneur mort et ressuscité dans le Très Saint Sacrement culmine dans l'Adoration eucharistique, tradition qui, dans l'Église latine, a des racines profondes. Comme le soulignent avec justesse de nombreuses réponses aux Lineamenta, cette pratique ne devrait pas être présentée en discontinuité avec la Célébration eucharistique, mais comme sa prolongation naturelle. Ces mêmes réponses indiquent que, dans certaines Églises particulières, on constate un réveil de l'Adoration eucharistique, qui doit, dans tous les cas, se dérouler dignement et position du tabernacle aussi dans un lieu aisément visible est une autre façon de mettre en évidence la foi en la présence du Christ dans le Très Saint Sacrement. À ce propos, les réponses aux Lineamenta demandent une réflexion plus approfondie sur le juste emplacement du tabernacle dans les églises, conformément aux dispositions canoniques 65. Vérification pourrait être faite de ce que le déplacement du tabernacle du centre du sanctuaire en un lieu écarté et dépourvu de solennité, dans une chapelle isolée, ou encore celui du siège du célébrant installé dans une position centrale ou devant lui - comme cela a été réalisé dans de nombreuses adaptations d'églises anciennes ou dans celles de nouvelle construction - ne soient pas, d'une manière ou d'une autre, à l'origine de la diminution de la foi en la présence ressort aussi des réponses que, là où des instructions ont été données en vue de la construction et de la restructuration des églises, en insistant particulièrement sur la place du tabernacle, afin que celui-ci exprime la conscience de la présence réelle, des résultats positifs ont été atteints, comme la croissance de la foi et de l'adoration. Les églises doivent rester des lieux de prière et d'adoration, et non devenir des musées. Cela vaut aussi pour les cathédrales et les basiliques d'une valeur historique et artistique PARTIE L'EUCHARISTIE DANS LA VIE DE L'ÉGLISE Et voici que je suis avec vous pour toujours jusqu'à la fin du monde. » Mt 28, 30 Nous te rendons grâce car tu nous as choisis pour servir en ta présence. » 6642. La célébration de la Sainte Messe commence avec la reconnaissance que Dieu est présent là où deux personnes ou plus sont réunies en son nom, et que nous nous trouvons devant lui. Lorsque nous participons à la Messe, nous devons avoir conscience de nous trouver à la source de la grâce Nos chants n'ajoutent rien à ce que tu es, mais ils nous rapprochent de toi » 67. Dans la liturgie, l'homme ne se regarde pas lui-même, il regarde n'est pas notre louange qui fait l'Eucharistie, mais l'action de Dieu. L'Eucharistie est au centre de la liturgie cosmique où la Trinité est présente, éternellement adorée par Marie et par les anges qui servent Dieu, qui nous offrent un modèle de service. Le Dieu Un et Trine est aussi adoré par les saints et les justes qui jouissent de sa vision bienheureuse et intercèdent pour nous, tout comme par les âmes des fidèles qui se purifient dans l'attente de voir Dieu. C'est ici que l'Église se manifeste en tant que famille de Dieu, ainsi que l'enseigne le Concile Vatican II et, récemment, l'Exhortation apostolique post-synodale Ecclesia in Africa 68.Le culte rendu au Seigneur et aux saints a son centre dans le Mystère pascal Dans les anniversaires des saints, l'Église proclame le Mystère pascal en ces saints qui ont souffert avec le Christ et sont glorifiés avec lui »69. Cette liturgie de communion, qui unit le ciel et la terre, est célébrée pour le salut de tous les hommes, et également de ceux qui ne croient pas. Rappeler la liturgie céleste ne veut pas dire se détacher de celle qui est terrestre, mais vouloir saisir dans celle-ci la dimension itinérante et La célébration de l'Eucharistie a une structure et des éléments propres exposés dans la Présentation générale du Missel romain et dans l'Instruction pour l'application des prescriptions liturgiques du Code des Canons des Églises orientales, en particulier dans la tradition byzantine, la plus répandue dans les Églises orientales catholiques, mais aussi dans les autres traditions. Il faut que soit réaffirmé que la célébration de l'Eucharistie nécessite que le prêtre et les ministres observent avec humilité ces normes faciliter le respect et la vénération dus à l'Eucharistie, il est souhaitable surtout que les ministres se préparent par la prière à la célébration du Sacrifice eucharistique - au cours duquel le Seigneur devient présent entre leurs mains - et qu'ensuite ils rendent grâce à Dieu 70.Hélas, comme certaines réponses le signalent, ces temps réservés à la préparation et à l'action de grâce ne sont pas toujours observés. Pourtant, force est de reconnaître que nombreux sont les évêques, les prêtres, les diacres et les laïcs qui louent le Seigneur et lui rendent grâce, en en tirant un profit spirituel certain. À ce sujet, il ne faut pas négliger l'appel insistant lancé par un grand nombre de réponses, à se préparer à la Célébration par le silence et la prière, en puisant aux vénérables traditions du Pour aider à créer cet esprit de prière, seront utiles non seulement la conscience, chez le célébrant, du grand Mystère qu'il va accomplir, mais aussi l'usage de certains signes comme l'encens, symbole de la prière qui s'élève à Dieu, selon les paroles du Psaume Que monte ma prière, en encens devant ta face, les mains que j'élève, en offrande du soir »Ps 140, 2.Un minimum d'assistance et de collaboration de la part des laïcs pour célébrer dignement les Saints Mystères contribue également à créer un climat de sérénité approprié pour la Liturgie eucharistique. Parfois, les célébrants remplissent aussi les fonctions de cérémoniaires, réprimandent les personnes, donnent des ordres et se soucient de tout, même dans la phase préparatoire de la Célébration eucharistique. Le prêtre aurait au contraire besoin de l'assistance de lecteurs, d'acolytes, de ministres, de laïcs afin de pouvoir se concentrer sur les Mystères sacrés qu'il célèbre, transmettant cette attitude de paix et de recueillement à toute l'assemblée réunie autour de l'autel du Seigneur. Ainsi, de nombreuses réponses proposent de renforcer la collaboration des laïcs convenablement préparés et de réintroduire le service des hostiaires, des laïcs disponibles surtout à l'accueil des fidèles dans l'église, afin que l'ordre soit respecté dans la Célébration eucharistique, et de veiller à ce que la Communion ne soit pas distribuée à des personnes Le chant d'entrée, le signe de croix, le salut, l'hymne du Gloria lorsqu'il est prévu, dans le rite romain ; les antiennes, les litanies, l'hymne Unigenito, dans le rite byzantin et dans d'autres rites tels que l'ambrosien, le mozarabe et les anciens rites orientaux, servent à préparer les fidèles à la conscience de se trouver en présence de Dieu, et ce avant d'écouter sa Parole et de lui rendre grâce avec l'Eucharistie. L'acte pénitentiel en particulier rappelle l'attitude nécessaire pour célébrer les Saints Mystères celle du publicain qui reconnaît humblement d'être pécheur. Tout en n'ayant pas valeur de sacrement, il rappelle le lien indissoluble entre la Pénitence et l'Eucharistie ; ce lien est particulièrement observé dans les Églises orientales catholiques. Et lorsqu'il est remplacé par l'aspersion d'eau bénite, il renvoie au Baptême, principe de vie nouvelle, par lequel nous avons renoncé aux oeuvres du Malin. Aussi, dès le début, il nous est rappelé que pour aller communier, nous devons être purifiés par la pénitence, libres de toute dispute et division, qui sont contraires au signe de l'unité qu'est l'Eucharistie. Dans la catéchèse, il est important d'illustrer ces aspects et, en particulier, de clarifier le fait que l'acte pénitentiel ne remet pas les péchés graves, pour lesquels il est nécessaire d'accéder au sacrement de la Les lectures bibliques, le Psaume responsorial, l'acclamation avant l'Évangile, l'homélie et la profession de foi constituent la Liturgie de la Parole. Dieu nous a parlé par l'intermédiaire de son Fils, sa Parole incarnée. La Parole divine est unique, et puisqu'elle actualise ce qu'elle proclame, elle devient en même temps le Pain de vie, signe accompli par Jésus-Christ. Reprenant le récit d'Emmaüs, le Pape Jean-Paul II montrait le lien inséparable qui existe entre l'autel de la Parole et celui de l'Eucharistie 71. C'est pourquoi, en union avec la Liturgie eucharistique, celle de la Parole qualifie la Célébration comme un acte de culte unique, qui n'admet aucune liturgie de la Parole nous relie à la révélation que Dieu a faite dans l'Ancien Testament. L'immense richesse de la présence puissante de Dieu, qui fut la gloire du Peuple élu d'Israël, est venue faire partie de la liturgie catholique, éclairée par la lumière du Verbe incarné, mort et ressuscité pour tous les outre, comme le rappelle le Concile Vatican II, la révélation de Jésus va au-delà de la codification du texte des Écritures qui ne l'exprime pas en totalité 72. Sa parole reste vivante dans la vie de l'Église, qui la transmet au cours des siècles, la rendant accessible dans le signe sacramentel. L'annonce faite par Jésus n'est pas séparée de sa présence dans le sacrement, et cela crée une unité jamais réalisée auparavant, et jamais réitérée par la incarnation, sa passion, sa mort et sa résurrection constituent une parole et un événement à voir et à contempler. La parole renvoie à l'événement. Le Mystère eucharistique accompagnera pour toujours la vie de l'Église comme synthèse de parole et d'événement, engendrant la contemplation. Dans le rite romain et dans la Petite entrée byzantine, tout cela est rappelé par la vénération et l'honneur dont l'Évangéliaire est l'objet, comme l'entrée mystique du Verbe incarné et sa présence parmi l'assemblée des À ce propos, il a été relevé que la Parole de Dieu n'est pas toujours proclamée de façon adéquate. Il serait nécessaire d'améliorer le service des lecteurs pour transmettre aux fidèles toute la beauté du contenu et de la forme de la Parole que Dieu adresse à son peuple. En certains endroits, où prévaut l'habitude de lire deux lectures seulement les dimanches et fêtes d'obligation, on déplore le manque de connaissance des Lettres et des Actes des Apôtres. Il est opportun, pourtant, de rappeler que ces lectures, qui se réfèrent à l'action de Dieu dans la communauté primitive, ne doivent pas être partie importante de la liturgie de la Parole est constituée par l'homélie, tenue par le ministre, afin d'aider les fidèles à placer leur coeur et leur esprit à l'écoute de la Parole de Dieu. Pour ce faire, le type d'homélie conseillé par un grand nombre est l'homélie mystagogique, qui permet d'introduire les fidèles dans les Mystères Sacrés en cours de célébration, selon les lectures proclamées, dans le but d'éclairer la vie de chacun grâce à la lumière de Jésus-Christ, en évitant toute allusion ou référence non appropriée ou ayant bien présents à l'esprit les passages des Saintes Écritures, on pourrait penser aux homélies thématiques qui, tout au long de l'année liturgique, peuvent présenter à nouveau les grands thèmes de la foi chrétienne le Credo ; le Notre Père ; la structure de la Sainte Messe ; les Dix Commandements, et d'autres encore. À ce sujet, il pourrait être fait usage du matériel élaboré par les Commissions compétentes des Conférences épiscopales ou des Synodes des Évêques des Églises orientales catholiques sui iuris, ou encore d'autres organismes spécialisés dans la pastorale. Dans les Églises orientales catholiques, on déplore des homélies sans aucun lien avec les lectures de la liturgie, du fait que tous les ans les mêmes lectures se répètent aux mêmes Les réponses aux Lineamenta recommandent que la Présentation des dons serve surtout à appeler l'attention sur le pain et sur le vin, qui deviendront le Corps et le Sang du Seigneur. C'est sur eux que doit porter l'importance, avant les autres dons pour le culte et la charité, du fait que c'est pour eux que l'autel est préparé et orné. En outre, ces dons renvoient au grand Don d'amour, l'Eucharistie, qui imprime l'élan à la charité envers les plus pauvres et les rapport avec cet argument, il est nécessaire d'expliquer, par une catéchèse appropriée, l'importance de l'aumône pendant les Célébrations eucharistiques, celle qui est destinée aux pauvres et celle pour les besoins de l'Église. On verrait ainsi se créer et se développer la conscience de la dimension sociale de l'Eucharistie. Il faut renforcer cette conscience surtout dans les pays où l'Église ne peut exercer librement cette activité caritative. Les fidèles doivent être exhortés à aider ceux qui sont dans le La Présentation des dons est suivie de la Prière eucharistique qui, dans les différentes formes existant en Orient et en Occident, voit l'Église à la lumière du Mystère de la Trinité, avec son début, dans la création, son sommet, dans le Mystère Pascal, et son but ultime dans la récapitulation de tout dans le Christ à la fin des temps. C'est pour cela que le célébrant invite les fidèles à élever leurs coeurs vers le Seigneur. Le mot même d'Anaphore signifie élever les Dons et nous-mêmes au Père, nous adresser au Seigneur dont vient le l'épiclèse, l'Église supplie le Père d'envoyer l'Esprit Saint, pour qu'avec sa puissance il descende sur les Dons. Dans l'épiclèse qui suit la consécration dans la liturgie orientale, est accentué le lien entre l'Eucharistie et le Mystère de Pentecôte, effusion de l'Esprit sur la communauté rassemblée Seigneur, tout comme tu as envoyé ton Esprit Saint sur tes disciples saints et tes Apôtres purs et saints, envoie aussi sur nous ton Esprit Saint pour qu'il sanctifie notre âme, notre corps et notre esprit » 73. L'invocation à l'Esprit concerne tous ceux qui entendent communier afin qu'ils puissent avoir la force de se donner les uns aux autres, et de vivre selon le sacrement qu'ils sein de la Prière eucharistique, le récit de l'institution, avec les mots de Jésus sur le pain et sur le vin, occupe la place centrale c'est la consécration, moment solennel au cours duquel se réalise la présence réelle du Seigneur ressuscité sous les Espèces du Pain et du Vin. Elle garantit la continuité éternelle de l'Eucharistie, depuis le Christ jusqu'aux Apôtres et à leurs successeurs et collaborateurs, les évêques et les prêtres qui, de par le ministère hiérarchique, agissent au nom du Seigneur pour le bien de l' continuité s'exprime tout particulièrement dans l'intercession Souviens-toi, Seigneur, de ton Église répandue à travers le monde » 74. Ici, la célébration de l'Eucharistie montre qu'elle est un acte profond de l'Église dans son universalité, antérieur à toute autre distinction particulière et d'être répandue dans le monde, l'assemblée eucharistique, par les intercessions, entre dans la communion des saints, se projette vers le Royaume, mais est consciente qu'elle vit ici-bas. Aussi, dans la prière, elle n'oublie pas les difficultés qu'elle rencontre, les persécutions qu'elle supporte, les calamités naturelles, les guerres, et invoque surtout les dons de l'unité et de la l'Esprit qui imprime à la grande prière l'orientation intérieure vers le Seigneur Jésus pour que l'offrande soit portée par [son] ange en présence de [sa] gloire sur [son] autel céleste » 75 et que soit louée la Trinité per Ipsum, cum Ipso et in Ipso », avec le consentement du Peuple de Dieu qui proclame La Présentation générale du Missel romain recommande que reçoivent la Communion les fidèles bien préparés » 76. La bonne préparation naît du discernement que le Corps du Seigneur n'est pas un pain commun, mais un Pain de vie, qui attend tous ceux qui se sont réconciliés avec le Père. Tout comme le partage de l'autel entre les hommes présuppose la concorde, de même l'Eucharistie est le sacrement des réconciliés, au sens où elle est le sommet de l'itinéraire de réconciliation avec Dieu et avec l'Église à travers le sacrement de la Pénitence. De cette façon se manifeste la compassion du Christ pour le salut des âmes, qui est aussi la loi suprême de l'Église. Après que les fidèles aient été réconciliés au moyen de la Pénitence et après qu'ils aient retrouvé l'état de grâce, les rites de Communion constituent la préparation immédiate. Il conviendrait de souligner davantage l'importance de la grâce des sacrements comme un bien qui ne doit être refusé à personne dès que les conditions requises sont remplies 77, conditions déterminées avec précision dans les normes canoniques et liturgiques, sans en ajouter d' préparation à la Communion est exigée en vertu de la pureté nécessaire pour approcher le Seigneur. En effet, il revient à chacun de nous d'examiner si nous sommes dans de telles dispositions. À ce propos, une catéchèse appropriée sur le pouvoir qu'a l'Eucharistie d'effacer les péchés véniels peut être des plus opportunes. En fait, recevoir l'Eucharistie avec un coeur repenti nous obtient la grâce de l'Esprit Saint pour ne pas succomber aux tentations, mais aussi pour témoigner de la vie chrétienne, dans un milieu souvent défavorable. La prière du Notre Père aussi est une aide pour nous, du fait que par elle nous demandons la purification de nos péchés et la libération du Malin. L'échange de la paix également permet aux fidèles d'exprimer la communion ecclésiale et l'amour réciproque 78, tout en orientant vers une vérification de l'aptitude au pardon, une disposition dont l'importance n'est pas secondaire pour recevoir la Communion. Dans les liturgies orientales et dans la liturgie ambrosienne, avec le baiser de paix échangé à l'offertoire, c'est justement cet aspect qui est accentué, l'extinction de toute inimitié cf. Mt 5, 23-24. On fait observer de plusieurs côtés que le geste de paix est facultatif et qu'il ne devrait pas se superposer au geste suivant et central de la fractio panis, qui indique le Corps du Christ rompu pour plusieurs réponses, on peut lire qu'au moment de la distribution de la Communion le prêtre bénit les enfants ou les catéchumènes, qui ont précédemment été portés à sa connaissance et qui s'approchent de lui sans avoir fait leur première Communion. Dans certaines églises, la bénédiction est aussi impartie aux non-catholiques qui s'approchent de l'autel au moment de la Communion. Et c'est dans cette ligne aussi que, d'Asie, des suggestions sont avancées pour que soit pris en considération quelque signe en faveur des non-chrétiens au moment de la Communion, afin qu'ils ne se sentent pas exclus de la communauté de conclusion51. Après avoir reçu la Communion, il faut prier pour que le Mystère célébré porte ses fruits. L'un de ces premiers fruits est d'être l'antidote contre les chutes quotidiennes et les péchés mortels 79. Il faut prier, surtout, pour que notre foi et notre communion avec le Christ permettent de porter son Évangile en mission à travers le monde, dans tous les milieux où nous vivons, à travers le témoignage des oeuvres, pour que les hommes croient et glorifient le renvoi de l'Assemblée comprend un envoi en mission, que l'Église, soutenue par l'Eucharistie, précédée et accompagnée par l'exemple et l'intercession de Marie, réalise en évangélisant le monde contemporain. Le but de l'Eucharistie est de nous faire grandir dans l'amour du Christ et dans son désir d'apporter son Évangile à tous les Il faut être attentifs à l'ars celebrandi, afin de conduire les fidèles au culte authentique, à la révérence et à l'adoration. Les mains élevées du prêtre veulent indiquer la prière du pauvre et de l'humble Humblement, nous te demandons... », dit la Prière eucharistique 80. L'humilité de l'attitude et des mots est en accord avec le Christ, lui aussi doux et humble de coeur. Lui, doit grandir, et nous, nous devons nous abaisser. Pour que la célébration de l'Eucharistie exprime la foi catholique, il est recommandé qu'elle soit présidée par le prêtre avec humilité ; ce n'est qu'ainsi qu'elle pourra véritablement être mystagogique et contribuer à l'évangélisation. Normalement, dans les Prières Eucharistiques, on ne dit pas je », mais nous » ; et lorsque la première personne est employée dans les formules sacramentelles, le ministre parle pour la personne du Christ, et non en son nom réponses aux Lineamenta concernent le thème de la mystagogie, la comprenant comme une introduction au Mystère de la présence du Seigneur et mettant en relief qu'il faut aujourd'hui conduire l'homme à se rapprocher de Dieu, du fait qu'il vit dans un milieu où l'existence du Mystère semble être niée. La ligne maîtresse est indiquée par le Seigneur lui-même Je vous appelle amis, parce que tout ce que j'ai entendu de mon Père, je vous l'ai fait connaître » Jn 15, 15. Le Seigneur veut que nous allions vers lui, pour nous révéler le Mystère de la vie premier plan se situe la responsabilité de l'évêque à l'égard de l'Eucharistie, en tant que premier mystagogue. L'engagement en vue d'une participation consciente, pleine et active des fidèles à la Célébration eucharistique 81 est entièrement lié à la responsabilité particulière de l'évêque envers le Saint Sacrement, responsabilité qui vient du fait que le Seigneur l'a confiée aux Apôtres et que l'Église la transmet avec la même foi. Chaque Célébration eucharistique qui se tient dans un diocèse se déroule en communion avec l'évêque et dépend de son autorité 82. Il veille afin que les fidèles puissent participer à la Messe et que le sacrement soit célébré avec dignité et solennité, en éliminant les abus si besoin en est. C'est le sensus Ecclesiæ dans la célébration liturgique, qui transcende les situations spécifiques, les groupes et les cultures. En tant que primus mysteriorum Dei dispensator, l'évêque célèbre souvent la Sainte Messe dans la cathédrale, église-mère et coeur du diocèse, dont la liturgie doit constituer un exemple pour tout le Reste l'obligation de la Messe pro populo par l'évêque diocésain et le curé, avec l'application aux vivants et aux défunts 83. Pour des raisons théologiques et spirituelles, il est recommandé, en outre, que les prêtres célèbrent chaque jour l'Eucharistie. Et plus particulièrement, il est important de célébrer les défunts dont les âmes se trouvent au Purgatoire, en attente du jour bienheureux où elles pourront voir la Face de Dieu. Prier pour les défunts est un devoir de charité à leur égard. Pour ce qui est des intentions, plusieurs réponses mentionnent des abus, parmi lesquels le plus commun est l'accumulation dans les Messes dites pluri-intentionnelles ». À ce sujet, il est également suggéré de clarifier l'attitude à l'égard des intentions de messe. On constate en même temps que, dans certains pays, cette pratique a notablement diminué et presque disparu, alors que dans beaucoup d'autres les intentions de messe représentent le mode traditionnel, et souvent le seul, de subsistance du clergé. Il y a en outre des pays, où l'on peut noter le manque d'intentions, celles-ci provenant alors d'autres pays depuis des années, en tant que contribution valable à la communion ecclésiale et à la participation concrète à l'activité point de vue pastoral, il est tout aussi important de s'attacher à la formation des fidèles quant à la signification de l'application des Messes en suffrage des défunts qui, grâce à la rédemption du Christ et à la prière de toute l'Église, pourront être admis rapidement au Banquet de la vie éternelle. Ainsi, les intentions de Messes pour les défunts deviennent également une expression de foi dans la résurrection des morts, vérité solennellement professée dans le À propos du rapport entre la Sainte Messe et les célébrations de la Parole, nombre de réponses aux Lineamenta font observer que, dans certaines situations, les fidèles risquent de perdre progressivement le sens de la différence entre la Célébration eucharistique et les autres célébrations. Un tel problème au niveau pastoral se vérifie, par exemple, là où sont fréquents les services de Communion présidés par des diacres ou des ministres extraordinaires. Ce même risque incombe aux fidèles invités en certains endroits à participer à la liturgie de la Parole au lieu de se rendre à la Messe dans une paroisse il y a aussi des réponses qui transmettent le témoignage du service précieux assuré par les laïcs, adéquatement préparés, dans les célébrations de la Parole, avec et sans distribution de l'Eucharistie, là où se trouvent des communautés qui, en attendant que soit nommé un prêtre de façon stable, ne peuvent compter sur lui pour les Célébrations du dimanche. Dans ces cas, sous la conduite de l'évêque diocésain et des prêtres, il est possible, grâce à la collaboration des laïcs, de faire face aux besoins pastoraux des nombreuses communautés assoiffées de la Parole et du Pain de vie. Lorsque cette activité se déroule conformément aux orientations du Magistère en la matière 84, les résultats sont réconfortants et elle peut même donner naissance à des vocations sacerdotales au sein des familles de laïcs engagés dans ces services, ainsi que dans les communautés qui savent apprécier le service précieux du prêtre, ministre ordinaire de l' Dans ce contexte, émerge la question des excès dans les célébrations de la Parole qui remplacent la Sainte Messe, et qui risquent d'abaisser le culte chrétien à un service d'assemblée. D'ailleurs, il serait préférable d'assurer, comme dans les postes de mission, une catéchèse en attendant que l'Eucharistie puisse être célébrée par le prêtre. Pour indiquer cette réalité, dans certaines régions, une étole est placée sur l'autel ou sur le siège du célébrant. La prière pour les vocations garde vivant le désir d'une présence permanente du célébrant de l'Eucharistie. Le manque de prêtres, qui assume des dimensions préoccupantes dans certaines régions, devrait constituer un fort encouragement au réveil de l'activité missionnaire et de l'échange de dons entre les Églises réponses aux Lineamenta suggèrent que les fidèles désignés en tant que ministres extraordinaires de l'Eucharistie puissent participer à des sessions d'étude pour approfondir la doctrine eucharistique et les normes liturgiques. Un tel programme devrait aussi être inséré dans la formation permanente des outre, ces mêmes réponses mettent en avant la nécessité d'une explication claire sur la triple dimension sacerdotale, prophétique et royale, dans la distinction entre ministère ordonné et non ordonné. Serait alors mise en évidence l'identité du prêtre en tant que ministre des Mystères divins, mais aussi en même temps comme leur interprète, mystagogue et témoin. Enfin, pour surmonter une certaine confusion à propos du ministère ordonné dans l'Église, il est recommandé, entre autres, de promouvoir la connaissance des documents appropriés du Magistère, tels que l'Exhortation apostolique post-synodale Pastores dabo vobis sur le prêtre, signe du Christ Chef, Époux et Il faut être reconnaissant envers les fidèles laïcs, et en particulier envers les catéchistes, qui sont responsables de la préparation à la prière et à la Communion, surtout dans les cas où le manque de prêtres est un obstacle à la participation des fidèles à l'Eucharistie. Cependant, nombreuses sont les réponses aux Lineamenta qui signalent certaines pratiques tendant à voiler, chez les fidèles, la distinction essentielle entre le sacerdoce ministériel et le sacerdoce commun. Par exemple l'attitude de certains agents de la pastorale qui prennent en main la direction effective des paroisses et exercent, de facto, une sorte de présidence de l'Eucharistie, laissant au prêtre la latitude minimum pour en garantir la validité ; l'homélie tenue par des laïcs pendant la Sainte Messe ; l'habitude d'accorder la priorité aux ministres extraordinaires de l'Eucharistie lors de la distribution du Sacrement, tandis que les ministres ordinaires, en particulier le prêtre célébrant et les concélébrants, restent assis ; l'habitude qu'ont certains ministres extraordinaires de conserver le Très Saint Sacrement chez eux avant de l'apporter aux malades, ou bien l'autorisation accordée par le curé au parent d'un malade d'apporter le viatique à celui-ci. Avec les normes canoniques sur l'argument, les dispositions de l'Instruction Ecclesia de mysterio 85 devraient être prises en due considération pour informer les responsables de façon appropriée et pour assurer une célébration ecclésiale de l' des normes57. Les réponses aux Lineamenta au sujet du nouvel Ordo Missæ et de la Présentation générale du Missel romain qui énoncent les caractéristiques de la liturgie de l'Église universelle sont liées à la question de l' normes liturgiques peuvent être comprises comme l'accompagnement vers le Mystère. Les Pères post-apostoliques ont été les premiers à établir les normes et les canons, dans les célèbres Constitutiones et Didascaliæ. Ils devaient alors, d'une part, annoncer le Mystère révélé en Jésus, et de l'autre, contrer les concepts mystériques, allégoriques et ésotériques des d'un côté, les normes reconduisent au caractère apostolique de l'Eucharistie, de l'autre c'est surtout la sainteté de celle-ci qui exige de telles normes il faut s'approcher du Très Saint Sacrement avec le plus grand respect. On peut dire que c'est pour cela que les prêtres sont consacrés, ainsi que le rappelle l'allocution prononcée par l'évêque avant l'ordination vous aurez aussi à remplir, dans le Christ, la charge de sanctification. Par votre ministère, en effet, s'accomplira le sacrifice spirituel des fidèles, uni au sacrifice du Christ avec eux et par vos mains, il sera offert sur l'autel de manière non sanglante dans la célébration des Mystères. Ayez donc conscience de ce que vous faites ; imitez dans votre vie ce que vous accomplissez dans les rites en célébrant le mystère de la mort et de la résurrection du Seigneur, efforcez-vous de faire mourir en vous tout penchant au mal, et d'avancer sur le chemin de la vie nouvelle » 86. Certaines réponses font remarquer que la norme fondamentale qui doit être observée par l'évêque et le prêtre est d'aider les fidèles à entrer dans le Mystère de la personne du Plusieurs réponses aux Lineamenta mentionnent certaines des motivations portant à négliger les normes la connaissance insuffisante de l'histoire et du sens théologique des rites, le désir de nouveauté et le manque de confiance dans la capacité du rite de parler à l'homme avec le langage des signes. Certaines réponses considèrent que le non-respect des normes est dû à des défauts présumés, intrinsèques à la Présentation générale du Missel romain, et elles mentionnent, par exemple, les traductions inadéquates des textes liturgiques et le manque de précision dans les rubriques, qui laissent au célébrant la liberté d'improviser certaines parties. Elles signalent en particulier la nécessité de soigner minutieusement la traduction des textes liturgiques, en confiant ce travail délicat aux spécialistes sous la supervision des évêques, et avec l'approbation de la Congrégation du Saint-Siège compétente en la sont énoncées des orientations doctrinales ou des normes, il faut tenir compte d'un principe fondamental tout comme une surévaluation de la maturité des fidèles peut avoir contribué à créer des difficultés pratiques dans l'introduction de la réforme, de même il ne faut pas sous-estimer la psychologie populaire ou la capacité des fidèles d'accepter le rappel aux vérités L'ensemble des réponses aux Lineamenta est réuni dans le tableau suivant, se rapportant aux ombres existant dans la célébration de l' que l'on constate une certaine méfiance envers les rubriques liturgiques, d'autres sont inventées pour promouvoir des changements s'inspirant d'idéologies et de déviations théologiques. À ce sujet, de nombreuses initiatives de ce genre proviennent de mouvements et de groupes qui entendent renouveler la estime souvent que l'affirmation de normes universelles, communément soutenue par l'Église en tant qu'expression de la catholicité, est en contraste avec les célébrations liturgiques particulières de certains mouvements d'Église. À ce propos, une plus grande clarté est réclamée aux autorités compétentes de l'Église afin d'éviter les confusions possibles. Après l'introduction des langues vernaculaires, il faut que soit respectée la structure du rite, unique moyen pour souligner visiblement l'unité de l'Église catholique de tradition occidentale. Les fidèles sont très sensibles à d'éventuels changements arbitraires du certains cas, il est observé qu'un excès d'interventions porte à la manipulation de la Messe, et dans plusieurs cas il est arrivé que les textes liturgiques soient remplacés par des textes d'une autre nature. Il n'est pas rare qu'une telle attitude engendre des conflits entre le clergé et les laïcs, et parfois même entre les prêtres Afin de dissiper ces ombres, les mêmes réponses aux Lineamenta suggèrent certaines faut que soient promus un esprit renouvelé de prière, ainsi qu'un renforcement de la formation permanente du clergé, dans le but d'affermir une disposition d'adhésion humble à l'esprit et à la lettre des normes liturgiques afin de pouvoir rendre un véritable service au Peuple de Dieu, appelé à rendre grâce et à élever des prières à son Seigneur dans l'Esprit Saint, dans le cadre de la liturgie au mode d'intégration d'éléments des cultures locales dans les célébrations liturgiques, il est nécessaire d'étudier à fond les principes déjà connus et, éventuellement, émettre de nouvelles instructions, plus explicites et plus précises, à la lumière de la récente révision de la Présentation générale du Missel romain, et des Instructions Redemptionis sacramentum et Varietates legitimæ de la Congrégation pour le Culte Divin et la Discipline des faut que soit expliquée aux fidèles la portée de la foi eucharistique. Dans l'Eucharistie, les fidèles se nourrissent du Corps du Christ ressuscité. Le Seigneur ressuscité, vainqueur du péché et de la mort, dépasse les dimensions de l'espace et du temps, et se trouve réellement présent sous les Espèces du Pain et du Vin dans chaque Célébration eucharistique, de par le monde entier. Il s'agit donc du Corps du Seigneur glorifié, transformé, Pain des anges et de tous les hommes appelés à partager la vision béatifique, dans la communion des saints et dans l'adoration éternelle du Dieu Un et catéchèse appropriée doit éliminer les possibles conceptions magiques, superstitieuses ou spiritistes de l'Eucharistie. Cette catéchèse est particulièrement adaptée lors des Messes de guérison qui sont célébrées dans certains est urgent de se prémunir contre les sacrilèges des hosties consacrées, qui se déroulent lors de rites sataniques et de messes Rassemblé dans la maison du Seigneur, le Peuple de Dieu exprime son action de grâce et de louange par les mots, l'écoute, le silence et le réponses aux Lineamenta souhaitent que le chant exécuté pendant la Messe et pendant l'Adoration soit véritablement empreint de dignité. Il y est souligné la nécessité de s'assurer que les fidèles connaissent l'essentiel du répertoire du chant grégorien. Celui-ci est composé à la mesure de l'homme de tout temps et de tous lieux, et ce grâce à sa transparence, à sa discrétion, et à la souplesse de ses formes et de ses rythmes. Aussi est-il nécessaire de reconsidérer les chants actuellement en usage 87. Si la musique instrumentale et vocale ne possède pas à la fois le sens de la prière, celui de la dignité et celui de la beauté, elle se nie toute possibilité d'accéder au domaine du sacré et du religieux. Cela exige la bonté des formes, en tant qu'expression d'art authentique, en correspondance aux différents rites et à la capacité d'adaptation aux exigences légitimes tant de l'inculturation que de l'universalité. Le chant grégorien répond à toutes ces exigences et c'est pourquoi, comme l'a dit Jean-Paul II 88, il est le modèle d'où tirer inspiration. Aussi faut-il aider les musiciens et les poètes pour qu'ils composent de nouveaux chants, empreints d'un véritable contenu catéchétique sur le Mystère Pascal, sur le dimanche et sur l'Eucharistie, et rédigés selon les critères L'emploi des instruments de musique a fait lui aussi l'objet d'une attention particulière dans différentes réponses, en rappelant les orientations de la Constitution Sacrosanctum Concilium sur le sujet 89. À ce propos, la valeur de l'orgue dans la tradition latine a été relevée à maintes reprises, le son de cet instrument pouvant apporter de la solennité au culte et favoriser la contemplation. L'expérience faite de l'insertion d'autres instruments a été également reprise dans diverses réponses, avec des résultats positifs lorsque, avec le consentement de l'autorité ecclésiastique compétente, ceux-ci sont jugés aptes à être employés dans la sphère sacrée, en harmonie avec la dignité du temple, et efficaces pour l'édification des réponses, au contraire, déplorent la pauvreté des traductions des textes liturgiques et de nombre de textes musicaux en langue courante, traductions sans beauté aucune et parfois même ambiguës au niveau théologique, capables d'affaiblir la doctrine et la compréhension du sens de la prière. Une attention particulière est accordée, dans quelques réponses, à la musique et au chant durant les Messes pour les jeunes. À ce sujet, il est souligné l'importance d'éviter toute forme musicale qui n'invite pas à la prière, parce qu'assujettie à des règles d'usage profane. Certains musiciens font preuve d'une trop grande préoccupation pour la composition de nouveaux chants, succombant presque à une mentalité consumériste, sans se préoccuper de la qualité de la musique et du texte et en négligeant trop facilement un immense patrimoine artistique dont la valeur théologique et musicale a fait ses preuves dans la liturgie de l' est également recommandé que lors des rassemblements internationaux, au moins la Prière eucharistique soit proclamée en latin pour faciliter une participation adéquate des concélébrants et de tous ceux qui ne connaissent pas la langue du lieu, comme le suggère opportunément la Constitution sur la Sainte Liturgie Sacrosanctum Concilium 90.Il est toutefois réconfortant de constater que, dans certaines nations, existe une tradition solide de chants religieux propres à chaque période de l'année liturgique Avent, Noël, Carême, Pâques. Connus et chantés par les fidèles rassemblés, ces chants favorisent le recueillement et aident à vivre, avec une remarquable p articipation spirituelle, les célébrations du Mystère de la foi à l'occasion de chaque période liturgique. Il est à souhaiter que cette expérience positive puisse s'étendre à d'autres nations, et dynamiser les temps forts de l'année liturgique, en aidant les fidèles à en percevoir le message à travers la musique et les La fonction de l'art est aussi rappelée dans les Lineamenta. La dignité de tout ce qui touche à la célébration de l'Eucharistie manifeste la foi dans le Mystère et contribue efficacement à la garder vivante aussi bien chez les ministres que chez les fidèles. Une telle attitude peut être exprimée par un aménagement convenable du lieu sacré, ainsi que par l'emplacement approprié du tabernacle et du siège du célébrant, et dans l'attention à certains détails comme la propreté, les objets sacrés et les fleurs fraîches. En effet, ce que les fidèles écoutent, mais aussi ce qu'ils voient autour d'eux est très important pour leur formation à la doctrine eucharistique. Au contraire, toute négligence témoigne d'une faiblesse dans la tradition de l'Église a puisé dans la Bible la délimitation de l'aire réservée aux ministres cette distinction est un signe éloquent que c'est le Seigneur qui admet les ministres à son service, ceux-ci étant choisis par lui. Les églises orientales, avec la délimitation du sanctuaire, et les églises occidentales, avec le choeur, ont conservé cette distinction. Celle-ci veut attester que dans la liturgie se manifeste le Peuple de Dieu ordonné hiérarchiquement et disposé convenablement pour participer de façon active. L'autel est la partie la plus sainte du temple et il est surélevé pour indiquer que l'oeuvre de Dieu est supérieure à toutes les oeuvres de l'homme. Les nappes qui le recouvrent indiquent la pureté nécessaire pour accueillir Dieu. C'est à lui seul qu'il est consacré, comme le temple lui-même, et il ne peut être utilisé à d'autres Dans les réponses, on peut remarquer un certain souci quant à la destination assez fréquente des églises à des usages profanes, tels que concerts et activités théâtrales qui ne sont pas toujours d'inspiration religieuse. La liturgie de la consécration de l'église rappelle que la communauté offre le temple entièrement au Seigneur, et qu'il ne peut donc pas être destiné à des usages différents de celui pour lequel il a été phénomènes contraires à la tradition de l'Église sus-mentionnée ont été signalés, phénomènes qui voilent le sens du sacré et la transcendance du Mystère. Par exemple, après avoir été restructurées, beaucoup de nouvelles églises et certaines églises anciennes aussi mettent en évidence, comme critère fondamental du projet architectural, la proximité des fidèles de l'autel, pour que ceux-ci puissent voir aisément la cérémonie qui s'y déroule et que s'instaure une plus grande communication entre le célébrant et l'assemblée. La tendance à déplacer aussi l'autel vers le lieu destiné aux fidèles, éliminant ainsi le choeur par ce procédé, dérive du même concept. De la sorte, on gagne en communication, mais on ne sauvegarde pas toujours suffisamment le sens du sacré, qui est lui aussi un élément essentiel des célébrations réponses montrent certains signes encourageants. Conformément aux lignes de la Présentation générale du Missel romain, diverses initiatives ont été prises pour que l'espace sacré des églises déjà existantes ou de celles en construction constitue un vrai lieu de prière et d'adoration, où l'art et l'iconographie deviennent des instruments au service de la liturgie. Ainsi, par exemple, dans certaines églises des prie-Dieu ont été réintroduits, et a été réinstaurée parmi les fidèles la pratique de s'agenouiller pendant la Prière eucharistique ; là où il n'était pas assez visible, le tabernacle a de nouveau été placé dans le sanctuaire ou en un lieu plus visible ; les nouveaux projets d'églises accordent davantage d'attention à l'art, à la décoration, aux objets et aux vêtements destinés au culte. On cherche ainsi à harmoniser l'espace rapproché entre le célébrant et le peuple et le caractère sacré du Mystère de Dieu à la fois présent et transcendant. Sanctifiez dans vos coeurs le Seigneur Christ, toujours prêts à la défense contre quiconque vous demande raison de l'espérance qui est en vous. » 1 P 3, 1565. L'adoration est l'attitude appropriée du célébrant et de l'assemblée liturgique devant le Dieu Tout-puissant qui se rend réellement présent dans le Sacrement de l'Eucharistie. Il n'est pas rare que cette attitude se poursuive aussi après la Sainte Messe, de différentes façons propres à l'Église recherche l'homme, et celui-ci veut le voir. De toi mon coeur a dit Cherche sa face ». C'est ta face, Seigneur, que je cherche, ne me cache point ta face » Ps 26, 8-9. Le Christianisme n'est pas seulement la religion de l'écoute, il est aussi celui de la vue. Lorsque nous voyons Jésus, nous voyons aussi Dieu le Père cf. Jn 14, 9. Dieu assume la nature humaine pour partager notre vie. La lettre de saint Paul aux Philippiens offre une perspective sur ce Mystère, que nous indiquons avec le mot kenosis, c'est-à-dire que le Fils se vide de la gloire qui lui est due pour participer à la nature humaine Lui, de condition divine, ne retint pas jalousement le rang qui l'égalait à Dieu » Ph 2, 6. D'une certaine façon, cette kenosis se poursuit dans l'Eucharistie, même si elle a en elle le corps ressuscité et glorieux du Seigneur. Mais le paradoxe réside dans ce que Jésus de Nazareth révèle Dieu dans la plénitude de son humanité Qui me voit, voit celui qui m'a envoyé » Jn 12, 45 a-t-il dit aux Hébreux, en synthétisant en une phrase la vérité profonde de la foi chrétienne. Le Dieu qui se fait homme provoque des réactions dans la sphère de la connaissance, comme la vue, le toucher, l'ouïe, la contemplation cf. 1 Jn 1, 1-2. Avec un seul mot, la révélation de Jésus actualise une relation qui bouleverse les sens, en tant que faculté de médiation de la connaissance. Voir et écouter forment un binôme essentiel pour la religion chrétienne. Jésus de Nazareth ne peut pas être seulement écouté, il doit aussi être est l'image du Dieu invisible cf. Col 1, 15. Le mot eikon est chargé de son sens historique car il ne réduit pas ce qu'il représente purement à un symbole. Pour la culture grecque, le mot eikon indiquait le portrait, en général. Toutefois, un portrait n'est crédible que s'il représente un visage réel, concret et historique, sans laisser place à l' revient au thème du visage, c'est-à-dire à l'expression personnelle qui exprime l'identité mieux que tout autre chose. Le visage de Jésus, qui laisse transparaître Dieu, devient au même instant l'icône de toute l'humanité rachetée et sauvée lui qui a été éprouvé en tout d'une manière semblable [à la nôtre] » He 4, 15. Ceci fait déjà comprendre pourquoi le Christianisme ne peut être inséré uniquement parmi les religions du engendre un culte complet, car elle est à la fois sacrifice, mémorial et banquet, et elle réclame la contemplation. Ainsi se trouve dépassée la difficulté psychologique qui porte à interpréter erronément l'adoration et la révérence comme une forme anormale de la liturgie et donc à dévaluer les actes du Culte eucharistique, tels que l'exposition du Saint Sacrement et la Bénédiction Parmi les problèmes les plus graves et les plus répandus en Occident et sur les autres continents, où parfois ils ont été importés par certains agents pastoraux, on trouve surtout la crise de la prière et la réduction de la célébration de l'Eucharistie à un précepte ou à un simple réponses aux Lineamenta demandent que soit relancée la prière, pleinement et totalement, en tant que don, alliance et communion 91, sous les formes qui sont les siennes bénédiction, adoration, louange, action de grâce, invocation, expiation, intercession. S'ils manquent de la catéchèse opportune pour ce faire, les fidèles ne pourront pas bénéficier de la lymphe qui émane de la liturgie, regula fidei par l'intermédiaire des signes demande de promouvoir l'attribution d'un temps et d'un espace pour l'adoration et la méditation revient fréquemment dans les réponses. En effet, les hommes d'aujourd'hui, qui sont soumis au rythme frénétique de la vie moderne, ont besoin de s'arrêter, de penser et de prier. Différentes religions, particulièrement celles d'Orient, proposent la méditation selon les caractéristiques de leur propre tradition religieuse. Aussi, devant ce défi, les chrétiens sont-ils appelés à redécouvrir la beauté de l'adoration, de la prière personnelle et communautaire, du silence et de la méditation qui, dans le Christianisme, constituent une rencontre personnelle de l'homme avec Dieu, Trinité très Sainte, et avec Jésus-Christ ressuscité présent dans l'Eucharistie, par la puissance de l'Esprit Saint et pour la gloire de Dieu le demandes ont été avancées pour que soient présentés à nouveau les motifs théologiques et spirituels de l'Adoration, comprise comme préparation à la Sainte Messe, comme attitude de célébration des Saints Mystères et comme action de grâce pour le don de l'Eucharistie. À ce propos, il a été proposé de faciliter la renaissance des confraternités du Très-Saint-Sacrement, en les adaptant aux attentes et aux besoins de l'homme d'aujourd'hui dans sa recherche de Dieu. En outre, il est suggéré d'encourager l'Adoration eucharistique parmi les prêtres. Chaque paroisse pourrait organiser une journée d'exposition solennelle du Très Saint Sacrement de façon à ce que, dans les diocèses, en particulier ceux d'une certaine dimension, le Peuple de Dieu puisse adorer le Seigneur Eucharistie dans l'une ou l'autre des paroisses. Réinstaurer la Bénédiction du Saint-Sacrement, là où la pratique est abandonnée, en particulier le dimanche après-midi, pourrait aider à renforcer la dévotion eucharistique. Les vêpres ou les laudes peuvent être récitées devant le Saint-Sacrement exposé. Là où plusieurs Messes sont célébrées, par exemple l'après-midi dans certaines paroisses urbaines, le curé pourrait introduire une heure d'Adoration entre l'une et l' faut en outre soutenir d'autres formes de dévotion chrétienne, comme l'Adoration du Jeudi Saint, les processions du Saint Sacrement, surtout à l'occasion de la Fête-Dieu, la Visite eucharistique, les Quarante-Heures et la prière communautaire devant le Saint-Sacrement exposé. Selon les indications du Magistère, de telles initiatives introduisent les fidèles à la prière de réparation pour les offenses, en particulier celles envers le Saint-Sacrement 92. Il conviendrait également de valoriser dans une juste mesure les expressions de la piété populaire en rapport avec l'Eucharistie, comme les chants, les compositions de fleurs et les La prière commence par le silence qui permet de prendre conscience d'être en présence du Seigneur, Lui qui parle au coeur de l'homme et suscite une réponse dans la grande prière de la liturgie, ou dans l'Adoration eucharistique en dehors de celle-ci. Dans ce dialogue, on effectue des actes extérieurs qui sont des gestes religieux le signe de croix, le mouvement des mains, les génuflexions, les inclinaisons, la position debout et celle assise, la procession, et d'autres encore 93. Nombreuses sont les réponses aux Lineamenta qui exhortent à une catéchèse sur de telles attitudes extérieures, rendues vraies par une plus grande conscience de leur prêtres et les fidèles manifestent la foi et l'adoration par des attitudes corporelles conformes aux indications reportées dans les livres liturgiques ou selon la tradition. Suivant les cultures, des adaptations de ces gestes sont prévues, dans la mesure où ils expriment la vénération et l'amour envers le Mystère de l' Jésus ressuscité est le Principe, Premier-né d'entre les morts »Col 1, 18. Ces mots de l'Apôtre Paul expriment la vérité révélée, selon laquelle, pour le chrétien, la mort n'est pas la fin de toutes choses mais au contraire la porte introduisant dans une vie nouvelle et mystérieuse, caractérisée par un rapport intime et direct avec le Seigneur, et donc par un bonheur qui dépasse radicalement toute il ne faut pas oublier que certains facteurs culturels tendent à éliminer toute perspective au-delà de la mort, tandis que la revendication de l'autonomie éthique totale de l'homme rend désormais inacceptable, ou du moins sans importance, toute idée de récompense ou de punition l'attendant après la mort en fonction de ses comportements réponses considèrent inadéquate la catéchèse actuelle sur la vérité eschatologique de l'Eucharistie. Dans sa deuxième partie, le Catéchisme de l'Église catholique y consacre un titre ayant pour thème L'Eucharistie, gage de la gloire à venir » 94, anticipation du Banquet du Royaume de Dieu et manifestation de la communion des saints. Naturellement, cette anticipation n'est pas étrangère à la vie du monde, ainsi que le proclame la prière suivante Que tes sacrements, Seigneur, achèvent de produire en nous ce qu'ils signifient, afin que nous entrions un jour en pleine possession du mystère que nous célébrons dans ces rites » 95.69. La tension eschatologique peut être expliquée comme l'irruption, dans l'année liturgique, de Celui qui est, qui était et qui vient. Lui, le Ressuscité et le Vivant, est toujours présent. C'est pourquoi l'Eucharistie est le sacrement de la présence de Celui qui a dit Je suis avec vous pour toujours jusqu'à la fin du monde » Mt 18, 20. Certaines réponses aux Lineamenta reconnaissent que cet aspect n'est pas assez mis en évidence, si ce n'est dans la liturgie latine de la Messe des funérailles et de celles du 1er et du 2 novembre, ou encore dans certaines prières pour les défunts dans les textes de la sont conscients que l'Eucharistie est source de communion avec les défunts et avec les saints, mais pas qu'elle est l'anticipation du Banquet céleste. Aussi serait-il opportun d'avoir présent à l'esprit que, même si la communion des saints est fêtée tout au long de l'année liturgique, tout le mois de novembre constitue une excellente occasion pour la célébrer, avec une intercession pour les propos des noms des défunts à mentionner pendant la messe, et bien qu'il existe à ce sujet des normes spécifiques, un nombre consistant de réponses mettent en lumière les abus allant du refus total de mention à la répétition ce sont pourtant les mêmes réponses qui proposent aussi quelques orientations pour mettre davantage en évidence la dimension eschatologique du Mystère eucharistique la prière tournée vers l'Orient lorsque cela est possible ; une présentation appropriée du lien entre la présence réelle du Christ dans l'Eucharistie et l'Adoration eucharistique, à travers laquelle nous prions de pouvoir jouir de la plénitude de sa présence lorsqu'il nous fera une place au Banquet eschatologique à la fin des temps, selon les paroles de l'Anaphore dans l'attente de ta venue » et dans l'attente de ta venue dans la gloire » 96. L'Eucharistie est un remède d'immortalité car, en agissant comme antidote pour prévenir le péché et en libérant des péchés véniels, elle insuffle dans l'âme la force de la grâce qui sanctifie et prépare à la vie éternelle, à travers l'invocation adressée au Seigneur qui vient Maranà tha »1 Co 16, 22 ; cf. Ap 22, 20.70. Les réponses invitent à accorder davantage d'attention à la célébration de l'Eucharistie lors du Dies Domini, jour sacré pour la vie de l'Église, pour la communauté de foi et pour tous les croyants. C'est dans ce contexte que doit être soulignée l'importance de la communauté qui se réunit pour la Célébration, puisque le Seigneur est parmi elle. Toutefois, sans la foi nous ne pourrions ni parler du Jour du Seigneur, ni vivre ce jour. Le dimanche nous aide à voir le monde à la lumière de l'Eucharistie. La messe est le sacrifice du Christ qui change le monde et demande à l'Église de devenir offrande elle aussi, en s'ouvrant à est également la source d'une culture du pardon, si difficile aujourd'hui. Pendant la Célébration eucharistique, la demande de pardon pour renouveler la vie est récitée à plusieurs reprises. Le Pape Jean-Paul II invitait en outre à voir comme conséquence significative de cette tension eschatologique inhérente à l'Eucharistie » 97 le fait de faire naître un germe de vive espérance dans le dévouement quotidien, et de créer de nouveaux signes dans le monde pour pouvoir dire que l'Eucharistie est Jour du Seigneur est aussi le jour de la solidarité et du partage avec les pauvres, dans la mesure où l'Eucharistie est lien de fraternité et source de communion. En effet, il rayonne de la messe dominicale une onde de charité, destinée à se diffuser dans toute la vie des fidèles, en commençant par animer aussi la façon de vivre le reste du dimanche » 98.71. En l'absence de la messe du dimanche, il est impossible d'alimenter la foi par la rencontre avec le Seigneur, d'écouter la Parole de Dieu et de vivre la réalité communautaire de l'Église. Pour nombre de personnes, leur seul contact avec l'Église est celui de la messe dominicale et, de fait, leur foi est liée à ce moment particulier. Si le chrétien manque la messe du dimanche, peu à peu ce sera le Christ qui lui manquera. Il faut que tous les membres du Peuple de Dieu, en particulier le clergé, les personnes consacrées, les catéchistes et les membres des mouvements d'Église soient engagés à promouvoir le respect du Jour du Seigneur. L'assemblée synodale devrait s'attacher à redécouvrir le sens théologique et spirituel profond du dimanche comme Jour du Seigneur, en en facilitant la célébration. Ceci aura des conséquences très positives pour les fidèles, pour leurs familles et pour la communauté tout effet, s'il consacre de son temps au Seigneur chaque dimanche et jours de fête d'obligation, l'homme, en tant que personne et membre d'une famille, redécouvre la hiérarchie des valeurs auxquelles conformer son existence en jouissant, en union avec Dieu, son Créateur et Rédempteur, du temps libre à consacrer à l'exercice de ses capacités humaines et chrétiennes pour le bien de toute la société. C'est pour cette raison qu'il est important de sauvegarder le dimanche comme jour férié, en particulier dans les pays ayant des racines diverses réponses aux Lineamenta, est exprimé le souhait d'orientations pastorales aptes à motiver les fidèles à participer à l'Eucharistie, surtout celle du dimanche. Dans la célébration du Jour du Seigneur, lorsque les fidèles, souvent troublés par nombre de problèmes personnels, familiaux et sociaux, se retrouvent au sein d'une assemblée accueillante, ils pourront puiser dans l'Eucharistie, source de lumière, de paix et de consolation spirituelle, la force nécessaire pour transformer leur vie et le monde selon les desseins de Dieu le Père, par l'intermédiaire de signale en même temps la nécessité de garantir la célébration de la messe au plus grand nombre possible de fidèles, de réaffirmer les dispositions fondamentales pour recevoir dignement l'Eucharistie, à savoir l'état de grâce et le jeûne, et de suivre pastoralement ceux qui vivent dans des conditions morales qui ne leur permettent pas de prendre part à la Communion ce dernier contexte, il est proposé de présenter brièvement la doctrine sur la Communion spirituelle ou de désir, basée sur les privilèges accordés par le Baptême et qui est la seule forme de Communion à laquelle beaucoup peuvent accéder, lorsque viennent à manquer, objectivement ou subjectivement, les conditions nécessaires à la Communion sacramentelle. Par exemple, la Communion spirituelle est toujours accessible aux personnes âgées et malades qui manifestent leur amour pour l'Eucharistie et participent à la communion des saints, en y trouvant un grand bénéfice spirituel pour eux-mêmes mais aussi pour l'Église, enrichie de leurs souffrances offertes à Dieu. Se trouve ainsi comblé ce qui manque à la passion de Jésus-Christ pour son Corps, l'Église cf. Col 1, 24 et l'Évangile de la souffrance » 99 est célébré, cet Évangile que le Maître a remis à ses disciples avec son sacrifice, et dont l'Eucharistie est le redécouvrir le sens joyeux de la Célébration eucharistique du dimanche est un des nombreux défis pastoraux que doit affronter l'Église dans le monde d'aujourd'hui, toujours plus porté à concevoir la fête uniquement comme un moment de divertissement superficiel et non comme un moment de communion et de célébration. Un autre défi tout aussi exigeant est celui de susciter l'intérêt des familles à participer à la Sainte Messe. De la sorte, la famille, Église domestique, élargit ses horizons chrétiens et, dans la communion avec d'autres familles, elle se redécouvre partie vivante de la grande famille de Dieu qu'est l'Église la Célébration dominicale des catholiques devient pour eux un signe distinctif, en particulier dans les pays où ils sont minoritaires. En priant ensemble et en transmettant ensuite cette attitude dans les oeuvres de charité, une contribution importante est fournie à l'amélioration de la société, surtout dans les nations où, par tradition, prévaut un concept individualiste du rapport de l'homme avec la PARTIE L'EUCHARISTIE DANS LA MISSION DE L'ÉGLISE Demeurez en moi, comme moi en vous. De même que le sarment ne peut de lui-même porter du fruit s'il ne demeure pas sur la vigne, ainsi vous non plus, si vous ne demeurez pas en moi. » Jn 15, 472. La métaphore de l'Évangile de saint Jean qui se trouve insérée dans le discours de la Cène acquiert un sens non seulement ecclésial, mais aussi moral, puisque la vie de la grâce reçue à travers l'Eucharistie devient la garantie de la vraie communion ecclésiale, ainsi que d'une vie morale caractérisée par les bonnes oeuvres et par la droiture des actions, typique des personnes unies au Christ de façon sont les réponses aux Lineamenta qui insistent sur le sens personnel et ecclésial de l'Eucharistie par rapport à la vie morale, à la sainteté et à la mission dans le monde. La présence et l'action permanentes de l'Esprit Saint, don du Seigneur ressuscité, reçu dans la Communion, est la source du dynamisme de la vie spirituelle, de la sainteté et du témoignage des l'Eucharistie et la vie morale sont inséparables, parce que lorsqu'on se nourrit du Saint Sacrement on obtient la transformation intérieure, mais aussi parce que c'est vers Jésus Eucharistie que tend l'homme né à nouveau dans le Baptême à la vie selon l'Esprit, une vie morale nouvelle, qui n'a aucun lien avec la chair. L'Eucharistie renforce véritablement le sens chrétien de la vie, du fait que la célébration est un service de Dieu et aux frères et qu'elle conduit à un témoignage des valeurs évangéliques dans le monde. Ainsi, les trois dimensions de la vie chrétienne, liturgia-martyria-diakonia, manifestent la continuité entre le Sacrement célébré et adoré, l'engagement à témoigner le Christ au coeur des réalités temporelles et la communion construite dans le service de la charité, en particulier en faveur des Plusieurs réponses ont insisté sur le rapport entre Eucharistie et vie morale, en mettant en évidence une forte conscience de l'importance de l'engagement moral, suite à la Communion eucharistique. Des mentions sont faites également du fait que trop de fidèles reçoivent la Communion sans avoir suffisamment réfléchi sur la moralité de leur vie 100. Certains communient même s'ils nient les enseignements de l'Église ou soutiennent publiquement des choix immoraux, comme l'avortement, sans penser qu'ils commettent un acte personnel profondément malhonnête ni qu'ils sont source de scandale. Du reste, il existe des catholiques qui ne comprennent pas pourquoi ils commettent un péché lorsqu'ils soutiennent politiquement un candidat ouvertement en faveur de l'avortement ou d'autres actes graves contre la vie, la justice et la paix. À partir de cette attitude, on constate, entre autres, la crise sur le sens d'appartenance à l'Église mais aussi le manque de clarté dans la distinction entre péché véniel et péché bon nombre de réponses font remarquer que certains catholiques ne se distinguent guère des autres personnes qui succombent à la tentation de la corruption, sous ses différentes formes et à ses différents exigences spécifiques de la vie morale sont souvent séparées du rôle de l'Église en tant qu'éducatrice de vie, de sorte que ses enseignements sont considérés comme ayant besoin d'être filtrés par la conscience individuelle. Dans d'autres sphères, les Pasteurs se sont engagés à clarifier pourquoi il est contradictoire d'invoquer la liberté de conscience ou la liberté religieuse en tant que critère pour ignorer l'enseignement de l'Église. L'accent est mis sur le devoir des fidèles de chercher la vérité et d'avoir une conscience toutefois, sont ceux qui s'efforcent d'insérer l'Eucharistie dans leur vie et de la considérer comme source d'énergie pour vaincre le péché. Cela se produit spécialement dans les paroisses avec une forte présence de ministères différents, d'organisations caritatives, de groupes de prière et d'associations de Les réponses aux Lineamenta mettent en évidence plusieurs suggestions pour dépasser la dichotomie entre l'enseignement de l'Église et l'attitude morale des fidèles. Tout d'abord, on trouve signalée l'opportunité d'accorder toujours plus d'importance à la nécessité de la sanctification et de la conversion personnelle, et d'insister encore davantage sur l'unité entre l'enseignement de l'Église et la vie morale. En outre, les fidèles doivent être encouragés en permanence à prendre conscience que l'Eucharistie est la source de la force morale, de la sainteté et de tout progrès spirituel. Enfin, il apparaît comme fondamentalement important de mettre en avant, dans la catéchèse, le lien entre l'Eucharistie et la construction d'une société juste, à travers la responsabilité personnelle de chacun dans la participation active à la mission de l'Église dans le monde. Dans ce sens, une responsabilité particulière revient aux catholiques qui occupent des postes importants en politique et dans différentes activités nourrit une grande espérance dans ses jeunes, toujours plus intéressés à l'Eucharistie, ce trésor précieux, source inépuisable pour le renouvellement de la vie de l'Église et pour l'espérance du monde. Aussi ne faut-il pas s'étonner de ce que le thème choisi pour la Journée mondiale des Jeunes à Cologne, du 16 au 21 août 2005 nous sommes venus l'adorer » Mt 2, 2, soit riche d'un sens eucharistique profond. Une attention particulière doit être accordée à la contribution valable que cet important événement offre à la réflexion synodale. À ce sujet, le Pape Jean-Paul II avait déclaré L'Eucharistie est le centre vital autour duquel je désire que les jeunes se rassemblent pour nourrir leur foi et leur enthousiasme » 101. C'est pourquoi il est suggéré, avec raison, que dans les écoles catholiques également, une plus grande importance soit accordée à l'éducation des jeunes générations à la foi et, en particulier, à la spiritualité qui est Présence de Jésus-Christ ressuscité, conduit à la perfection et à la sainteté dans la vie chrétienne. Pour réaliser un tel idéal, sont nécessaires la grâce de Dieu, une bonne disposition de la part des chrétiens et une catéchèse permanente spécifique pour chaque catégories de L'Eucharistie prouve son efficacité à partir des fruits de vie nouvelle ici-bas, fruits de sanctification et de divinisation, c'est-à-dire de vie éternelle. Dans ce sens, l'Eucharistie se révèle comme un Sacrement d'une grande grand nombre de réponses prennent acte d'un développement positif de la spiritualité eucharistique. En effet, dans maints endroits ces derniers temps, on a assisté à une reprise de l'Adoration du Saint-Sacrement. À ce sujet, mention est faite d'une augmentation de la dévotion eucharistique dans les églises paroissiales et rectorales, ainsi que le prouvent le temps consacré à l'Adoration eucharistique et l'institution de chapelles spécifiques dans ce but. La procession de la Fête-Dieu continue d'être toujours profondément ressentie, et la Liturgie des Heures devant le Sacrement exposé est promue régulièrement. Tout aussi importante, dans ce contexte, est la dévotion imprimée par les nouveaux mouvements. Là où existe une formation catéchétique et liturgique réelle, les fidèles perçoivent clairement la différence entre la Messe et les autres célébrations liturgiques ou pratiques dévotionnelles, et ils participent avec piété à toutes les initiatives eucharistiques que proposent leurs pasteurs. On peut dire, en général, que toutes ces pratiques viennent alimenter la dévotion, pouvant être perçue comme le don de soi au Seigneur, en esprit, âme et certaines réponses indiquent plusieurs aspects moins encourageants l'abandon de la pratique de la Bénédiction eucharistique ; la fermeture des églises pendant une grande partie de la journée, principalement par crainte des vols, ce qui empêche les fidèles de venir adorer le Saint Sacrement ; l'emplacement du tabernacle dans des lieux isolés et mal valorisés, difficiles à identifier, en raison de quoi la plupart des fidèles qui entrent dans l'église ne s'aperçoivent pas de la présence du Saint Sacrement et renoncent à prier ; la diminution de l'habitude de venir devant le Saint Sacrement pour prier et méditer ; le manque d'une catéchèse qui enseigne la distinction entre la Sainte Messe et les autres célébrations liturgiques ou pratiques dévotionnelles ; une vision trop individualiste de la Messe qui empêche d'apprécier dans sa juste mesure la dimension communautaire du sacrifice Plusieurs réponses aux Lineamenta souhaitent une plus grande conscience de la dimension ecclésiale de l'Eucharistie, dépassant tout individualisme ; un renouveau de la spiritualité eucharistique qui présente le Sacrement comme le début de la rédemption du monde, en intégrant également la dévotion au Christ trouve exprimée la nécessité d'une promotion adéquate de la connaissance de la vie des saints et des bienheureux qui ont été des modèles de spiritualité et de vie eucharistiques, se faisant l'écho de la suggestion de l'Encyclique Ecclesia de Eucharistia 102. Ils nous enseignent à centrer la vie chrétienne sur le Mystère de l'Eucharistie, à adorer la présence du Seigneur dans le Saint Sacrement, à nous nourrir du Pain de Vie qui soutient notre pèlerinage vers la Patrie céleste. Pour tous les saints, l'Eucharistie est le centre et le creuset de la vie spirituelle mais nombreux aussi sont ceux qui ont développé une spiritualité uniquement eucharistique de saint Ignace d'Antioche à saint Tarcisius, de saint Jean Chrysostome à saint Augustin, de saint Antoine Abbé à Saint Benoît, de saint François d'Assise à saint Thomas d'Aquin, de sainte Catherine de Sienne à sainte Claire d'Assise, de saint Pascal Baylon à saint Pierre-Julien Eymard, de saint Alphonse de Liguori au Vénérable Charles de Foucauld, de saint Jean-Marie Vianney au bienheureux Joseph Bilczewski, du bienheureux Ivan Mertz à la bienheureuse Teresa de Calcutta, pour ne citer que quelques noms parmi bien d'autres 103.77. Parmi tous les saints, la Très Sainte Vierge Marie resplendit comme modèle de sainteté et de spiritualité eucharistique. Selon la tradition ecclésiale vivante, son nom est repris avec vénération dans tous les canons de la Sainte Messe, et avec un accent particulier dans les Églises orientales catholiques. Plusieurs réponses suggèrent de mieux spécifier le rôle de la Bienheureuse Vierge Marie dans la liturgie est liée au Mystère eucharistique au point que, dans l'Encyclique Ecclesia de Eucharistia 104, elle est appelée avec raison la Femme eucharistique ». Dans l'existence de Marie de Nazareth, on trouve exprimés, de façon sublime, non seulement le rapport exclusif entre la Mère et le Fils de Dieu, qui a pris Corps et Sang dans son corps et dans son sang, mais aussi la relation sublime qui unit l'Église et l'Eucharistie, puisque la Très Sainte Vierge est modèle et figure de l'Église, dont la vie et la mission ont leur source et leur sommet dans le Corps et le Sang du Seigneur eucharistique de Marie provient d'une attitude intérieure qui marque sa vie tout entière plus que de sa participation active au moment où le sacrement est institué. Son existence, riche d'un profond sens ecclésial, assume aussi cette note eucharistique. Marie a vécu dans un esprit eucharistique déjà bien avant que le sacrement fût institué, par le fait qu'elle avait offert son sein virginal à l'incarnation du Verbe de Dieu. Pendant neuf mois, elle a été le tabernacle vivant de Dieu. Puis, en présentant l'enfant Jésus aux pasteurs, aux Rois Mages et au Grand Prêtre du Temple, elle a accompli un geste eucharistique, puisque c'est le Fruit béni de son sein qu'elle a offert au Peuple de Dieu et aux païens pour qu'ils l'adorent et le reconnaissent comme le Messie. Sa présence et son intercession de demande à Cana fut un acte identique, à l'heure du premier signe réalisé par le Fils en s'offrant dans un miracle. C'est un même geste encore qu'accomplit la Vierge aux pieds de la Croix, en participant aux souffrances de son Fils et en accueillant ensuite son corps dans ses bras et en le déposant dans le tombeau, comme la semence secrète de la résurrection et de la vie nouvelle pour le salut du monde. Et sa présence lors de l'effusion de l'Esprit Saint, premier don du Seigneur ressuscité à l'Église naissante, fut encore une offrande de nature eucharistique et Vierge Marie avait conscience d'avoir conçu le Christ pour le salut de tous les hommes. Cette conscience se fit plus évidente dans sa participation au Mystère pascal lorsqu'en prononçant les mots Femme, voici ton Fils » Jn 19, 26, son Fils, dans la personne de l'Apôtre Jean, lui confia tous les fidèles. Comme la Vierge Marie, l'Église aussi rend le Seigneur Jésus présent à travers la célébration de l'Eucharistie, pour le donner à tous les hommes afin qu'ils aient la vie en abondance cf. Jn 10, 10. Allez donc, de toutes les nations faites des disciples, les baptisant au nom du Père et du Fils et du Saint Esprit, et leur apprenant à observer tout ce que je vous ai prescrit. »Mt 28, 19-2078. L'envoi missionnaire à évangéliser tous les peuples, que Jésus a confiés à ses disciples, est fondé sur le Baptême en tant que sacrement ouvrant le chemin à une vie nouvelle, marquée par le caractère indélébile des fils de Dieu. Cet envoi comprend la formation des consciences à un style de vie évangélique centré sur l'annonce de la Bonne Nouvelle et sur le commandement nouveau de l'Amour, dont l'Eucharistie est le sommet et la source réponses aux Lineamenta mettent en relief le fait qu'il existe partout l'attente d'un élan renouvelé d'évangélisation, conformément aux exigences des temps. Le nombre de Baptêmes d'adultes et d'adhésion à l'Église est en augmentation. Mais nombreux encore sont ceux qui doivent connaître le Christ et son Évangile, tout comme nombreux aussi sont ceux qui, bien que le connaissant, ont besoin de grandir dans la foi qu'ils professent. C'est à eux que s'adresse aujourd'hui l'engagement de la nouvelle évangélisation. Cette expression a été employée pour la première fois par le Pape Jean-Paul II, qui en a expliqué le sens en même temps. En effet, il voulait dire que l'évangélisation devrait être nouvelle dans son ardeur, nouvelle dans ses méthodes et nouvelle dans son expression » 105. Ainsi, alors qu'avec cette définition on faisait allusion à une nouveauté du témoignage joyeux dans l'attitude des évangélisateurs, on affirmait en même temps le contenu éternel et immuable de la Bonne Nouvelle qu'est Jésus-Christ, présenté à nouveau à l'homme contemporain. Ce nouvel élan de l'évangélisation, qui peut être aussi appliqué à la première annonce de l'Évangile, se nourrit de l'Eucharistie qui, tout au long des événements changeants de l'histoire, reste éternellement source et sommet de la vie et de la mission de l' a toujours été source d'énergie pour les choix et les comportements éthiques et moraux des croyants, en étant reconnue favorablement par la philosophie, l'art, la littérature et même les institutions civiles et les lois, en contribuant à modeler le visage de toute une civilisation dans la vie personnelle, familiale, culturelle, politique et sociale. L'Eucharistie encourage les chrétiens à s'engager en faveur de la justice dans le monde d'aujourd'hui. Pour une telle mission, l'Eucharistie ne procure pas seulement la force intérieure, mais aussi - en un sens - le projet. Elle est en effet une manière d'être qui, de Jésus, passe chez le chrétien et, par le témoignage de ce dernier, vise à se répandre dans la société et dans la culture. [...] Incarner le projet eucharistique dans la vie quotidienne, dans les milieux de travail et de vie - en famille, à l'école, à l'usine, dans les conditions de vie les plus diverses - signifie, entre autre chose, témoigner que la réalité humaine ne se justifie pas sans la référence au Créateur "La créature sans son Créateur s'évanouit" » 106. Tout cela est défini comme attitude eucharistique », attitude qui doit encourager les chrétiens à témoigner plus intensément la présence de Dieu dans le monde, à ne pas avoir peur de parler de Dieu et de porter les signes de la foi la tête haute, dans le témoignage et dans le dialogue avec tous les autres hommes. Aussi, la consigne de l'Année eucharistique est-elle la culture de l'Eucharistie », qui doit être promue et diffusée 107.79. La Communion eucharistique a pour effet essentiel la charité qui doit pénétrer la vie sociale. Le Concile Vatican II et le Pape Paul VI ont parlé de la présence multiforme du Christ 108 il faut aider les chrétiens à saisir ce que signifie, pour la foi, le lien entre le Christ dans l'Eucharistie et le Christ présent dans leurs frères et leurs soeurs, en particulier les pauvres et les marginaux de la seulement l'amour pour les pauvres et les marginaux a fait l'objet de la prédication de Jésus, mais il a aussi donné un sens à sa vie tout entière. La solution des problèmes, grands et petits, de l'humanité réside dans l'amour, non pas l'amour faible et rhétorique, mais l'amour que le Christ nous enseigne dans l'Eucharistie, l'amour qui est donné, diffusé, l'amour qui se sacrifie. Il faut prier pour que le Christ soit vainqueur de nos résistances humaines et fasse de chacun de nous un témoin crédible de son thème du 48e Congrès eucharistique international, L'Eucharistie, lumière et vie du nouveau millénaire, a voulu affirmer que le Christ étant la lumière du monde, il doit, dans le nouveau millénaire, l'éclairer de la force d'une vie renouvelée selon la logique de l'Évangile. Dans le monde globalisé d'aujourd'hui, et que l'on dit peu solidaire et conditionné par une technologie toujours plus raffinée, un monde marqué par le terrorisme international et par d'autres formes de violence et d'exploitation, l'Eucharistie conserve son message actuel, nécessaire pour construire une société où prévalent la communion, la solidarité, la liberté, le respect des personnes, l'espérance et la confiance en La foi devient culture et elle fait la culture. Nous connaissons tous le riche trésor culturel qui s'est accumulé au long des siècles dans la liturgie d'Orient et d'Occident les textes des prières, la richesse des rites, les oeuvres de l'architecture, des arts plastiques et de la musique sacrée. Tout cela montre le lien entre religion et culture, ensemble de tout ce que l'humanité créé de bon et de significatif. La culture fournit à la foi les instruments adaptées pour exprimer la vérité révélée par Dieu et proclamée dans la est le processus qui a accompagné l'Église dès ses débuts. Il existe de nombreux et excellents exemples d'inculturation. Les Églises orientales catholiques, par exemple, en sont un témoignage authentique. À ce propos, il faut mentionner l'oeuvre des saints Cyrille et Méthode, apôtres des peuples slaves 109. Le processus d'inculturation est encore vivant dans les communautés ecclésiales actuelles. Pour pouvoir le mettre en pratique de façon appropriée, il faut tenir compte de la nature purement gratuite de l'acte rédempteur de Dieu et de la manière dont il est compris et accueilli adéquatement par l'homme, dans le cadre de la pleine responsabilité et de la réalité de celui-ci, au plan à la fois personnel et communautaire, et reflétées dans sa vie et sa principes généraux de l'inculturation sont clairement exprimés dans le Décret conciliaire Ad gentes 110, dans l'Instruction Varietates legitimæ sur la liturgie romaine et l'inculturation 111 et dans de nombreuses autres interventions du Magistère sur le sujet 112. Le thème de l'inculturation a aussi été traité dans les différentes Assemblées spéciales continentales et dans les Exhortations apostoliques post-synodales relatives 113.Toutefois, les difficultés ne manquent pas lorsqu'on s'efforce d'actualiser ces principes. Il existe deux risques principaux celui de tomber dans l'archaïsme, et celui d'effectuer une recherche de la modernité à tout prix. Ce qu'il ne faut jamais oublier c'est l'objectif ultime de la mission de l'Église évangéliser tous les hommes dans le coeur de leurs cultures. Ainsi, l'inculturation n'est pas une simple adaptation, mais le résultat vivant de la rencontre vécue entre la culture d'un certain milieu et celle engendrée par l'Évangile. C'est pourquoi, avant de décider d'incorporer certains éléments d'une culture locale dans la liturgie, il est opportun que l'Évangile soit annoncé et que soit réalisé un grand effort d'éducation dans la foi, c'est-à-dire de catéchèse et de formation à tous les niveaux, dans le but de faire naître une nouvelle culture évangélisée. C'est à ce point que les Conférences épiscopales et les autres organismes compétents devront juger si l'introduction, dans la liturgie, d'éléments ressortant des coutumes des populations, et bien que ceux-ci soient une partie vivante de ces cultures, peut enrichir l'action liturgique sans entraîner des conséquences défavorables pour la foi et pour la piété des Des réponses aux Lineamenta, il ressort que dans les différentes parties du monde occidental, l'inculturation concerne habituellement les groupes d'émigrés et les paroisses ethniques ; les efforts réalisés dans ce domaine sont nombreux. Dans d'autres régions géographiques, la question est en train de devenir prioritaire au plan de la toutes façons, pour ce qui est du thème de l'inculturation, il est nécessaire de respecter les normes des documents officiels de l'Église, qui offrent les critères pastoraux opportuns, en ayant toujours présent à l'esprit qu'une grande fidélité à l'Esprit Saint est exigée pour conserver limmuable dépôt de la foi à travers la diversité considérable des prières et des rites »114. C'est pour cette raison, justement, qu'il faut garder un équilibre profond entre la Tradition qui exprime une foi immuable dans l'Eucharistie, et l'adaptation aux nouvelles réponses mentionnent des problèmes provenant des essais d'inculturation liturgique qui, tout en étant réalisés de bonne foi, peuvent projeter des ombres sur l'Eucharistie. À ce propos, il faut signaler que les éléments locaux, comme les chants, les gestes, les danses, les vêtements, ne sont pas toujours soumis à une purification adéquate pour pouvoir intégrer ensuite dans la célébration liturgique uniquement ce qui convient au Culte eucharistique. Il y a eu des cas d'adaptation liturgique promus en toute bonne foi, mais sans une connaissance appropriée de la culture locale, ce qui a provoqué le scandale parmi les fidèles. Ceux-ci restent perplexes lorsqu'ils constatent que sont attribués à l'Eucharistie des significations inappropriées, typiques de certains de leurs contre, plusieurs réponses aux Lineamenta mettent en relief des aspects positifs en matière d'inculturation, surtout dans le domaine de la musique sacrée. De toutes façons, il est recommandé de réaliser l'inculturation sous la responsabilité de l'Ordinaire diocésain, avec la supervision de la Conférence épiscopale et la recognitio du Saint-Siège. En même temps, l'application fidèle des normes communes dans la sphère de l'inculturation et de l'innovation est demandée, afin d'éviter que des changements inopportuns soient pratiqués au nom de l' est souhaité que l'usage du latin soit maintenu, surtout dans les célébrations de nature internationale, afin d'exprimer l'unité et l'universalité de l'Église dans son lien avec le rite de l'Église-mère de Rome. À ce sujet, il serait bon que les chrétiens de tous le pays sachent prier et chanter en latin quelques-uns des textes fondamentaux de la liturgie, comme le Gloria, le Credo et le Notre Avant de distribuer la Sainte Communion, l'évêque ou le prêtre prient le Seigneur Jésus-Christ ressuscité, lui qui a dit à ses disciples je vous laisse ma paix, je vous donne ma paix » Jn 14, 27. Le célébrant supplie le Seigneur Jésus de concéder à l'Église la paix et [...] l'unité [...] pour les siècles des siècles » 115.L'Eucharistie est le sacrement de la paix, réalisée dans sa plénitude après la réconciliation avec Dieu et avec le prochain dans le sacrement de Pénitence. Elle actualise la grâce que le Seigneur ressuscité a exprimée en disant paix à vous » Jn 20, 19. En outre, le sacrement de l'Eucharistie offre aux croyants la grâce nécessaire pour mettre en pratique l'esprit des Béatitudes et, en particulier, la proclamation de Jésus-Christ heureux les artisans de paix » Mt 5, 9. Par le sacrifice de la Croix, Il a accompli la victoire sur le péché, sur la mort et sur toutes les divisions et les haines. Ressuscité, Il étend sa paix à ceux qui sont proches et à ceux qui sont éloignés cf. Ep 2, 17.La paix des coeurs, celle des familles, des communautés et de l'Église est le don du Seigneur ressuscité, présent dans le sacrement de l'Eucharistie. Le fidèle qui vient communier doit déjà avoir en lui la paix de Dieu, à laquelle le péché fait obstacle. Tandis que l'acte pénitentiel au début de la Sainte Messe purifie des péchés véniels, pour les péchés mortels il est nécessaire de recevoir l'absolution sacramentelle. Par elle-même, l'Eucharistie renforce ce don de la paix et offre à tous ceux qui la reçoivent la grâce de devenir eux aussi artisans de paix dans les lieux où ils vivent et où ils Il faut que les fidèles découvrent à nouveau l'Eucharistie comme la force de réconciliation et de paix avec Dieu et parmi tous leurs frères. Dans le monde d'aujourd'hui, où les raisons de divisions et de diversification - même légitimes - ne manquent pas, il est opportun que les chrétiens rassemblées autour de l'autel du Seigneur redécouvrent leurs racines communes, ces racines qui se trouvent en Lui. Dans la prière, dans la réflexion et dans l'adoration, avec l'aide de la Parole de Dieu et de l'homélie du célébrant, les fidèles seront renforcés dans leur foi, dans la charité et dans l'espérance, afin de pouvoir s'engager toujours plus et toujours mieux dans la tâche difficile qui consiste à édifier un monde meilleur, plus juste et pacifique. Ils respecteront les différentes options politiques et sociales, pourvu qu'elles ne soient pas en contradiction avec les normes fondamentales de l'Évangile, qui ont inspiré la doctrine sociale de l' cette dimension de l'Eucharistie n'est pas toujours perçue ; les attitudes prolongées de conflit entre les personnes et les communautés deviennent alors des motifs de contradiction et de scandale. Nouvellement pacifiée dans ses fidèles, l'Église célèbre et adore l'Eucharistie comme le sacrement de la piété, le signe de l'unité et le lien de la charité 116.84. S'en remettant à la source inépuisable de grâce qu'est l'Eucharistie, l'Église promeut la cause de la paix dans le monde bouleversé par les conflits, les violences, le terrorisme et les guerres qui blessent la dignité des hommes et des peuples et constituent un obstacle à leur développement, quel qu'il soit. L'Église catholique ne se lasse jamais de proclamer l'Évangile de la paix cf. Ep 6, 15 et de promouvoir différentes initiatives dans le but de faire cesser toute guerre et, par le dialogue et la collaboration, encourager la construction de la paix dans le mémorial du sacrifice de Jésus, lui qui est notre paix, lui qui des deux peuples n'en a fait qu'un, détruisant la barrière qui les séparait, supprimant en sa chair la haine » Ep 2, 14, oriente l'Église dans cette mission urgente et difficile, en l'ouvrant à la collaboration avec les hommes de bonne volonté. L'Eucharistie, sacrement des réconciliés avec Dieu et avec leurs frères cf. Col 1, 22, devient aussi exhortation à l'exercice du ministère de la réconciliation » 2 Co 5, 18. Sachant de la Parole de Dieu que tous ont péché cf. Rm 3, 23 et que, de ce fait, tous ont besoin du pardon, l'Église propose aux hommes de sortir du cercle vicieux de la violence et de la haine en trouvant la force de demander pardon et de nom de l'Église, le Saint-Père et le Saint-Siège sont présents de façon active dans les forums internationaux, soutenant ardemment la cause de la paix, se prodiguant pour réduire les armements et promouvoir la mise au ban des armes de destruction massive. Dans cette oeuvre de prière, de persuasion et d'éducation, les Messages du Pape à l'occasion de la Journée mondiale de la Paix jouent un rôle que la vraie paix peut venir uniquement d'en haut cf. Jc 1, 17 ; Lc 2, 14, l'Église continue d'implorer ce grand pardon, en oeuvrant pour qu'il puisse se répandre le plus possible ici-bas, avant de briller pleinement dans l'éternité, où le Dieu de la vie assure la paix, la bénédiction, la lumière et la joie aux artisans de paix cf. Mt 5, 9.Eucharistie et unité85. Dans la Prière Eucharistique, l'Église supplie Dieu Tout-puissant de lui concéder aussi le don de l'unité. Ce don regarde la nature même de l'Église voulue par Jésus-Christ qui, justement, se traduit dans ses attributs essentiels comme une, sainte, catholique et d'accepter le sacrifice sur la croix, le Seigneur Jésus a prié pour l'unité de ses disciples Père saint, garde-les dans ton nom que tu m'as donné, pour qu'ils soient un comme nous » Jn 17, 11. Dans cette prière sacerdotale », tous les chrétiens de tous les temps sont présents. En effet, Jésus-Christ a prié aussi bien pour l'unité des Apôtres que pour ceux qui, grâce à leur parole, croiraient en lui cf. Jn 17, 20. L'unité des disciples du Seigneur Jésus-Christ provient de la nature même de l'Église. L'unité est, en outre, l'une des raisons qui fait qu'elle est crédible Comme toi, Père, tu es en moi et moi en toi, qu'eux aussi soient en nous, afin que le monde croie que tu m'as envoyé » Jn 17, 21.Hélas, les péchés contre l'unité ont accompagné la vie terrestre de l'Église. En plus du fils de la perdition cf. Jn 17, 12, la communauté primitive a du faire les comptes avec les faux prophètes cf. 1 Jn 4, 4 et avec ceux qui ont abandonné la communauté parce que, dans le fond, ils ne lui appartenaient pas sincèrement cf. 1 Jn 2, 19. Saint Paul a dû mettre en garde contre les fauteurs de dissensions et de scandales contre l'enseignement [qu'ils ont] reçu » Rm 16, 17. Il dut lui-même intervenir avec décision dans la communauté de Corinthe, pour aplanir les divisions cf. 1 Co 1, 12 provoquées par des êtres psychiques, qui n'ont pas d'esprit » Jude 19.Il faut déplorer que le scandale des divisions à différents niveaux existe encore dans l'Église d'aujourd'hui. L'Eucharistie devrait représenter pour tous les hommes un rappel fort à garder l'unité au sein des familles, des communautés paroissiales, des mouvements d'Église, des Ordres religieux et des diocèses. En outre, l'Eucharistie offre la grâce pour rétablir l'unité des chrétiens, membres du Corps du Christ Parce qu'il n'y a qu'un pain, à plusieurs nous ne sommes qu'un corps, car tous nous participons à ce pain unique » 1 Co 10, 17.La prière sacerdotale » de Jésus-Christ s'élargit à tous ceux qui croient en lui cf. Jn 17, 20. Tout au long de l'histoire, hélas, le Christianisme a connu de douloureuses divisions dans différentes Églises et Communautés ecclésiales. Devant un tel péché, source de scandale pour le monde, il faut prier et oeuvrer afin que soit recomposée l'unique tunique sans couture de Jésus cf. Jn 19, 23-24 et que soit maintenu entier le filet des pêcheurs d'hommes cf Mt 4, 19 ; Jn 21, 11. Il s'agit de l'oeuvre de Dieu, à la réalisation de laquelle tous les chrétiens sont appelés, chacun selon sa propre vocation et responsabilité. Cependant, tous ont le devoir de prier pour que s'accomplisse la parole de Jésus-Christ J'ai encore des brebis qui ne sont pas de cet enclos ; celles-là aussi, il faut que je les mène ; elles écouteront ma voix ; et il y aura un seul troupeau, un seul pasteur » Jn 10, 16. À cette parole du Seigneur fait écho la prière de toute l'Église qui, par la bouche de son Pasteur universel élève sa supplique Seigneur, souviens-toi de ce que tu as promis. Fais que nous ne soyons qu'un seul Pasteur et un seul troupeau ! Ne permets pas que ton filet se déchire et aide-nous à être des serviteurs de l'unité ! » 117.86. L'oecuménisme est certainement un don de l'Esprit Saint et une voie que l'Église ne peut éviter. Après le Concile oecuménique Vatican II et le Décret sur l'oecuménisme Unitatis redintegratio, un chemin long et fructueux a été parcouru dans les rapports avec les Églises et les Communautés ecclésiales, suscitant des liens d'unité qui existent déjà à différents niveaux, dans la recherche de la pleine union, en vue de la célébration commune de l'Eucharistie. Dans cette tâche urgente et incontournable, il existe des rapports particuliers avec les Églises orientales, auxquelles même en l'absence d'une pleine communion, l'Église catholique reconnaît la validité du sacrement de l'Eucharistie. Les catholiques des Églises mentionnées peuvent donc communier à certaines conditions, tout comme les membres de ces Églises sont accueillis dans l'Église catholique, à l'Autel du Seigneur, lorsque il leur manque un prêtre validement rapports avec les Communautés ecclésiales issues de la Réforme se sont aussi développés favorablement. À ce sujet, l'expérience d'un chemin délicat et prometteur est marquée en grande partie par le rapport avec le sacrement de l'Eucharistie, comme l'indiquent opportunément la législation canonique 118 et le Directoire sur l'oecuménisme 119.Dans les réponses aux Lineamenta est souligné le fait que la liturgie doit être respectée comme manifestation cultuelle de l'Église et non considérée comme une initiative sociale quelconque. Dans le sillage de l'enseignement du Concile Vatican II, le Pape Jean-Paul II a déclaré dans sa première Encyclique Et bien qu'il soit vrai que l'Eucharistie fut toujours et doit être encore la révélation la plus profonde et la célébration la meilleure de la fraternité humaine des disciples du Christ et de ceux qui lui rendent témoignage, elle ne peut pas être traitée seulement comme une occasion de manifester cette fraternité. Dans la célébration du sacrement du Corps et du Sang du Seigneur, il faut respecter la pleine dimension du Mystère divin, le sens plénier de ce signe sacramentel dans lequel le Christ réellement présent est reçu, l'âme est comblée de grâce et le gage de la gloire future nous est donné » 120. À la lumière de cet enseignement, on peut comprendre l'affirmation selon laquelle l'Eucharistie présuppose la communion ecclésiale 121. Aussi, dire que l'Eucharistie est le signe de l'unité de l'Église, son Corps, ne se réfère pas à la nature du sacrement mais à l'effet propre qui est le sien 122.Les rencontres oecuméniques sont une occasion privilégiée pour mieux faire connaître la doctrine de l'Église à propos de l'Eucharistie et de l'unité des chrétiens. Bien qu'acceptant avec douleur les divisions, qui empêchent une participation commune à la Table du Seigneur, l'Église ne cesse d'encourager la prière pour que reviennent les jours de l'unité entre les croyants dans le Christ 123. Certaines réponses aux Lineamenta mentionnent toutefois que, dans de telles rencontres, il arrive parfois que la doctrine sur l'Eucharistie ne soit pas exposée avec clarté de la part des catholiques. En outre, tandis que dans certains cas le sacrement est exclu de façon délibérée durant les célébrations respectives, dans d'autres il est inclus et tous les participants sont invités sans distinction aucune à recevoir la Communion. On déplore aussi des problèmes surgis là où certaines Communautés ecclésiales issues de la Réforme pratiquent le prosélytisme parmi les immigrés, en particulier ceux de langue espagnole, en diffusant des invitations à participer à leurs services religieux, auxquels est souvent donné le nom de Messe ».De toutes les façons, l'esprit avec lequel beaucoup de pasteurs, en adhésion à la doctrine de l'Église en la matière, s'efforcent avec diligence et charité de contribuer à l'unité ecclésiale désirée, est très positif, sans oublier que l'Eucharistie représente le but ultime de l'engagement oecuménique orienté vers la recherche de l'unité de la foi. Il est très clair qu'en tant que but de l'unité, la Célébration ne peut constituer l'instrument de l'unification. Elle ne peut pas être accomplie à l'avance tant que l'unité de la foi n'est pas réalisée. Seulement à la lumière de l'unité, préalablement supposée et confirmée par l'Eucharistie, il est possible de comprendre le sens de l' inter-communion ».87. La division entre les chrétiens est à l'origine d'une grande souffrance. Il est une urgence inévitable travailler pour rétablir la communion avec les frères séparés, qui n'ont pas la même compréhension de la foi en la présence du Christ dans l'Eucharistie. Des normes canoniques précises existent à ce propos, ainsi qu'un enseignement clair du Magistère de l'Église, qui encouragent à poursuivre cette recherche d'unité, tout en présentant toujours avec clarté les raisons qui empêchent la pleine communion et réglementent la communication in sacris 124. De nombreux catholiques connaissent et apprécient cette discipline, car ils y voient un itinéraire sûr qui conduit à prier pour les frères séparés, en attendant que l'union s' comme plusieurs réponses aux Lineamenta y font allusion, il existe des cas d'égalitarisme mal compris ayant conduit à des erreurs. En effet, beaucoup prétendent communier in sacris en l'absence d'une plus grande communion au niveau doctrinal et ecclésial. Une telle attitude est surprenante car il est incohérent de ne pas appartenir à la communauté ecclésiale mais de vouloir recevoir la Communion eucharistique qui en est le signe d'appartenance ; de refuser les Pasteurs et la Doctrine mais de vouloir prendre part aux sacrements qu'ils célèbrent. Une telle façon de penser dérive sans doute d'un manque de clarté à propos de la différence entre l'unité de l'Église et l'unité du genre humain la première est le signe et l'instrument de la seconde, encore à outre, à partir des réponses, on constate que, dans certains cas, lorsque des personnes non catholiques participent à une célébration eucharistique dans une église catholique, le célébrant les invite parfois à s'approcher de l'autel pour recevoir une bénédiction, et non la Communion. Une pratique qui ressemble à la distribution de l'antidoron dans le rite byzantin. Dans ces occasions, la doctrine catholique à propos de la Communion est présentée sans aucun compromis, et observée. En outre, dans différentes Nations, les rencontres oecuméniques se déroulent dans le contexte de célébrations de la Parole, en évitant tout malentendu relatif au sacrement de l'Eucharistie. Quoi qu'il en soit, si les non-catholiques ou les non-chrétiens devaient participer à la Sainte Messe, il serait très utile de leur distribuer un livret fournissant les explications essentielles de la célébration, afin qu'ils puissent suivre son de nombreuses réponses aux Lineamenta expriment la certitude qu'une observance fidèle des normes de l'Église en matière d'inter-communion eucharistique est une expression authentique d'amour à l'égard de Jésus-Christ dans le Saint-Sacrement, et des frères d'autres confessions chrétiennes 125, de même qu'un témoignage authentique de la vérité. Tandis que semble plutôt large le consentement sur le fait que l'unité dans la profession de foi précède la communion de la Célébration eucharistique, il reste encore à préciser la façon dont le Mystère eucharistique doit être présenté dans le dialogue oecuménique, afin d'éviter deux risques opposés les fermetures dues aux préjugés, et le relativisme. Trouver la juste mesure est une condition essentielle si l'on veut conserver une ouverture saine et préserver en même temps la vérité et l'identité catholique Les mots qui concluent la célébration de l'Eucharistie, Ite missa est, rappellent le mandat missionnaire du Seigneur ressuscité à ses disciples, avant son Ascension au ciel Allez donc, de toutes les nations faites des disciples » Mt 28, 19. En effet, la conclusion de toute sainte Messe est immédiatement liée à l'envoi en mission. Celle-ci englobe tous les baptisés, chacun selon sa vocation propre au sein du Peuple de Dieu les évêques, les prêtres, les diacres, les membres de la vie consacrée et des mouvements d'Église, les laïcs. Le témoignage, premier devoir de tous les chrétiens envoyés dans le monde, est essentiel pour que se réalise cette mission. En effet, il n'y a pas de témoignage sans témoins, de même qu'il n'y a pas de mission sans missionnaires » 126. Cette caractéristique de l'activité missionnaire découle des paroles mêmes de Jésus À ceci tous reconnaîtront que vous êtes mes disciples si vous avez de l'amour les uns pour les autres » Jn 13, 35. La mission est exigeante et contraignante pour les capacités humaines. Aussi, où donc prendre la force si ce n'est dans l'Eucharistie, source inépuisable de la mission, source authentique de communion et de solidarité, de réconciliation et de paix ?L'oeuvre évangélisatrice a pour but ultime la rencontre personnelle de tous les êtres humains avec Jésus-Christ, vivant et présent dans le Sacrement de son Corps et de son Sang, et que l'Église offre comme Pain pour la vie du monde. Cette finalité eucharistique aussi de la mission a son fondement dans l'enseignement de Jésus-Christ, qui invite à sa Table tous les hommes de bonne volonté, sans aucune distinction ni préjugé cf. Mt 22, 1-13 ; Lc 14, 16-24 et qui offre son Sacrifice pour le salut de tous cf. Mt 26, 26-29 ; Lc 22, 15-20 ; Mc 14, 22-25 ; 1 Co 11, 23-25. Par conséquent, l'Eucharistie est le sommet vers lequel tend tout naturellement toute l'activité missionnaire de l'Église, même celle spécifiquement ad gentes. En effet, quel sens cela pourrait-il avoir d'annoncer l'Évangile, sinon pour conduire chaque homme à la communion avec le Christ et avec ses frères, communion dont la Sainte Messe, anticipation du Banquet éternel, est l'expression liturgique sacramentelle la plus grande ?L'Eucharistie est donc le coeur palpitant de la mission, elle en est la source authentique et la fin ultime. La requête légitime, relevée dans de nombreuses réponses aux Lineamenta, de promouvoir avec un esprit renouvelé l'élan missionnaire inscrit dans la nature de la Célébration eucharistique, naît d'un regard apostolique et zélé tourné vers le monde en ce début du troisième millénaire, qui, plus que jamais, a besoin de paix, d'amour et de communion fraternelle que seul Jésus-Christ peut C'est pourquoi les chrétiens doivent affirmer la dimension missionnaire de l'Eucharistie. Pour eux, il devient spontané d'annoncer aux hommes et au monde les merveilles de Dieu incarné et présent sous les Espèces du Pain et du Vin, et qui, à travers la Communion, entre dans leur vie pour la transformer. Cela vaut pour les chrétiens qui vivent dans un monde sécularisé, où les personnes éloignées de l'Église, qui sont en majorité, connaissent un tourment spirituel constant à la recherche de Dieu, qui reste cependant toujours près d'eux. Ce zèle accompagne les missionnaires qui, poussés par l'amour de Dieu, proposent la première annonce de la Bonne Nouvelle aux personnes qui ne connaissent pas encore l'Évangile de Jésus-Christ, ou ne le connaissent pas en plénitude ou de façon appropriée. Le dialogue et le respect qui est dû aux valeurs présentes dans les réalités que les chrétiens rencontrent ne peuvent les empêcher d'offrir la proposition missionnaire aux hommes de bonne volonté, en obéissance au commandement du Seigneur Allez dans le monde entier, proclamez l'Évangile a toute la création » Mc 16, 15.Il s'agit là d'une tâche à la fois exaltante et difficile, qui exige un dévouement total, allant même jusqu'au martyre. Dans cette oeuvre essentielle pour l'Église, les disciples du Seigneur sont soutenus par l'Eucharistie, dont la célébration partout dans le monde, confirme la promesse Voici que je suis avec vous pour toujours jusqu'à la fin du monde » Mt 28, 20.90. Avec la célébration de la XIe Assemblée générale ordinaire du Synode des Évêques se termine l'Année de l'Eucharistie, pendant laquelle l'Église dans sa totalité a été appelée à tourner son regard vers le grand Mystère, qui cache la raison la plus profonde de son essence et de sa existence. En effet, l'Église vit de l'Eucharistie » 127, parce que ce sacrement embrasse tout le mystère de notre salut » 128. Grâce à l'Eucharistie, l'Église renaît toujours de nouveau ! » 129. L'Année eucharistique ne pouvait donc pas se conclure sans une rencontre collégiale du Successeur de Pierre avec les évêques, du Chef avec les membres de l'Ordre épiscopal, pour célébrer le grand don de l'Eucharistie, pour se nourrir du Pain de Vie, pour adorer la présence du Seigneur dans le Saint-Sacrement et pour réfléchir sur le précieux trésor que le Christ a confié à son Église. Il sera ainsi possible de faire progresser la mission de l'évangélisation, avec une ardeur apostolique renouvelée et des indications pastorales concrètes adaptées aux attentes de la communauté chrétienne et aux désirs les plus profonds de l'homme la Lettre apostolique Mane nobiscum Domine, le Pape exhortait les Pasteurs à s'engager pour que l'Eucharistie soit célébrée avec davantage de vitalité et de ferveur, mais surtout avec une profonde intériorité » 130. L'amour pour le Culte eucharistique passe par la re-découverte de la beauté de la célébration du Sacrifice eucharistique dans la prière d'adoration et d'action de grâce. Mais l'accueil du Sacrement dans la piété s'ouvre à l'espérance vers les réalités promises, au-delà des horizons limités du quotidien, fortement réduits par une culture submergée par le matérialisme et le consumérisme. L'Eucharistie devient ainsi une force de transformation des cultures, car elle est épiphanie de communion, lieu de rencontre du Peuple de Dieu avec Jésus-Christ, mort et ressuscité, source de vie et d'espérance. L'Eucharistie est semence d'un monde nouveau et école authentique de dialogue, de réconciliation, d'amour, de solidarité et de Les ombres dans la célébration de l'Eucharistie, qui ont été mentionnées dans le souci de présenter, avec réalisme, les données parvenues à travers les réponses aux Lineamenta, disparaîtront dans la mesure où la discussion synodale, et donc ecclésiale, redécouvrira une fois encore la beauté et la grandeur du don du Mystère eucharistique, sans jamais détourner l'attention de la finalité principale du Synode enquêter en profondeur, à travers l'expérience de la collégialité épiscopale, pour identifier les voies que l'Esprit Saint suscite dans l'Église aujourd'hui afin que l'Eucharistie soit véritablement source et sommet de sa vie et de sa mission, c'est-à-dire de la nouvelle évangélisation dont le monde a un besoin effet, la vie tout entière de l'Église trouve dans le Mystère eucharistique - sacrifice, mémorial et banquet - sa source inépuisable de grâce pour célébrer la re-présentation sacramentelle de la passion, de la mort et de la résurrection du Christ, pour vivre l'expérience de la rencontre personnelle avec le Seigneur, pour édifier la communion ecclésiale sur la fondation solide de l'amour et pour goûter à l'avance la gloire future des noces de l'Agneau. Dans la vie de l'Église, tout culmine dans le Mystère eucharistique, but ultime de toutes les activités de la catéchèse à la réception des autres sacrements, de la dévotion populaire à la Célébration de la Divine Liturgie, de la méditation de la Parole de Dieu à la prière personnelle et communautaire. L'Eucharistie est le coeur de la communion l'Église est dans le Christ comme un sacrement, c'est-à-dire un signe et un instrument de l'union intime avec Dieu, et de l'unité de tout le genre humain 131, alors l'Eucharistie, présence vivante du Seigneur, devient aussi la source de la mission universelle de l'Église. C'est elle qui confère la grâce aux évêques, aux prêtres et aux diacres, pour qu'ils annoncent l'Évangile avec zèle dans le monde d'aujourd'hui ; c'est elle qui insuffle aux missionnaire le courage d'apporter la Bonne Nouvelle du Royaume jusqu'aux limites de la terre ; c'est elle qui donne aux membres de la vie consacrée la force pour vivre l'idéal de la vie chrétienne dans la pauvreté, l'obéissance et la chasteté ; c'est elle qui irradie lumière et énergie aux laïcs pour transformer les réalités temporelles selon le nouveau commandement de l'amour de Dieu et du prochain ; c'est elle enfin qui donne aux chrétiens persécutés le courage nécessaire pour être des témoins du Christ dans leur monde. La mission évangélisatrice de l'Église a pour fin ultime que tous les hommes se rencontrent déjà ici-bas, sur cette terre, à travers le Christ, présent dans le Mystère eucharistique, en vue de la rencontre définitive lors du Banquet éternel. Alors, l'Eucharistie devient aussi le point culminant de tous les projets pastoraux, de toutes les activités missionnaires et le noyau de l'évangélisation et de la promotion humaine. En effet, ceux qui communient au Pain de la vie et en annoncent au monde le Mystère, doivent également défendre la vie dans toutes ses manifestations, en mettant tout en oeuvre aussi en vue du respect dû à la création. Les fidèles qui mangent le Pain descendu du ciel ressentent l'obligation de contribuer à construire un monde plus juste dans lequel soit faite la volonté de Dieu et où à chaque personne soit garanti le pain quotidien ».Dans leurs réflexions, les Pères synodaux compteront sur les prières de toute l'Église, mais aussi sur l'intercession des saints, interprètes compétents de la véritable piété et de la théologie eucharistiques, qui nous encouragent et nous soutiennent dans notre pèlerinage, au milieu des joies et des douleurs du monde ces saints, la Mère de Dieu resplendit ; depuis qu'elle a donné sa chair immaculée au Fils de Dieu - Ave, verum corpus, natum de Maria Virgine - elle a scellé pour toujours un rapport exclusif avec le Mystère eucharistique. En Marie, la femme eucharistique par excellence, l'Église contemple non seulement son modèle plus parfait, mais aussi la réalisation en avance des cieux nouveaux » et de la terre nouvelle », que toute la création attend avec une impatience fébrile. En invoquant sa protection avec confiance et dévotion, l'Église trouvera un nouvel élan pour que l'Eucharistie soit la source et le sommet de toute sa vie et de sa mission pour la gloire de Dieu et pour le salut des hommes et du monde 132. Citation fraternel et Proverbe fraternel - Les citations FRATERNEL et proverbes FRATERNEL. 21 citations pour votre recherche Citations célèbres sur fraternel ajoutées en 2022 Page 1 sur un total de 2 pages.<12345 Si les hommes de notre temps ne trouvent pas aux problèmes qui déchirent le monde de solutions fraternelles, c'est peut-être la condamnation des hommes de notre temps, ce n'est pas une condamnation de la fraternité. L'affaire homme - Romain Gary C’est un grand malheur que d’être sans amis ; mais le cœur de l’homme, quand nul intérêt personnel immédiat ne l’obscurcit, est plein d’amour et de charité fraternelle… Frankenstein ou le Prométhée moderne - Mary W. Shelley Les hommes dans leur sommeil travaillent fraternellement au devenir du monde. - Héraclite d'Ephèse Rien ne vous isole plus que de tendre la main fraternelle de l'humour à ceux qui, à cet égard, sont plus manchots que des pingouins. La Promesse de l'aube - Romain Gary Les livres anciens avec leurs chairs froissées m'émeuvent de revenir triomphants des ténèbres. Les objets de la science vieillissent à une vitesse infernale. Morts, ils encombrent, empoisonnent, enlaidissent. Les livres de papier dans leurs lits de cristal dorment comme des anges. Un regard et ils sortent d'un sommeil de plusieurs siècles, fraternels, vifs encore. Un assassin blanc comme neige - Christian Bobin Chaque jour j'applique la devise de la République, Liberté, Fraternité et Egalité, en restant libre, fraternel et égal à moi-même. une boîte de petits \"moi\" - Damien CAILLAUD L'homme peut être seul au milieu des autres. Mais celui qui est ouvert au monde, celui qui sait demeurer fraternel, celui qui est solidaire des autres, celui-là, même solitaire, n'est jamais seul. Le livre de la vie - Martin Gray La parole, quand elle est vraie, peut aider, comme une main fraternelle. Le livre de la vie - Martin Gray Je crois que j’ai dormi parce que je me suis réveillé avec des étoiles sur le visage. Des bruits de campagne montaient jusqu’à moi. Des odeurs de nuit, de terre et de sel rafraîchissaient mes tempes. La merveilleuse paix de cet été endormi entrait en moi comme une marée. À ce moment, et à la limite de la nuit, des sirènes ont hurlé. Elles annonçaient des départs pour un monde qui maintenant m’était à jamais indifférent. Pour la première fois depuis longtemps, j’ai pensé à maman. Il m’a semblé que je comprenais pourquoi à la fin d’une vie elle avait pris un fiancé », pourquoi elle avait joué à recommencer. Là-bas, là-bas aussi, autour de cet asile où des vies s’éteignaient, le soir était comme une trêve mélancolique. Si près de la mort, maman devait s’y sentir libérée et prête à tout revivre. Personne, personne n’avait le droit de pleurer sur elle. Et moi aussi, je me suis senti prêt à tout revivre. Comme si cette grande colère m’avait purgé du mal, vidé d’espoir, devant cette nuit chargée de signes et d’étoiles, je m’ouvrais pour la première fois à la tendre indifférence du monde. De l’éprouver si pareil à moi, si fraternel enfin, j’ai senti que j’avais été heureux, et que je l’étais encore. L’étranger - Camus O Paris ! tu es le coeur du monde, tu es la grande ville humaine, la grande ville charitable et fraternelle ! Tu as des douceurs d'esprit, de vieilles miséricordes de moeurs, des spectacles qui font l'aumône ! Le pauvre est ton citoyen comme le riche. Tes églises parlent de Jésus-Crist ; tes lois parlent d'égalité ; tes journaux parlent de progrés ; tous tes gouvernements parlent du peuple ; et voilà où tu jettes ceux qui meurent à te servir, ceux qui se tuent à créer ton luxe, ceux qui périssent du mal de tes industries, ceux qui ont sué leur vie à travailler pour toi, à te donner ton bien-être, tes plaisirs, tes splendeurs, ceux qui ont fait ton animation, ton bruit, ceux qui t'ont mis la chaîne de leurs existences dans ta durée de capitale, ceux qui ont été la foule de tes rues et le peuple de ta grandeur !. Germinie Lacerteux - Edmond de Goncourt L'amour fraternel, au contraire, est plus durable ; il ressemble à la pierre précieuse qui résiste aux plus durs métaux et dont la valeur s'accroît avec les années. Gabriel et Geneviève - Hector Carbonneau Les peines du coeur sont semblables aux torrents de la montagne elles se calment en se partageant. Déposez dans mes mains fraternelles la moitié de votre fardeau, et vous serez soulagé. Monsieur Corbeau - Les amours d’un rossignol et d’une rose - Félicien Mallefille Le courage, c’est de surveiller exactement sa machine à filer ou à tisser, pour qu’aucun fil ne se casse, et de préparer cependant un ordre social plus vaste et plus fraternel où la machine sera la servante commune des travailleurs libérés. Discours à la jeunesse au Lycée d’Albi 1903 - Jean Jaurès De toutes les formes d’amour, la plus fondamentale, celle qui sous-tend touts les autres, c’est l’amour fraternel. J’entends par là le sens de la responsabilité, la sollicitude, le respect, la connaissance de tout être humain, et le désir de promouvoir la vie. C’est de cet amour dont parle la Bible lorsqu’elle dit Aime ton prochain comme toi-même. L’amour fraternel s’étend à tous les êtres humains ; il se caractérise par un manque absolu d’exclusivité. L’Art d’aimer - Erich Fromm Dès lors que je suis devenu capable d’amour, je ne puis m’empêcher d’aimer mes frères. Dans l’amour fraternel se réalise une expérience d’union avec tous les hommes, de solidarité et d’unicité humaine. Il se fonde sur l’expérience que tous nous ne faisons qu’un. Les différences de talents, d'intelligence, de connaissances apparaissent négligeables en regard de l’identité du noyau humain qui est commun à tous les hommes. L'art d'aimer de Erich Fromm - Erich Fromm Donnez ! pour être aimés du Dieu qui se fit homme, Pour que le méchant même en s'inclinant vous nomme, Pour que votre foyer soit calme et fraternel ; Donnez ! afin qu'un jour, à votre heure dernière, Contre tous vos péchés vous ayez la prière D'un mendiant puissant au ciel. Pour les pauvres. - Victor Hugo Beaucoup d'enfants aussi, qui s'étourdissaient à brailler des comptines ou à danser des rondes dont les spectateurs — de grands sérieux patibulaires — se placent à l'intérieur du cercle. On est d'avis ici que pour regarder convenablement une ronde il faut se mettre dedans. Il y a ainsi une manière kurde pour toute chose, et dans cette manière une espèce de cocasserie fraternelle qui vous perce le cœur. L'Usage du monde 1963, Nicolas Bouvier, éd. Payot, coll. Petite Bibliothèque Payot/Voyageurs, 1992 ISBN 2-228-88560-6, p. 198 - Nicolas Bouvier La France à cette heure montre au monde son hospitalité, qu’elle lui montre aussi sa clémence. La clémence ! mettons sur la tête de la France cette couronne ! Toute fête est fraternelle ; une fête qui ne pardonne pas à quelqu’un n’est pas une fête. Discours d’ouverture du Congrès littéraire international de Victor Hugo le 7 juin 1878 - Victor Hugo Je ne vois pas où est le catéchisme de l'amour et pourtant l'amour, sous toutes les formes, domine notre vie entière amour filial, amour fraternel, amour conjugal, amour paternel ou maternel, amitié, bienfaisance, charité, philanthropie, l'amour est partout, il est notre vie même. G. Sand, Histoire de ma vie,t. 2, 1855, p. 334. - George Sand S’il existe encore des bastilles, qu’elles s’apprêtent de bon gré à ouvrir leurs portes ! Car, quand la lutte s’engage entre le peuple et la Bastille, c’est toujours la Bastille qui finit par avoir tort …. Levons la tête, serrons-nous fraternellement les uns contre les autres et marchons tous ensemble, par la lutte et par la victoire, vers nos nouvelles destinées !. Charles de Gaulle – 14 juillet 1943 – Discours d’Alger - Charles de Gaulle Page 1 sur un total de 2 pages. <12345 - Facilite - Facile - Faible - Faiblesse - Faim - Faire - Fait - Famille - Fanatique - Fatalite - Fatigue - Faute - Faveur - Felicitations - Femme - Ferocite - Fete - Fidele - Fidelite - Fierte - Fille - Fils - Finalite - Finance - Flamme - Flatter - Flatterie - Fleur - Foi - Folie - Fonctionnaire - Foot - Football - Force - Fortune - Fou - Foule - Français - Française - France - Franchise - Fraternite - Frustation - Fuir - Futur Votre commentaire sur Citation fraternel et Proverbe fraternel - Les citations FRATERNEL et proverbes FRATERNEL Etendez votre recherche Citations fraternel Phrases sur fraternel Poèmes fraternel Proverbes fraternel Absence adolescent Age ais Alcool Amitie amour anniversaire ara Art Automne Autre avoir bonheur Cette chose comme contraire Courage Donne Doute Elles Enfant espoir Etait Etre faire fait famille Femme grand homme Humour Jalousie jamais Jour les leurs mariage Mme Monde musique naissance nature pas Passion Penser pizza Point Quand que quelque Raison Retraite reve rot Sexe Silence Solitude Sport Temps toute trahison travail tristesse trouve vie Voyage _Dans _Que_ Autres thèmes citations Aimer Amitié - 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Voir le deal Forum Catholique LE MONASTÈRE INTÉRIEUR. LES FORUMS CHRÉTIENS L’ÉTERNELLE VÉRITÉ 4 participantsAuteurMessageviolaineregardantMessages 160Date d'inscription 11/05/2017Sujet Se tromper avec le pape plutôt que d'avoir avec la tradition, raison contre lui Mar 12 Mar - 2044 Se tromper avec le pape plutôt que d'avoir, avec la Tradition, raison contre lui? 09 Mars, 2019Provenance Voici une objection souvent faite à la tradition » un catholique se doit d’être en union totale avec le pape. Il doit préférer se tromper avec lui, plutôt que d’avoir raison contre lui. Il sera même jugé sur cet attachement au pape avant le critère de l’adhésion à la vérité ! - Comment répondre à cela ? L’objection pourrait se prévaloir de l’autorité de saint Ambroise Ubi Petrus, ibi Ecclesia ; où se trouve Pierre, là est l’Eglise » ; ou de saint Cyprien Il n’y a qu’un seul Dieu, un Christ, une Eglise, une chaire fondée sur Pierre ». De fait, il est essentiel à l’Eglise d’être dirigée par le pape, vicaire du Christ. L’on peut d’ailleurs remonter à la parole du Christ lui-même Et moi je te dis que tu es Pierre, et sur cette pierre je bâtirai mon Église, et les portes de l’enfer ne prévaudront point contre elle. Je te donnerai les clefs du royaume des cieux et tout ce que tu lieras sur la terre sera lié dans les cieux, et tout ce que tu délieras sur la terre sera délié dans les cieux » Mt 16, 18-19. Mais n’est-ce pas le même saint Pierre auquel Notre Seigneur a dit Arrière, Satan » Mc 8, 33, parole qu’il n’a adressée par ailleurs qu’au diable lui-même ? N’est-ce pas encore lui qui a renié trois fois son maître ? Ces remarques n’ont pas pour but de diminuer la dignité du successeur de Pierre, mais de rappeler que ce dernier est titulaire d’une fonction, certes d’une dignité incomparable, mais qui, comme toute fonction, comporte des droits et des devoirs. Comme l’a précisé le concile Vatican I Le Saint-Esprit n’a pas été promis aux successeurs de Pierre pour qu’ils fassent connaître sous sa révélation une nouvelle doctrine, mais pour qu’avec son assistance ils gardent saintement et exposent fidèlement la Révélation transmise par les apôtres, c’est-à-dire le dépôt de la foi » Constitution Pastor Æternus, c. 4. Ainsi le pouvoir du souverain pontife est-il réglé par la révélation, et l’on peut lui appliquer ce que saint Paul s’appliquait à lui-même Mais quand nous-mêmes, quand un ange venu du ciel vous annoncerait un autre Évangile que celui que nous vous avons annoncé, qu’il soit anathème ! » Ga 1, . Aussi la soumission au pape est-elle conditionnée par l’obéissance à la révélation, dont il est le serviteur et le garant. Mais l’histoire de l’Eglise nous montre que, en dehors du cas de l’exercice infaillible du magistère, dont les conditions ont été précisées par le même concile, un pape peut s’écarter de la vérité ou de la droite ligne, quoique rarement. En ce cas, le fidèle peut – et même doit – obéir à Dieu plutôt qu’aux hommes. Donnons l’exemple de saint Paul Mais lorsque Céphas [saint Pierre] vint à Antioche, je lui résistai en face, parce qu’il était digne de blâme » Ga 2, 11. Poursuivons avec saint Athanase, excommunié par le pape Libère. Et concluons avec le pape Jean XXII qui prêcha une doctrine fausse sur la vision béatifique, dans une église d’Avignon. Selon l’objectant, il vaudrait mieux avoir tenu l’arianisme modéré avec Libère, que d’être resté ferme avec saint Athanase. D’avoir estimé avec Jean XXII que les âmes des défunts doivent attendre la résurrection pour recevoir la vision béatifique, plutôt que d’avoir maintenu, avec l’immense majorité des docteurs et théologiens que cette récompense est donnée déjà à ceux qui sont dignes de se présenter devant Dieu – doctrine qui sera d’ailleurs définie par le successeur de Jean XXII, le bienheureux Benoît XII. Ou encore d’avoir préféré judaïser avec saint Pierre, plutôt que de s’associer au blâme de saint Paul. Certes, une opposition au pape doit avoir des fondements très sérieux, et doit suivre des règles de prudence toutes particulières. Mais lorsque deux enseignements s’opposent nettement, celui de la dérive actuelle et celui des papes du passé, à qui devons-nous donner raison ? Le Commonitorium de saint Vincent de Lérins nous répond Que fera le chrétien catholique, si … quelque contagion nouvelle s’efforce d’empoisonner, … l’Eglise tout entière à la fois ? – Dans ce cas, son grand souci sera de s’attacher à l’antiquité, qui, évidemment, ne peut plus être séduite par une nouveauté mensongère, quelle qu’elle soit ». III, 1, 2Source FSSPX/MG - - 09/03/2019 azaisMessages 113Date d'inscription 07/03/2018Sujet Re Se tromper avec le pape plutôt que d'avoir avec la tradition, raison contre lui Mer 13 Mar - 1243 Certes mais je m'interroge sur ceci qu'est ce qui dans le concile Vatican II serait contraire à la Tradition apostolique, à la doctrine de la Foi, ce que suggèrent les FSSPX...? violaineregardantMessages 160Date d'inscription 11/05/2017Sujet Re Se tromper avec le pape plutôt que d'avoir avec la tradition, raison contre lui Mer 13 Mar - 2048 le concile vatican II est contraire à la tradition par ses hérésies et ses aberrations liturgiques et depuis le concile vatican II que le modernisme est entré dans la l'église enlevant tout le sacré , les prières au bas de l'autel, etc etc nous en voyions chaque jour les terribles conséquences dans nos églises PhilippeconsacréMessages 1865Date d'inscription 03/08/2010Age 74Localisation Maisons LaffitteSujet Re Se tromper avec le pape plutôt que d'avoir avec la tradition, raison contre lui Jeu 14 Mar - 817 A La Salette, Lourde et Fatima, Marie est venue proposer une pastorale à l'Eglise, qui serait en gros " Le monde est pire qu'au temps de Noé et beaucoup vont vers la damnation, donc prière, pénitence, repentir". Au lieu de cela Jean XXIII a initié un concile avec une pastorale exactement inverse du genre " Tout le monde il est bon tout le monde il est gentil, modernisation, ouverture au monde". Pire encore En 1960 il devait révéler au monde le troisième secret de Fatima annonçant des châtiments terribles si le monde ne faisait pas pénitence ; comme Jonas avec Ninive. Il ne l'a pas fait. Alors question Est-ce que selon lui Marie est une idiote ?==================================================================================== azaisMessages 113Date d'inscription 07/03/2018Sujet Re Se tromper avec le pape plutôt que d'avoir avec la tradition, raison contre lui Jeu 14 Mar - 1125 Violaine tu ne reponds pas à ma question la liturgie est multiple entre les chaldéens, les syriaques, les orthodoxes, les catholiques romains.... franchement si tu vas en Amerique latine, a Madagascar, en Pologne ou lethonie , enFrance... tu auras des liturgies si différentes et parfois si belles aussi !. Et pourtant c'est le même sacrement, la même Foi, la même Eucharistie, le même peuple de saints Jésus qui sauve du monde et glorifie le Père en nous, si tant est que l'Esprit Saint n'est pas "bloqué" de notre coté ET Vatican II n'a pas disqualifié les rituels liturgiques la messe tridentine n'est pas "excommuniée "le pape François a confirmé qu'elle est toujours valide... ce n'est pas Vatican II qui a fait qu'on ne la trouve plus comme avant ou celle ci s'imposait dans toutes les eglises catholiques . Si mgr Lefebvre a voulu desobeir au pape , il a fait de cette liturgie un symbole de la desunité . Il n'y a donc pas d'heresie à travers une liturgie .... dans Vatican II . Les heresies dis tu ? mais peux tu me citer un texte de Vatican II qui dit quelque chose de contraire à la foi , à la doctrine apostolique , à ses dogmes , à l'enseignement de ses Saints et de ses Docteurs ? Mon cher ami Philippe, tu parles de pastorale du pape Jean XXIII... il n'a pas annulé ou dit la Salette Fatima ou Lourdes , jettez ça ! ne vous convertissez pas , ne faites pas penitence , ne priez pas . Jamais de la vie trouve moi une seule homelie ou lettre de ce pape qui le prétendrait. Où et quand a t il dit que Marie etait une idiote ? Franchement il n'est pas juste de crediter de telles pensées Concernant le 3è secret de Fatima si je comprends le film de pierre barnerias il n'évoque pas le pape Jean XXIII , et à la fin du film on entend BenoitXVI dire le message de ND d'Aquita et le 3è secret c'est le même message ... en 1960 il n'a pas dit peut être que le 3è secret disait le chatiment ... mais ce message marial ne relève pas de la foi comme d'ailleurs tout " message du ciel " qui en soi n'est pas premier dans la foi et la verite Le critère pour la vérité et pour la valeur d'une révélation , même privée, est son orientation vers le Christ lui-même. Saint Paul écrit "N'éteignez pas l'Esprit, ne méprisez pas les prophéties, mais discernez la valeur de toute chose, ce qui est bien, gardez-le"[1 Th 5, 19-21 ]. À toutes les époques est donné à l'Église le charisme de prophétie, qui doit être examiné, mais ne peut être déprécié [Card Ratzinger Commentaire théologique sur le 3ème secret de Fatima, 26 juin 2000 Le piège dans lequel on tombe souvent, convaincu de constituer à soi tout seul un rempart pour la défense de l’Église, est que l’on examine une révélation, non en cherchant le bien, comme le demande saint Paul et l’Église, mais en y cherchant le mal, ce qui ne procède pas du regard du Christ sur l’humanité. source Et si Jean XXIII a été inspiré d'ouvrir l'eglise romaine à une évangélisation du monde entier , je n'y vois rien d'hérétique Jesus a dit allez et enseignez toutes les nations , il ne fait qu'obeir à l'Esprit Saint et à Dieu . Ce n'est d'ailleurs pas lui qui a conduit le concile mais le pape Paul VI ... qui nous a donné en point d'orgue le dogme de Marie Mère de l'Eglise contre l'avis de tous les eveques reunis en concile ... une confirmation que Marie n'est pas idiote ... PhilippeconsacréMessages 1865Date d'inscription 03/08/2010Age 74Localisation Maisons LaffitteSujet Re Se tromper avec le pape plutôt que d'avoir avec la tradition, raison contre lui Jeu 14 Mar - 1642 Ho ! la la ! Tu poses 36 questions. Mais comment veux-tu que je réponde à ce tir de kalachnikov ? Sans dire comme Violaine que le concile est hérétique, je pense qu'il est inutile et comporte de graves erreurs ; et c'est mon droit de le penser. Avant sa démission à propos du concile, Benoit XVI parlait d'une réforme de la réforme.==================================================================================== azaisMessages 113Date d'inscription 07/03/2018Sujet Re Se tromper avec le pape plutôt que d'avoir avec la tradition, raison contre lui Jeu 14 Mar - 1803 36 questions ? il n'y a pour toi qu'un seul point d'interrogation... et concernant le 3 è secret de Fatima je te donne la reponse en te donnant le lien du vatican sur le sujet avec photo de l'original du dit secret ... Commentaire théologique sur le 3ème secret de Fatima, 26 juin 2000 faut il se donner la peine de regarder le lien j'y invite tous les visiteurs , j'y ai apprs moim^me pleins de choses ! PhilippeconsacréMessages 1865Date d'inscription 03/08/2010Age 74Localisation Maisons LaffitteSujet Re Se tromper avec le pape plutôt que d'avoir avec la tradition, raison contre lui Ven 15 Mar - 1209 J'ai lu. C'est une sacrée tartine de théologie qui manifestement n'est pas pour le enfants et les cœurs simples ?En ce moment c'est la plus grande confusion. Un ami de Benoit XVI dit que celui-ci lui a confié que le 3ième secret n'a pas été entièrement révélé, ce que Benoit XVI a immédiatement démenti, non! tout a été dit, mais auparavant Jean Paul II avait confié à propos du 3 ième secret " faut-il révéler au monde que des vagues géantes vont faire disparaître des nations entières" et Benoit XVI a dit lui-même à Fatima que la révélation de Fatima n'était pas terminée. Alors il faudrait savoir; tout est dit ou non ? Et de plus, depuis, il y a les Apparitions d'Akita qui se donnent comme étant le troisième secret qui n'aurait pas été révélé. Jésus a dit "que votre langage soir oui, oui, non, non, tout le reste vient du mauvais" On n'a pas voulu révéler clairement et simplement le secret en 1960, et du coup le diable s'en est mellé semant le trouble et la confusion du style "le secret c'est ceci, c'est cela, tout est dit tout n'est pas dit" etc...Et les explications tortueuses et fastidieuses des apôtres, parmi les meilleurs, n'ont rien de les enfants posent des questions simples demandant des réponses simples ? Non! en ce moment nous sommes dans une terrible confusion ; une nuit de l' il faut garder confiance, car en temps et en heure, le bon Dieu nous expliquera tout.==================================================================================== azaisMessages 113Date d'inscription 07/03/2018Sujet Re Se tromper avec le pape plutôt que d'avoir avec la tradition, raison contre lui Ven 15 Mar - 1241 la nuit de l'esprit ce n'est pas ça il faudrait plonger dans st jean de la croix !! difficile à comprendre si on ne connait pas l'oraison quotidienne ou cette nuit se manifeste ... intimement elle s'adresse au coeur et non à l'intelligence et la connaissance Concernant l'année 1960 , le lien du vatican dit bien que la ste Vierge n'avait pas demandé que le 3è secret soit revélé à cette date. C'est Soeur lucie qui a estimé qu'avant cette date personne n'en aurait compris le sens, compte tenu du contenu symbolique dont comme elle le dit elle même il appartenait à l'Eglise d'en decrypter les lignes forces ... Elle affirme aussi qu'il appartenait à l'Eglise de discerner le moment d'en parler sous entendu en partie ou totalité et les points de vue de tel ou tel sur la capacité des catholiques et pas seulement eux aussi les non croyants, les gouvernants etc ...de recevoir un message correctement, illustrent que ils avaient le souci des repercussions ce qui a été fait, d'abord par la consecration du monde et de la Russie au Coeur Immaculée de Marie par Jean Paul II - dont le fruit s'est fait aussitot sentir tres concrètement d'ailleurs - et in fine dans ce lien qui diffuse ces eclairages à travers ce qu'en disent les papes successifs et Sr Lucie à ce sujet. La lecture de cette vaste mise au grand jour des secrets de Fatima et de son actualité permet de lever tout doute sur son contenu. Elle est confirmée par la convergence avec d'autres messages de la Ste Vierge inclus le message d'Akita ... c'est mon avis PhilippeconsacréMessages 1865Date d'inscription 03/08/2010Age 74Localisation Maisons LaffitteSujet Re Se tromper avec le pape plutôt que d'avoir avec la tradition, raison contre lui Ven 15 Mar - 1406 Je ne vois pas Lucie avoir le front de donner ses directives au pape. Elle avait quel âge à l'époque ? je pense plutôt que les clercs l'on bidouillée au nom de la sainte obéissance. Et puis le texte du Vatican est trop compliqué ; la vérité est toujours pense plutôt que le troisième secret annonce la mort de l'Eglise, et que les Apôtres se rebiffent. "Passe derrière-moi Satan" !Saint Bol, priez pour nous ==================================================================================== azaisMessages 113Date d'inscription 07/03/2018Sujet Re Se tromper avec le pape plutôt que d'avoir avec la tradition, raison contre lui Ven 15 Mar - 1554 Sr Lucie n'a donné aucune directive ! si elle dit que c'est à l'Eglise d'enseigner c'est par miroir du fait qu'elle n'en etait pas chargée , ni missionnée , ni formée , ni capable etc ... les papes lui ont demandé son avis librement et interrogés par eux elle le leur a donné , non sansgrande huilité et sans en profiter , ce qui estpreuve d' humilité reelle de sa part Quant à la mort de l'Eglise ce n'est annoncé nulle part Jésus l'a dit "les forces de l'Enemi ne prevaudront pas sur elle " ... si je ne me trompe . il est juste dit que l'antichrist voudra abolir le Sacrifice perpetuel c'est dans notre fameux passage de Daniel 9, 26-27 où il est questionde l'Abominationde la Désolation dont nous avons parlé sur ce Fil PhilippeconsacréMessages 1865Date d'inscription 03/08/2010Age 74Localisation Maisons LaffitteSujet Re Se tromper avec le pape plutôt que d'avoir avec la tradition, raison contre lui Ven 15 Mar - 1647 Si! L'Eglise doit mourir......Et ressusciter. C'est dans le CEC ; je vais te retrouver ça==================================================================================== PhilippeconsacréMessages 1865Date d'inscription 03/08/2010Age 74Localisation Maisons LaffitteSujet Re Se tromper avec le pape plutôt que d'avoir avec la tradition, raison contre lui Ven 15 Mar - 2020 CEC 676-677 mais le concile est plus explicite==================================================================================== FrançoiseconsacréMessages 7623Date d'inscription 12/06/2016Sujet Re Se tromper avec le pape plutôt que d'avoir avec la tradition, raison contre lui Sam 16 Mar - 2208 Message Violaine ... de la part de notre ami Panetier.... Je ne fais que transmettre... Merci Michel ! Citation Le concile vatican II est contraire à la tradition par ses hérésies et ses aberrations liturgiques et doctrinales.> c'est depuis le concile vatican II que le modernisme est entré dans la l'église enlevant tout le sacré , les prières au bas de l'autel, etc etc nous en voyions chaque jour les terribles conséquences dans nos églises désertées.> > violaineBonjour Violaine,Achète ce livre Catéchisme catholique de la crise dans l´Eglise, Edition du Sel, Nous distribuons , Tous nos livres - ChiréTu auras des arguments solides et tu pouuras les citer avec des références indémontables !Je t'encourage à étudier un peu chaque sa foi te rendra service pour mieux la témoigner avec des mots concile a voulu épouser le monde au lieu de nous donner les moyens spirituels de vivre dans le monde sans en être car notre cité est dans les manoeuvres du concile sont diaboliques puisque langage des documents du concile comporte des ambiguités tel "le subsistit" pour pervertir la foi dans une pastorale "moderne".Dans l'Eglise conciliaire, Mgr Schneider a plutôt bien analyser les erreurs de ce concile qui devront être corrigées si nous voulons redresser la barre du Schneider sur Vatican II et la crise de l'Église - Riposte-catholiqueTu vois, il existe de bons à moi, je suis devenu tradi parce que je ne supportais plus le déni de mes frères conciliaires après Amoris conviction personnelle que je chuchote bien fort à qui veut l'entendre "François est un antipape." non la tradition ne le dit pas, même si certains le pensent fort !L'histoire et l'Eglise le jugeront antipape après sa mort; les hérésies bergogliennes se ramassent à la pelle !Prions pour l'âme de cet homme en blanc !Fraternellement,Michel FrançoiseconsacréMessages 7623Date d'inscription 12/06/2016Sujet Re Se tromper avec le pape plutôt que d'avoir avec la tradition, raison contre lui Sam 16 Mar - 2230 Sacré Panetier ! Un nouveau message à l'attention de Azaïs cette fois-ci ! Je me découvre un nouveau métier ce soir... celui de facteur ! ***azais a écrit Certes mais je m'interroge sur ceci qu'est ce qui dans le concile Vatican II serait contraire à la Tradition apostolique, à la doctrine de la Foi, ce que suggèrent les FSSPX...?Bonjour Azais,Ici, c'est panetier qui a quitté le forum faute d'échanges dans dernier concile a miné l'Eglise de bien des manières et on paie largement les conséquences aujourd' à la tradition la liberté religieuse qui, pour satisfaire les fausses religions, autorise les citoyens des états onusiens à choisir une religion et à la pratiquer selon les rites de chacune d' ainsi que des états catholiques ont perdu leur prééminence sommés par l'Eglise collégialité a modifié la hiérarchie de l'Eglise, le pape partageant désormais son pouvoir décisionnel avec les modifié par le concile prétend que l'Eglise Catholique ne détiendrait pas à elle seule la Vérité mais qu'en partie elle serait dans les églises schismatiques et même dialogue avec les fausses religions a remis totalement en cause la mission de l'Eglise qui perd pour ainsi dire son rôle d' sacrements ont tous été modifiés et prières d'exorcisme ont été modifiées, les rendant moins liturgie a été désacralisée en bien des égards .Bien sûr la messe de St Pie V a été remplacée par une messe "moderniste" devenue ainsi dans la pratique puisque le missel romain de Paul VI n'est à 95% pas a été démoli autour de ce Sacrement de la plus haute importance; la communion dans la main venant donner le coup fatal au respect dû à notre la morale sexuelle a également été dénaturée depuis le concile puisque la relation d'intimité conjugale n'est plus uniquement réservée à des fins y aurait encore bien des choses à ajouter comme les mauvais fruits récoltés depuis ce dernier livre de Guillaume Cuchet analyse d'ailleurs très bien ces conséquences suggèrent les FSSPX...?Les ? vous prenez donc en compte la séparation de la fraternité en deux branches ? La tradition séparée de Rome par la désobéissance de leur fondateur a su conservé une pastorale en phase avec la doctrine, la messe de toujours que l'on célébre comme divin sacrifice et non un repas fraternel. la tradition enseigne le catéchisme. Les familles chrétiennes sont plus solides dans leurs mariages et elles comptent davantage d' y a beaucoup de vocations dans ces prêtre en soutane est visible dans le monde...Le concile quelque-peu maintenu en bride par JP II et B XVI sur le plan de la morale est maintenant poussé à son paroxysme avec à Françoise de coller ce mail dans le fil Se tromper avec le pape plutôt que d'avoir, avec la Tradition, raison contre lui. violaineregardantMessages 160Date d'inscription 11/05/2017Sujet Re Se tromper avec le pape plutôt que d'avoir avec la tradition, raison contre lui Sam 16 Mar - 2238 Merci Micheltu sais j'aurais pu poster les 202 hérésies de vatican II mais je ne l'ai pas fait, Monseigneur Lefebvre assistait à ce concile et il a très bien expliqué ce qui se passait, ils étaient que quelques cardinaux à s'opposer et il est évident que ce concile à bien marqué le début de la décadence de l'église d'ailleurs on peut en voir chaque les fruits de ce concile, les églises se vident, la foi se perd, les pretres sont partis dans le monde au lieu de rester dans leurs vrai que maintenant il ne faut plus parler de l'enfer, du purgatoire, il n'y a plus de péchés,Dieu est tellement bon et miséricordieux, tout est faussé, la tolérance est le grand mot de notre histoire , tu le sais aussi bien que merci de ton petit mot, c'est vrai que parmi les conciliaires il y a de bonnes âmes qui se rendent comptent du gouffre dans lequel l'église sombre de plus en plus, Comment peut-on voir en ce Pape un représentant de Jésus Christ, Hélas les loups sont dans la bergerie .kénavo Michel violaineregardantMessages 160Date d'inscription 11/05/2017Sujet Re Se tromper avec le pape plutôt que d'avoir avec la tradition, raison contre lui Sam 16 Mar - 2256 ceci est pour AzaisJe voulais rajouter que Monseigneur Lefebvre n'a pas quitté l'église, c'est Rome qui n'a pas garder la véritable doctrine, Monseigneur Lefebvre est resté fidèle à son sacerdoce et toujours continuer sa véritable mission de prêtre, et heureusement que la FSSPX existe et qu'elle garde la vrai tradition , je prie pour qu'elle forme toujours de bons et saints la Fraternité à toujours de nombreuses ordinations dans le monde entier ?pourquoi la Fraternité à toujours des églises pleines, des processions ou la foule est toujours présente ?parce que dans ses églises, on y trouve la foi, le respect, le sacré, les vrais valeurs , les sermons qui remuent les âmes parce qu'ils sont FrançoiseconsacréMessages 7623Date d'inscription 12/06/2016Sujet Re Se tromper avec le pape plutôt que d'avoir avec la tradition, raison contre lui Dim 17 Mar - 1123 L'accord de Metz, ou pourquoi notre Mère fut muette, un livre signé Jean Madiran m'avait bien éclairé. Impossible de remettre la main dessus pour l'instant... mais je vais le l'a lu ??? aide-nous maintenant à être vraiment catholique et à rester dans la grande vérité, en ton Dieu, et ainsi vivre et mourir. azaisMessages 113Date d'inscription 07/03/2018Sujet Re Se tromper avec le pape plutôt que d'avoir avec la tradition, raison contre lui Dim 17 Mar - 1351 ce forum est il un lieu où il est posssible de dire que le concile vatican II n'est pas l'oeuvre du diable et le pape François un anti pape et les predecesseurs des "papes bridés", et encore Paul VI remplacé par n sosie comme s'il n'y en avait pas assez ? je demandais des textes précis de telle ou telle "production" du concile Vatican II dont il est expressement dit qu'il s'agit de textes pastoraux pour notre temps celui de la fin, autrement dit celui où l'Eglise doit traverser le dernier combat , l'acharnement de l'Antichrist, la lutte entre la Femme et le Dragon , puis, entre le même Dragon et tous ses enfants qui ne s'opposent pas à la Tradition , l'Ecriture , ni la foi de l'Eglise, et même le Magistère de l'Eglise et le primat du pape, successeur de Pierre ... comme d'ailleurs le suggère Mgr Schneider il y a une verification possible et une graduation dans le discernement de telle ou tel proclamation de l'Eglise et de ses ou son representant , selon le destinataire de celle-ci Par exemple la liberté religieuse de toute evidence les instances internationales encouragent la persecution de l'Eglise , y compris à travers des Etats ou nations qui sont gouvernées par des ideologies messianiques fondées sur des ideologies , les fameuses 7 tètes du Dragon de l'Apocalypse et dont la civiliastion chrétienne est la cible et la victime principale à titre d'illustration, atheisme, scientisme , marxisme, capitalisme, liberalisme etc prenant figure de dictature homicide et totalitaire stalinisme , nazisme, mondialisme et ses derivatifs sous habit de pretention theocratiques sionisme, islamisme, laicisme, scientisme ... A Fatima la Ste Vierge avait prevenu et donné les armes pour pouvoir vaincre ces maux Mais heureusement la voix de l'Eglise s'est faite le defenseur de ce droit humain qu'est la liberté religieuse ! Il y a aujourd'hui 250 millions de catholiques persecutés dans le monde .... les minorités religieuses ici ou là même non catholiques sont également persécutées regardez même au Moyen Orient, ou même des musulmans "normaux" sont persécutés par des islamistes armés par ... l'Occident, siège de la Bête Jamais Jésus n'a forcé quiconque à croire en Lui il a choisi 12 apotres et 70 disciples et a institué une Eglise qui sème et germe , fructifie peu à peu sur le sang et la peine de ses enfants , dussent ils etre martyre dans le sang pour sauver leurs bourreaux . C'est de Jésus que l'Eglise témoigne qu'IL est le seul Sauveur , Dieu vivant et dont son Corps qu'est l'Eglise accomplit Son Oeuvre dans le monde et achève toute sanctification par ses membres . . L'eglise n'est pas le peuple de Dieu comme dans le 1er testament , mais une famille rassemblant tous ceux qui ont cru à la Parole de Dieu et de ses apotres et disciples, non depourvus de Sacrements et de Grâces Puissantes " à tous ceux qui l'ont reçu il a donné Pouvoir d'êttre enfants de Dieu " dit le premier chapitre de st Jean et la dernière Parole de Jésus sur la terre. a dit encore "ceux qui M'accueilleront et accueilleront votre Parole seront sauves... ceux qui refuseront seront condamnés... JE serai avec vous jusqu'a la fin du monde "..... En d'autres termes Jésus s'adresse a chacun et pas à une "collectivité" .... c'est pourquoi la defense de la liberté religieuse qui permet d'être relié et engendré par Dieu, le monde celeste, la communion qui jaillit de la Communion divine Trinitaire, n'a rien mais rien d'hérétique . Elle proclame la LIberté de Dieu d'agir dans la liberté de ses enfants , sa Fidelité , Sa Patience et Son Amour pour chacun d'eux quelle que soit son origine, son histoire , et ... même sa culture et son histoire . Tous il nous arrache à la toxicité du malin qui est vaincu , chacun en son temps . Il faudrait dire Lumen Gentium pour voir la beauté du salut qui se deploie là où l'immensité ne voit que desordre et desolation, souffrance et destruction, aveuglement et corruption. Et aussi Gaudium et Spes . Les uns désespèrent de l'humanité et les autres engagent dans la Vertu d'Espérance et le courage des saints . Je ne pretends pas convaincre mais temoigner de ce que moi je reçois en me fondant sur les textes du Vatican II et nourri de la grace de Dieu par la Vie de l'Esprits Saint qui anime l'Eglise et ma vie spirituelle de vie dans l'Esprit et de communion de toute l'Eglise - qui regroupe rappelons quand même tous ceux qui croient et toutes les eglises apostoliques - sur cette 1ère ligne de Michel Panetier.. "Contraire à la tradition la liberté religieuse qui, pour satisfaire les fausses religions, autorise les citoyens des états onusiens à choisir une religion et à la pratiquer selon les rites de chacune d' ainsi que des états catholiques ont perdu leur prééminence sommés par l'Eglise elle-même."Franchement sur ce point il est heureux que l'Eglise defende le Droit à la liberté religieuse ... comme d'ailleurs elle defend aussi les Droits humains sur les 6 autres colonnes de ceux de tout Etre humain comme des droits inalienables Pardon de ne pas repondre à tous les autres alinéas ... mon point de vue est fondé sur les promesses de Jésus quant à Son Eglise et sur l'Esprit saint qui me découvre et fait rentrer de plus en plus dans ce grand Mystère de Grâce qui nous est faite de participer à l'oeuvre de Dieu dans le temps et là où nous vivons ... Car il ne faut pas l'oublier la Grace nest pas que dans un seul sens elle est , et c'est la doctrine de l'Eglise et de la Tradition de l'Eglise, par essence une Grâce de participation nous coopérons à cette Grâce même que nous recevons . Y suis je fidèle ? que le Seigneur me donne cette Grâce aussi ! ... Comme le dit le,Ps 91. "Sa fidélité est une armure un bouclier ... qu'il en tombe 1000 à tes cotés ... je le defends car il connait mon Nom , JE le rassasierai de longs jours, JE le glorifierai Je ferai qu'il voit Mon Salut "En tous , au jugement dernier Jésus dit il qu'il demandera la carte du baptème ? mais au non baptisé et a moi qui suis baptisé ne demandera t il pas compte des tresors qu'il aura donné , la Grâce qu Il a deposé en moi ...par Son Eglise , une , sainte , catholique et apostolique .... qui la repands surtoutes les âmes à chaque seconde et Dieu seul sait comment ces tresors sont reçus en chacun ? N'est ce pas cela qui compte ? Servir cette Oeuvre Divine et ecclesiale ? PhilippeconsacréMessages 1865Date d'inscription 03/08/2010Age 74Localisation Maisons LaffitteSujet Re Se tromper avec le pape plutôt que d'avoir avec la tradition, raison contre lui Dim 17 Mar - 1855 Azais je ne reconnais pas tout à fait ton style. C'est de toi ? Poses un sujet et un seul, et on pourra répondre. Là c'est trop touffu.==================================================================================== azaisMessages 113Date d'inscription 07/03/2018Sujet Re Se tromper avec le pape plutôt que d'avoir avec la tradition, raison contre lui Dim 17 Mar - 1949 1° c'est bien moi qui écrit 2° je reponds à michel qui ne me parle pas que d'un seul sujet ... et je ne reponds d'ailleurs qu' à un seul de ceux qu'il "aligne " par Francoise interposée3° j'avais posé la question à violaine de me citer un seul texte de Vatican II qui soit contraire à la foi, la tradition apostolique , le dogme ou la doctrine elle me repond qu'il y en a 622 mais en citer un seul texte explicitant l'heresie doctrinale , dogmatique ... toujours rien !Bref ton reproche n'est pas à propos Ma réponse est peut être touffue et incomprise , c'est même évident puisqu'elle est incomprise, je la resume. concernant la liberté religieuse proclamée par Vatican II qui affirme que par toutes celles -ci leurs croyants puissent être sauvés où est le texte ? , je reponds qu'il n'en n'est rien et que j'approuve clairement cet énoncé et défense de la liberté religieuse , qui d'ailleurs si elle fait des "morts" et des victimes dans le monde entier sans distinction , son banissement par les ideologies et dictatures et pouvoirs de toutes sortes au service du Dragon vise clairement la foi et prioritairement les enfants de Dieu au sens catholique du terme, bref l'Eglise rassemblement de tous ceux que Jésus est venu sauver et sauve encore en donnant , encore et par Elle, sa Vie et sa Victoire sur la mort , la souffrance et le Malin violaineregardantMessages 160Date d'inscription 11/05/2017Sujet Re Se tromper avec le pape plutôt que d'avoir avec la tradition, raison contre lui Dim 17 Mar - 2112 Azaisje n'ai pas étudié la théologie comme vous et tout ce que vous écrivez est un peu ardue pour moi et sans vouloir noyer le poisson c'est tellement plus simple de lire les véritables causes et les dommages causés par ce concile, les écrits de Monseigneur Lefebvre sont très compréhensifs et je sais que c'est la vérité, je n'ai jamais voulu changer ma religion, ma foi , ce que mes parents m'ont appris, ce que mon catechisme m'a appris c'est ce que Dieu à enseigné, il n'existe qu'un seul Dieu et qu'une seule religion, l'unique et qu'une seule église et nous chrétiens nous défendre et ne pas accepter les autres religions qui sont des fausses religions, Jésus n'a t-il pas dit " allez enseigner les nations , baptiser les au nom du Père , du Fils et du Saint Esprit. Les autres religions n'ont pas le meme Dieu que nous et c'est ce que l'on apprend aux enfants dans les catéchèses un extrait de ce que dit Monseigneur Léfébvre de ce concile puisqu'il y était J'accuse le Concile - Chapitre I Accès à tous les documents de la bibliothèque de La Porte Latine Accès aux Œuvres de Mgr LefebvreJ'accuse le Concile - Chapitre IRésumé En 1976, Mgr Marcel Lefebvre faisait paraître aux éditions Saint-Gabriel, en Suisse, un petit livre aujourd’hui introuvable J’accuse le Concile ! ». Il y présentait les documents qu’il avait rédigés au cours des quatre sessions de Vatican II. Dans une note introductive, il expliquait son propos “Il est indispensable de démythiser ce Concile qu’ils les responsables de Vatican II ont voulu pastoral en raison de leur horreur instinctive pour le dogme, et pour faciliter l’introduction officielle dans un texte d’Eglise des idées libérales. Mais l’opération terminée, ils dogmatisent le Concile, le comparent à celui de Nicée, le prétendent semblable aux autres sinon supérieur !”PréfaceRien ne semble plus opportun en ces jours où l’affaire d’Ecône » pose le grave problème des intentions du Concile Vatican II et de son influence sur l’autodestruction de l’Eglise, que de publier des documents rédigés au cours du documents manifesteront avec évidence que des orientations libérales et modernistes se firent jour et eurent une influence prépondérante, grâce au véritable complot des cardinaux des bords du Rhin, malheureusement soutenus par le pape Paul équivoques et ambiguïtés de ce Concile pastoral contenaient le poison qui s’est répandu dans toute l’Eglise par l’intermédiaire des réformes et applications conciliaires. De ce Concile est née une nouvelle Eglise réformée que Mgr Benelli appelle lui-même l’Eglise bien comprendre et mesurer la nocivité de ce Concile il faut l’étudier à la lumière des Documents pontificaux qui mettent les évêques, les clercs et les fidèles en garde contre la conjuration des ennemis de l’Eglise agissant à travers le libéralisme et le modernisme, et cela depuis bientôt deux faut aussi connaître les documents des adversaires de l’Eglise et spécialement des sociétés secrètes préparant ce Concile depuis plus d’un il sera très instructif de suivre les réactions des protestants, des maçons et des catholiques libéraux, pendant et après ce conclusion s’impose, surtout après l’immense désastre que subit l’Eglise depuis ce Concile ; cet événement ruineux pour l’Eglise catholique et toute la civilisation chrétienne n’a pas été dirigé et conduit par l’Esprit rendre à l’Eglise de Notre-Seigneur Jésus-Christ et au salut des âmes un immense service que de dénoncer publiquement les agissements des hommes d’Eglise qui ont voulu faire de ce Concile la paix de Yalta de l’Eglise avec ses pires ennemis, soit dans la réalité une nouvelle trahison de Notre-Seigneur Jésus-Christ et de son Eglise.+Marcel LefebvreEcône, le 18 août 1976Notes à propos du titrePourquoi ce titre J’accuse le Concile » ? Parce que nous sommes fondés à affirmer, par des arguments tant de critique interne que de critique externe, que l’esprit qui a dominé au Concile et en a inspiré tant de textes ambigus et équivoques et même franchement erronés n’est pas l’Esprit Saint, mais l’esprit du monde moderne, esprit libéral, teilhardien, moderniste, opposé au règne de Notre-Seigneur les réformes et orientations officielles de Rome sont demandées et imposées au nom du Concile. Or ces réformes et orientations sont toutes de tendances franchement protestantes et dès le Concile que l’Eglise, ou du moins les hommes d’Eglise occupant les postes-clés, ont pris une orientation nettement opposée à la Tradition, soit au Magistère officiel de l’ se sont pris pour l’Eglise vivante et maîtresse de vérité, libre d’imposer aux clercs et aux fidèles de nouveaux dogmes soit le progrès, l’évolution, la mutation et une obéissance aveugle et inconditionnelle. Ils ont tourné le dos à la véritable Eglise de toujours, lui ont donné de nouvelles institutions, un nouveau sacerdoce, un nouveau culte, un nouvel enseignement toujours en recherche, et cela toujours au nom du est aisé de penser que quiconque s’opposera au Concile, leur nouvel évangile, sera considéré comme hors de la communion de l’Eglise. On peut leur demander de quelle Eglise ? Ils répondent de l’Eglise est donc indispensable de démythiser ce Concile qu’ils ont voulu pastoral en raison de leur horreur instinctive pour le dogme, et pour faciliter l’introduction officielle dans un texte d’Eglise des idées libérales. Mais l’opération terminée, ils dogmatisent le Concile, le comparent à celui de Nicée, le prétendent semblable aux autres sinon supérieur !Heureusement cette opération de démythisation du Concile commence et a bien commencé avec le travail de M. le professeur Salet dans le Courrier de Rome » sur la déclaration de La liberté religieuse ». Il en conclut que cette déclaration est de sujets à bien étudier et analyser par exemple - ce qui concerne les rapports des évêques et du pape, dans la constitution de l’Eglise », des évêques », des missions » ;- le sacerdoce des prêtres et des fidèles dans les préliminaires de Lumen gentium » ;- les fins du mariage dans Gaudium et spes » ;- la liberté de la culture, de la conscience et le concept de la liberté dans Gaudium et spes »;- l’œcuménisme et les relations avec les religions non chrétiennes, avec les athées, y décèlerait rapidement un esprit non catholique. De ces recherches le lien se ferait naturellement avec les réformes issues du Concile. Alors une singulière lumière éclaire le Concile. Elle provoque nécessairement la question ceux qui ont réussi cette admirable manœuvre l’avaient-ils préméditée avant le Concile ? Qui sont-ils ? Se sont-ils réunis avant le Concile ?Peu à peu les yeux s’ouvrent sur une conjuration stupéfiante préparée de longue date. Cette découverte oblige à se demander quel a été en toute cette œuvre le rôle du pape ? Sa responsabilité ? En vérité, elle paraît accablante, malgré le désir de l’innocenter de cette affreuse trahison de l’ si nous laissons à Dieu et aux futurs vrais successeurs de Pierre de juger de ces choses, il n’en est que plus certain que le Concile a été détourné de sa fin par un groupe de conjurés et qu’il nous est impossible d’entrer dans cette conjuration, quand bien même il y aurait beaucoup de textes satisfaisants dans ce Concile. Car les bons textes ont servi pour faire accepter les textes équivoques, minés, nous reste une seule solution abandonner ces témoins dangereux pour nous attacher fermement à la Tradition, soit au Magistère officiel de l’Eglise pendant vingt espérons que les pages qui suivent jetteront une lumière de vérité sur les entreprises subversives des adversaires de l’Eglise, conscients ou que les appréciations des clercs et des catholiques libéraux, des protestants, des francs-maçons sur le Concile ne font que confirmer nos appréhensions. Le cardinal Suenens affirmant que ce Concile a été 89 dans l’Eglise n’aurait-il pas raison !Alors notre devoir est clair prêcher le règne de Notre-Seigneur Jésus-Christ contre celui de la déesse raison.+Marcel LefebvreParis, le 27 août 1976Violaine PhilippeconsacréMessages 1865Date d'inscription 03/08/2010Age 74Localisation Maisons LaffitteSujet Re Se tromper avec le pape plutôt que d'avoir avec la tradition, raison contre lui Dim 17 Mar - 2215 Si je puis donner mon avis........Pour le pape FrançoisOn va rester très prudent car il y a présomption d'hérésie, comme l'enfer qui n'est plus éternel, Dieu qui veut toutes les religions etc...D'autant plus que le CEC nous apprend que l'Eglise devra passer par une imposture spirituelle. MAIS, il incombe aux cardinaux ou un futur pape de le déclarer ou non antipape. Pour le concileLa réponse a été donné par Jésus à Marguerite la messagère du mouvement des petites âmes quand il lui a dit "Le concile ne portera pas autant de fruits que l'on en espère".Et avant sa renonciation, à propos du concile Benoit XVI parlait d'une "réforme de la réforme".==================================================================================== azaisMessages 113Date d'inscription 07/03/2018Sujet Re Se tromper avec le pape plutôt que d'avoir avec la tradition, raison contre lui Dim 17 Mar - 2232 violaine a écrit Azaisje n'ai pas étudié la théologie comme vous et tout ce que vous écrivez est un peu ardue pour moi et sans vouloir noyer le poisson c'est tellement plus simple de lire les véritables causes et les dommages causés par ce concile, les écrits de Monseigneur Lefebvre sont très compréhensifs et je sais que c'est la vérité, je n'ai jamais voulu changer ma religion, ma foi , ce que mes parents m'ont appris, ce que mon catechisme m'a appris c'est ce que Dieu à enseigné, il n'existe qu'un seul Dieu et qu'une seule religion, l'unique et qu'une seule église et nous chrétiens nous défendre et ne pas accepter les autres religions qui sont des fausses religions, Jésus n'a t-il pas dit " allez enseigner les nations , baptiser les au nom du Père , du Fils et du Saint Esprit. Les autres religions n'ont pas le meme Dieu que nous et c'est ce que l'on apprend aux enfants dans les catéchèses un extrait de ce que dit Monseigneur Léfébvre de ce concile puisqu'il y était J'accuse le Concile - Chapitre I Violaine Merci Violaine je vois que tu evoques la liberté de religion ... mais où vois tu que les textes du Concile disqualifient le commandement que Jésus lui donne par ses dernières Paroles données sur la terre Mathieu 28 ? Où vois tu que l'Eglise ait interrompu sa mission partout où elle peut ? Le nombre de baptisés dans le monde depuis 50 ans n'a cessé de grandir considérablement , ce malgré la persécution et les martyres au contraire les martyres pretres et consacrés et fidèles n'a JAMAIS ete si considérable ... Donc je ne comprends pas cette accusation dans les faits . D'accord en France les vocations se sont effondrées . Le shisme et tentative de shisme menée par Mgr lefebvre n'y aura pas ete pour rien , et encore moins je le pense volontiers les desobeissances systématiques des eveques français qui ont detourné le Concile de sa finalité .... apostolique , ce dans un contexte d'infestation ideologique en occident je n'ai pas fait de theologie mais je grandis dans la foi et la prière et l'approfondissement de la vie chrétienne et spirituelle ... toujours dans la fidelité à l4Eglise et à L4esprits sait qui est donné personnellement a chaque fidèle qui prie surtout s'il fait oraison quotidienne . Marthe Robin n'a pas cessé de le dire Avant Vatican l'Eglise n'était pas si parfaite un nonce en France il y a 100 ans et transmettait les avis canoniques sur les consacrés "déviants" à Rome car il y a une rote expliquait que un tiers étaient toxiques avérés et impénitents . un tiers de saints pretres et un tiers susceptibles de le devenir ... Aujourd'hui malgré ce que les medias veulent donner comme image des pretres abuseurs, refoulés ces malheureux sans femme ! et même pedophiles ... alors que 90% des abus sur les enfants est le fait de "familles" , 10% d'éducateurs fonctionnaires ou associatifs , restent 0% avec bien des 0 derrière la virgule pour les consacrés . Bref une inversion accusatoire injuste et à pleurer . J'ai tendance à estimer que les attaques contre le contenu des textes du Vatican , à l'instar de ceux cités ci dessus par Mgr lefebvre et ses supporters surtout qui en ont fait leur nouveau Moise ... ce qui relève d'une religion vetero testamentaire relèvent d'intoxication dans l'écrit que tu transmets c'est suggéré par des verbes conjugués au conditionnel, ça ne s'appuie pas sur des textes concrets, mais la critique porte sur l'interpretation qui en est parfois et en a été donnée par la pastorale episcopale - en particulier en France où elle a été la plus violente rapidement suivie d'ailleurs par d'autres - dont on sait qu'ils ont désobéi au pape Paul VI , par exemple en matière de communion et ce n'est pas Mgr Schneider qui me contredira il a fait tout une lettre là dessus depuis son diocèse du Kazakstan, sans y voir de sa part une telle intention de nuire aux fidèles catholiques au contraire, je pense de bonne foi même , mais les pires predateurs sont toujours convaincus de leur bonne foi St Paul en est la figure la plus connue , c'est vrai aussi même d'islamistes djiadistes aujourd'hui convertis à la foi chrétienne et baptisés dont on voit de plus en plus les temoignages ... Peut être aurait il ete preferable de denoncer ces comportements pastoraux plutot que ...le concile Vatican II et le pape Paul VI et à laisser ceux qui poussaient dans son sillage à ne pas cibler correctement le mal La rupture avec le Vatican n'a pas porté sur la liturgie mais sur le refus de rester dans la communion avec le pape malgré les inombrables tentatives dans cette perspectives y compris par Jean Paul II et par Benoit XVI . C'est avec le pepe François qu'on voit quelques breches s'ouvrir dans ce mur finalement malsain et nocif azaisMessages 113Date d'inscription 07/03/2018Sujet Re Se tromper avec le pape plutôt que d'avoir avec la tradition, raison contre lui Dim 17 Mar - 2304 concernant la Mission d'évangeliser de l'Eglise de toujours et donc d'aujourdhui dit ceci source. mission – une exigence de la catholicité de l’Église856 La tâche missionnaire implique un dialogue respectueux avec ceux qui n’acceptent pas encore l’Évangile cf. RM 55. Les croyants peuvent tirer profit pour eux-mêmes de ce dialogue en apprenant à mieux connaître" tout ce qui se trouvait déjà de vérité et de grâce chez les nations comme par une secrète présence de Dieu " AG 9. S’ils annoncent la Bonne Nouvelle à ceux qui l’ignorent, c’est pour consolider, compléter et élever la vérité et le bien que Dieu a répandus parmi les hommes et les peuples, et pour les purifier de l’erreur et du mal " pour la gloire de Dieu, la confusion du démon et le bonheur de l’homme " AG 9.Trouve moi Violaine quelque chose qui soit heretique là dedans, notamment en ce qui concerne ce qu 'elle dit à propos du dialogue avec les autres religions et non-religion aussi d'ailleurs nota la reference RM se refère à l'Encyclique Redemptoris Mater et AG à l'Encyclique Ad Gentes , toutes les deux de Jean Paul II violaineregardantMessages 160Date d'inscription 11/05/2017Sujet Re Se tromper avec le pape plutôt que d'avoir avec la tradition, raison contre lui Dim 17 Mar - 2349 AzaisJe pense qu'il est inutile de continuer ce dialogue de sourd, il n'a pas pire que celui qui ne veut pas entendre,de plus vous lire n'est pas facile, je n'ai pas la science infuse mais ce que je connais me suffit pour savoir que je suis dans le bon chemin et dans la véritéViolaine azaisMessages 113Date d'inscription 07/03/2018Sujet Re Se tromper avec le pape plutôt que d'avoir avec la tradition, raison contre lui Lun 18 Mar - 052 Que chacun juge de l'écoute et du désir de comprendre et rechercher la verite et ce qui contribue a la paix ...... Bonne route à toi vers Pâques ! PhilippeconsacréMessages 1865Date d'inscription 03/08/2010Age 74Localisation Maisons LaffitteSujet Re Se tromper avec le pape plutôt que d'avoir avec la tradition, raison contre lui Lun 18 Mar - 1217 Faut il se culpabiliser d'avoir quelques réticences ? Histoire du Père Steven Scheier jugé par la Miséricorde du Christ - 17 Décembre 2015Publié le 21 septembre 2017 par monSeigneur et monDieuJe m'appelle Steven suis né le 3 mai été ordonné prêtre le 26 mai 1973au Kansas États-Unis d'Amérique dans le diocèse catholique de Wichita. Le 18 octobre 1985 sera une date dont je me souviendrai jusqu'au dernier jour de ma vie. A ce moment-là, j'étais prêtre dans une petite ville du sud-est du Kansas appelée Fredonia. J'étais curé de la paroisse du Sacré Cœur. Ce jour-là, j'avais décidé d'aller à Wichita Kansas, à environ 140 km, auprès de l'un de mes confrères prêtres pour obtenir des conseils à propos d'un problème paroissial. L'AccidentJe devais me rendre à Wichita par une autoroute nationale appelée Autoroute 96. Cette route est très vallonnée et traverse les Flint Hills Grandes plaines nord-américaines. Elle est parcourue par de nombreux gros camions et semi remorques, ce qui la rend assez dangereuse. La dernière chose dont je me souviens est le retour de Wichita tard dans l'après midi. J'ai été impliqué dans une collision frontale avec un semi-remorque de Hutchison, Kansas. Il y avait trois personnes dans ce véhicule. Personne n'a été tué dans l'accident grâce à Dieu ! Pendant le choc, je fus projeté hors de mon véhicule je ne portais pas ma ceinture de sécurité à l'époque et j'ai atterri sur le sol. Je souffrais d'une forte commotion cérébrale et le cuir chevelu sur le côté droit de ma tête a été n'est pas prévu que je surviveJuste derrière moi, voyageant sur la même route se trouvait une infirmière mennonite de Fontenac, Kansas, qui s'est arrêtée. Elle est restée avec moi jusqu'à ce que l'ambulance vienne me chercher. Ce fut grâce à son expertise qu'on a découvert que je souffrais d'une fracture au cou. Elle a informé les ambulanciers qui m'ont traité en conséquence. Si ma tête avait été bougée, même légèrement juste après l'accident, je serais mort d'asphyxie. J'appris plus tard que je souffrais de deux fractures au cou, dont une rupture sur la C-2 seconde vertèbre cervicale qu'on appelle "la fracture du pendu", parce que c'est la rupture au cou qui se produit quand une personne est suspendu par le cou, ce qui provoque normalement une paralysie. On m'a emmené en ambulance à une ville voisine appelée Eureka, qui avait un petit hôpital. Le médecin en charge a recousu mon cuir chevelu à l'arrière de mon crane, puis se rendant compte qu'il ne pouvait rien d'autre pour moi, a appelé l'hélicoptère Lifewatch de l'hôpital Wesley à Wichita, Kansas, pour me transférer dans une plus grande que l'hélicoptère quittait l'hôpital d'Eureka, le médecin disait à une infirmière, qu'il pensait que je ne survivrai pas au voyage entre Eureka et Wichita, qui pourtant n'étaient pas très éloignées.A l'arrivée à Wichita, l'hélicoptère a atterri au-dessus de l'hôpital Wesley, hôpital méthodiste, et l'on m'a admis en urgence vers le centre de traumatologie où j'ai été soigné, puis à l'hôpital principal dans l'unité de soins intensifs. J'étais seulement à environ dix minutes de chez moi à Wichita ; alors ma mère, qui était encore de ce monde, est venue à l'hôpital cette nuit là et est restée avec moi. Un neurochirurgien m'a pris en charge. J'ai beaucoup souffert. Je n'ai pas subi d'intervention chirurgicale, mais l'on m'a mis en traction et équipé d'un casque. Le terme technique pour cet appareil orthétique est "orthèse thoracique cervicale". Ce dispositif orthétique est utilisé pour traiter un grand nombre de blessures au cou. Cette espèce de casque entourait ma tête, et était attachée avec 4 vis, deux à l'avant et deux à l'arrière, vissées dans mon crâne, de sorte que je ne pouvais pas plier ni même déplacer mon cou d'aucune manière possible. Ce dispositif a été monté sur une veste qui était inamovible. J'ai porté deux appareils pendant près de 8 mois. Je me souviens qu'un jour, une des vis est sortie de ma tête. Je n'ai jamais ressenti une telle douleur de ma vie ! Apparemment, ce dispositif orthétique me permettait aussi d'être en traction de sorte que les os des vertèbres pouvaient être alignés et recommencer un processus de guérison. Je ne souhaite ce traitement à personne ! Les médecins m'avaient dit qu'à la suite de cet accident, ils s'attendaient à ce que je reste couché sur le dos, regardant le plafond pour le reste de ma vie, complètement paralysé à partir du cou. Mais Dieu avait d'autres plans !Les prières des fidèlesLe soir de l'accident, un de mes paroissiens téléphone à l'hôpital et s'informe auprès d'une infirmière de mon état de santé ! Celle-ci en service ce soir là lui a dit que les médecins me donnaient 15 % de chance de survie. Cela était donc très grave ! Plus tard, j'ai entendu dire que le soir même, les portes de mon église du Sacré Cœur, ont été ouvertes à tous ceux qui souhaitaient venir prier pour moi. L'église chrétienne et l'église méthodiste de Fredonia ont également ouvert leurs portes ce soir-là. Des participants de ces assemblées m'ont dit plus tard que beaucoup ont passé toute la nuit en prière pour moi. J'étais aussi dans les prières de l'église Mennonite. J'avais donc beaucoup de soutien par la prière. J'ai su par la suite que mes paroissiens ont prié le Rosaire deux fois par jour pour moi une fois le matin, puis de nouveau dans la convalescenceVers la fin de ma période de convalescence à l'hôpital, mon neurochirurgien m'a affecté à un psychologue clinique pour un traitement appelé Syndrome Cervical Post-traumatique. Cette thérapie m'a été grandement nécessaire et appréciable. Je peux dire qu'il ne me reste que très peu de traumatisme émotionnel. Il était bon de pouvoir parler à une personne qui semblait savoir ce que je vivais et ce dont j'avais besoin. Je suis sorti de l'hôpital le 2 décembre 1985 et suis rentré à la maison, chez ma mère, pour récupérer au mieux, et puis chez mon petit frère qui ne vivait pas trop loin à Wichita. Un de mes autres frères, travaillant dans la marine, en congé, était jour et nuit à la maison - ce qui était important pour moi. Mon médecin a constaté un rétablissement en un temps record de ma blessure, cependant il ne pouvait utiliser le mot miracle» dans le rapport final mais on arriverait inévitablement à la conclusion que cela était un miracle».Mon évêque, celui du diocèse de Wichita, a laissé ma paroisse à Fredonia vacante dans la mesure où un prêtre permanent, c'est à dire moi-même, n'était plus en service. Un autre prêtre a été envoyé à la paroisse pour célébrer la liturgie pendant le week-end, et dans une autre ville, Neodesha, jusqu'à ce que je sois complètement été de retour dans ma paroisse en mai 1986. Je me souviens avoir acheté une automobile d'occasion, puis parcourir la route jusqu'à ma paroisse. Je suis heureux de l'avoir fait mais je me souviens que cela a été une expérience assez difficile à l'époque. J'étais revenu dans mon église en avril de la même année pour une Première Communion. Un autre prêtre du diocèse m'avait conduit ce week-end là pour que je puisse être présent à cet évènement été très bien accueilli lors de mon retour à la paroisse du Sacré-Cœur. Mes paroissiens m'ont très rapidement parlé de leurs préoccupations, et des prières qu'ils ont faites pour mon rétablissement et mon retour ici. Les habitants de Fredonia, Kansas, et surtout les paroissiens, ont une grande crainte de Dieu. Quand je suis revenu, il était clair qu'ils m'ont ménagé à cause de mon état de santé. Je l'ai beaucoup apprécié et cela a fait une grande différence sur mon activité à la paroisse du Sacré-Cœur et à celle de Saint-Ignace à fait surnaturelUn jour, peu de temps après mon retour, je célébrais la messe le matin comme à mon habitude, quand quelque chose d'extrêmement surnaturel est arrivé. J'étais sur le point de lire l'évangile de ce jour-là, un évangile que nous avons tous entendu à maintes reprises tout au long de notre vie. C'est l’Évangile selon Saint Luc. Pour être exact, c'est le chapitre 13 de Luc, versets 6 à 9 "Et Il leur dit cette parabole Un homme avait un figuier planté dans sa vigne. Il vint pour y chercher du fruit, et il n'en trouva pas. Alors il dit au vigneron Voilà trois ans que je viens chercher du fruit à ce figuier, et je n'en trouve pas. Coupe-le pourquoi occupe-t-il la terre inutilement ? Le vigneron lui répondit Seigneur, laisse-le encore cette année ; je creuserai tout autour et j'y mettrai du fumier. Peut-être à l'avenir donnera-t-il du fruit ; sinon tu le couperas».Quand j'ai lu ce passage de l’Écriture, c'était comme si je me souvenais très clairement d'une conversation. En plus de cela, la page elle-même, est devenue lumineuse, s'est agrandie et est sortie du Lectionnaire vers moi. Je me suis mis à trembler et je transpirais. Ma pulsation cardiaque a dû monter à plus de 200. Je me devais de terminer la messe le plus "normalement que je le pouvais. Quand la messe a été terminée, je suis allé rapidement dans mon presbytère, m'asseoir dans une chaise longue pour récupérer de cet évènement ; et j'ai essayé de comprendre ce qui m'était arrivé et pourquoi cet évangile particulier m'a ramené des souvenirs - et surtout lesquels et concernant quels évènements ?Quelques minutes plus tard, je me suis souvenu de tout, mais ce n'était pas du tout agréable, pour ne pas dire effrayant, car les sentiments que j'avais éprouvés à ce moment-là jugementCe qui va suivre a semblé se produire immédiatement après l' me suis retrouvé devant le Trône du Jugement de Dieu ! Jésus-Christ était le je ne le voyais pas, je L'ai seulement qui s'est passé était instantané» selon notre notion du temps. Il a parcouru toute ma vie sur terre, et m'a accusé de péchés d'action, d'omission qui étaient inavoués, et donc non repentis et non chaque offense, j'ai répondu Oui, Seigneur !».J'avais prévu que lorsque cela arriverait je pourrais inventer toutes sortes d'excuses pour me justifier auprès du Seigneur. Comme par exemple Eh bien, Seigneur, tu sais, cette femme avait beaucoup de caractère et comme je perdais patience avec elle très facilement, et bien je m'énervais et cela arrivait tout le temps !».Eh bien, quand vous parlez à la Vérité en personne, vous n'avez aucune excuse possible, donc tout ce que vous pouvez répondre est oui, Seigneur !» Mère, il est à toi».Le Christ est arrivé à la fin de mon jugement et Il m'a dit Ce que tu mérites pour l’Éternité est l'Enfer».Encore une fois, j'ai dit Oui Seigneur, je sais...». Ce fut la seule conclusion logique qu'Il pouvait donner en voyant toute mon existence. Ce ne fut même pas un choc pour moi ! C'était comme s'il devait honorer mon choix, ma décision. En fait j'avais choisi ma propre condamnation ; Il a simplement respecté mon à ce moment-là, que j'entendis la voix d'une femme "Mon Fils, voudrais-tu bien épargner sa vie, et son âme immortelle ?"Le Seigneur a dit Mère, il a été prêtre pendant 12 années pour lui-même et non pour moi ; en conséquence, laisse-le récolter ce qu'il mérite ! »Mais Elle a répondu Mon Fils, pourquoi ne pas lui donner des grâces et des forces particulières, puis voir s'il porte du fruit. Si cela n'est pas le cas, que Ta volonté soit faite ! ».Il y a eu une courte pause, puis je L'ai entendu dire Mère, il est à toi».Alors j'ai su qu'Elle m'avait sauvé et je suis certain que le lieu où j'aurai dû aller est le seul endroit où je ne souhaiterai jamais mettre les peux vous dire que tout ceci est bien réel. Cette expérience était aussi réelle que lorsque je vous parle appartenu à la fois naturellement et surnaturellement à Marie. Je ne crois pas que j'aurais pu survivre sans la protection de notre Mère du Ciel. Pourtant durant des 12 années, par ma faute, Elle était absente de ma vie et de ma spiritualité. Mais par la Volonté de Son Fils, la Sainte Vierge ne m'a pas partir de ce moment-là, je me suis converti. Converti en tant que prêtre, car auparavant, j'avais un ministère presque professionnel, froid, sans prière du cœur, sans foi véritable... sans dévotion. En fait je ne regrette profondément qu'une chose toutes ces années passées à ne pas avoir aimé Dieu en vérité c'est à dire à ne pas avoir appris à Le connaître et à L'aimer, mais à m'être intéressé à des choses qui ne concernaient pas Dieu ou Ses fidèles. Mais depuis, j'ai compris...Aujourd'hui je suis la preuve vivante de la Justice de Dieu et de Sa Miséricorde grâce à l'intervention de Sa beaucoup de me disent Mais mon Père avec ce qui vous est arrivé, vous deviez avoir auparavant une dévotion particulière envers la Sainte Vierge ! » En vérité, je dois avouer que non ! En tant que prêtre ceci est un acte d'accusation envers moi-même, mais je dois dire que je croyais aux vérités spirituelles telles que les anges, les saints et la Sainte Vierge, mais uniquement avec ma tête - c'est-à-dire que ma connaissance n'était qu'intellectuelle» - et pas avec mon cœur. Les anges et les saints étaient pour moi comme des amis imaginaires. Je croyais en eux, mais ils n'étaient pas réels !Par cet accident j'ai découvert à quel point ils existent ! Il m'a fallu cela pour revenir au Seigneur !On doit se rappeler le jour où Jésus est mort sur le Calvaire. Marie, Sa mère et le disciple qu'Il aimait, Jean, était au pied de la croix, quand Jésus leva les yeux sur eux et avec amour dit Femme, voici ton fils ! Fils, voici ta mère ! ». C'est à ce moment que Jésus a donné Sa mère à nous tous, Ses fils et filles pour qu'Elle nous aime comme Ses enfants ! La Sainte Vierge prend cela très au sérieux ! Elle vient en aide à tout le monde, intercède pour tous, comme Elle a intercédé pour moi. Je ne suis pas quelqu'un de privilégié !Depuis l'accident, j'ai appris une vérité très importante concernant la bienheureuse Vierge Marie et concernant le Père, le Fils et le Saint-Esprit. En fait quelle que soit la demande de la Saint Mère ; Dieu - Père, Fils ou Saint-Esprit ne peut la lui refuser. Il Lui est impossible de ne pas l'exaucer !L'enfer existeJe me suis vraiment rendu compte que j'ai été sauvé de la mort physique et spirituelle. Mais aussi, que l'Enfer existe et que les prêtres peuvent y aller. Par les temps actuels, beaucoup de gens pensent à tort, que Dieu est amour et qu'Il ne pourrait pas punir une personne pour l’Éternité. Ceci est une erreur ! Nous sommes nous tous responsables de garder les commandements de Dieu et d'utiliser le Sacrement de Réconciliation pour que nos péchés soient pardonnés. Si nous pensons que nous ne péchons pas, alors peut-être que nous ferions mieux de faire un examen plus complet de notre conscience. L'une des vérités que j'ai apprise dans mon expérience est le fait que Dieu n'envoie personne au Ciel ou en Enfer, mais que c'est nous qui choisissons. C'est nous qui prenons cette décision, Il honore simplement et confirme notre choix, en le faut dire la vérité ce n'est pas parce qu'un prêtre porte un morceau de plastique blanc à son col le col romain ou une étole, que le Ciel lui est assuré. Un prêtre est tout aussi responsable et peut-être même plus que tout laïc à garder les commandements de Dieu et Il est ordonné prêtre pour les fidèles et pour Jésus Christ. Notre Sainte Mère, Marie, a dit à plusieurs reprises que nous devons prier pour les prêtres et non pas les critiquer. Maintenant, plus que jamais, à l'époque où nous vivons, il est facile de critiquer un prêtre ou un évêque qui nous semble être hors de la voie traditionnelle ! Il faut se rappeler que la Sainte Vierge Marie nous envoie tous en mission !L'expérience m'a changéOn m'a demandé plusieurs fois "Comment cette expérience vous a t'elle changé ? Je ne peux pas répondre complètement à cette question. Je dois dire que pendant toutes ces années, j'étais prêtre pour moi-même, je ne me préoccupais que de moi-même. Je n'étais jamais réellement entré dans le sacerdoce, en tant que tel ! Je n'étais pas très spirituel et ma vie de prière était pratiquement nulle. Bien sûr, beaucoup d'autres paroissiens et confrères croyaient tout le contraire. J'ai plutôt bien caché ces vérités problématiques à tout le été très surpris lors de mon jugement personnel que Jésus n'a pas fait un sondage de popularité. C'était strictement entre Lui et moi, et Il me connaissait mieux que mille autres personnes. J'ai réalisé alors que j'avais seulement essayé de Lui plaire et que ma préoccupation de bien paraître ou du moins essayer à quantité d'autres personnes, étaient une perte totale de temps et d'énergie. Je m'attache maintenant à être un meilleur prêtre que je ne l'étais auparavant. Je remercie constamment le Seigneur et sa Sainte Mère de m'avoir donné une seconde chance. J'essaie de me centrer toujours sur la seule chose qui compte et que j'avais presque perdue pour toute l’Éternité la chance d'aller au ciel et de rejoindre Dieu, les Anges et les Saints pour l’Éternité !Aujourd'huiAvant de commencer mes remarques, je voudrais bien préciser à ceux, pour qui s'applique ce qui va suivre, que je les aime en tant que frères prêtres et comme mes frères en Jésus que je vais dire ne signifie pas que je n'ai jamais été coupable dans les domaines que je vais aborder. Cela indique plutôt des erreurs qui sont encore faites aujourd'hui dans l’Église de Jésus-Christ par ses ministres et disciples. Aujourd'hui il y a beaucoup de domaines dans lesquels je peux honnêtement apporter mon expertise, grâce au fait que j'ai été jugé par le Dieu Tout Puissant et épargné par Sa Divine deuxième partie qui suit est la plus importante de mon expérience que je dois adresser à l’Église catholique du monde de la confessionLe premier point essentiel, partout dans le monde, est celui de la confession. Il suffit d'aller dans une paroisse durant le week-end pour voir la chute et l'effondrement de ce grand sacrement institué par le Christ Lui-même. Jésus a institué ce sacrement lors de Sa première apparition à ses Apôtres après Sa résurrection d'entre les morts. Les premiers mots qu'Il a prononcés après être entré par la porte verrouillée étaient La paix soit avec vous». Puis Il leur dit de nouveau La paix soit avec vous. Comme le Père M'a envoyé, Moi aussi Je vous envoie». Et quand Il eut dit cela, Il souffla sur eux et poursuivit Recevez l'Esprit Saint. Ceux à qui vous remettrez les péchés seront pardonnés, et ceux à qui vous les retiendrez seront retenus» Jean 20,21-22. Voilà l'importance de la confession le sacrement de la Réconciliation et la raison pour laquelle les prêtres sont les bénéficiaires de ce pouvoir de pardonner ou de refuser l' quel est le problème ?Le problème est qu'il y a de moins en moins de personnes qui ont un sentiment de culpabilité et par conséquent, ces personnes ne pensent pas avoir commis de péché ! Ainsi on ne se sent pas coupable, il n'y a pas besoin d'aller à la société d'aujourd'hui en a t'elle conscience ?Je reproche à beaucoup de psychologues et de psychiatres d'avoir dit aux gens et parfois publiquement qu'ils ne doivent pas se sentir coupable de ceci ou cela, et qu'ils devraient accuser leurs parents de les avoir élevés comme ils l'ont fait, ou culpabiliser l'environnement les facteurs externes qui a contribué au problème auquel est confronté leur client - la solution qu'ils proposent est d'effacer complètement la culpabilité chez une personne. Ceci est l'un des plus grands phénomènes qui a contribué à la baisse des confessions aujourd' autre raison de cette baisse réside dans le fait que certains» prêtres, quelque soient leurs bonnes intentions, conseillent au pénitent qu'il ou elle n'a pas à se confesser trop souvent ; et puis, quand le pénitent confesse un péché, le confesseur répond au pénitent que tel acte n'est pas toujours un péché, mais le résultat de tension, d'anxiété ou de fatigue. Par conséquent le pénitent ressent ou pense que la plupart de ses péchés n'en sont pas vraiment, mais sont seulement des faiblesses humaines dues à une anomalie ou à un phénomène physique. ***Lire la note à la fin du témoignage.La plupart des catholiques ne disposent pas d'un grand choix de confesseurs. Certains vont à d'autres paroisses que la leur, où il y a un prêtre qui est plus traditionnel dans l'administration du Sacrement de réconciliation. Mais d'autres estiment qu'ils doivent accepter les limites de leur paroisse et bien qu'ils soient désespérément à la recherche de la paix de l'âme, ne veulent pas aller recevoir le sacrement auprès d'un autre prêtre. Le résultat alors est que les gens ne ressentent plus le besoin d'aller se confesser ; et souvent ils estiment que leur confesseur n'est pas aussi compatissant et compréhensif que les prêtres doivent des plus grandes atrocités de la prêtrise aujourd'hui, et qui à l'heure actuelle fait rage de manière endémique dans toutes les régions des États-Unis, est le fait que des prêtres donnent leur avis aux laïcs sur la doctrine de l’Église. Les prêtres oublient parfois qu'ils sont ordonnés en tant que représentants de l’Église, et, par conséquent, doivent prêcher ce que l’Église enseigne. Si un prêtre veut donner son opinion personnelle sur une question qui a été strictement définie par le Magistère de l’Église, il devrait enlever son col blanc, son aube et son étole, et prévenir les personnes auxquelles il s'adresse que, ce qu'il va dire est son opinion personnelle sur le sujet en question. Cela vaut pour la pratique confessionnelle et pour l'homélie. Il faut se rappeler que les prêtres sont ordonnés ministres» de l’Église !Un des plus grandes omissions dans la vie paroissiale de ces 25 dernières années, est le fait que les prêtres dans leurs homélies n'ont pas abordé ou expliqué les thèmes de l'enfer» et de la damnation éternelle». Si c'est le cas, et ça l'est, alors le sentiment d'un paroissien qui penserait qu'il doit venir se confesser, n'est plus du tout présent dans son esprit. Nous n'avons pas voulu troubler nos paroissiens ! Nous ne voulons surtout pas déranger ou bouleverser les riches paroissiens qui donnent de gros chèques à la paroisse, et qui sont de bons donateurs.... ; par conséquent ce qui a été abordé dans les sermons a été tourné vers la paix, l'amour et la joie. Ainsi cela ne va déranger personne, et par conséquent, le prêtre aura donné un "bon" sermon ce week-end là ! Là encore, s'il n'y a pas de culpabilité, il n'y a pas de péché ; alors pourquoi un paroissien irait-il se confesser ?La réalité, aussi, est que le curé de paroisse veut souvent être populaire» et apprécié. Il veut que les gens qui sortent de son église se sentent bien et non empreints de culpabilité. Il souhaite surtout que les gens lui disent après son homélie Père, vous avez donné un sermon fantastique. Cela m'a plu»Qu'est-il arrivé à notre prière ?Le second point qui doit être abordé dans mon témoignage sur les malheurs de l’Église d'aujourd'hui est relatif à la prière ou plutôt à la non-prière !Une évidence d'un dysfonctionnement dans les paroisses aujourd'hui, sont les documents ou tracts que vous trouvez au fond des églises vous informant de toutes les organisations de la paroisse, qui sont là pour aider à trouver une solution, quel que soit le problème rencontré. Il y a des organisations pour les divorcés récents, les veufs, les célibataires, les parents, etc. Le fait est que la plupart de ces organisations ne sont rien de plus que sociales», où une personne peut en rencontrer d'autres qui seraient susceptibles de l'aider dans sa situation car elles ont été confrontées à la Vatican II, qui a été très mal interprété et mal compris, beaucoup de services para liturgiques» ont été abusivement retirés des paroisses du monde entier, à la discrétion du curé d'église ! Comme par exemple des veillées de prières telles que les neuvaines et les Heures Saintes, la simple Bénédiction et même l'Adoration perpétuelle du Saint Sacrement. Il semble que c'est comme si nous disions "la prière est inutile, nous allons trouver une autre manière de résoudre nos problèmes ou une organisation pour remédier à la situation ! ».La prière était "nécessaire" dans le passé, pourquoi ne l'est-elle plus maintenant ?L'autre raison qui pourrait expliquer la disparition de la prière est que prier prend du temps, et le prêtre ne veut pas imposer cela à ses paroissiens. Les temps de prières du prêtre peuvent lui enlever de son temps libre, qu'il pourrait passer devant la télévision, ou en moments de détente avec des amis paroissiens ou d'autres amis que beaucoup de prêtres donnent à leurs paroissiens ou d'autres amis prêtres est Je suis fatigué, s'il vous plaît, ne demandez pas de faire plus». En conséquence, le curé a de plus en plus de temps pour ne faire absolument rien... L’Église doit se dépouiller» ?Un autre domaine où nous assistons à une nette diminution de la spiritualité est dans ce qui se passe, ou ce qui est déjà arrivé, à l'intérieur de beaucoup de nos nom de l'œcuménisme, beaucoup a été fait pour nous dépouiller de notre foi catholique et nous enlever ce pour quoi nous avons été baptisés. Combien d'églises aujourd'hui n'ont plus d'agenouilloirs, de grands sièges de théâtre sont suffisants ! Il n'y a plus aucune station du chemin de Croix, peu ou pas de statues, pas de lampions ou de bougies, pas d'image de Jésus, de Marie ou d'un Saint, et plus de Crucifix il peut y avoir une Croix, mais le Crucifix en général est retiré....La perte du sens du sacréDe plus, le fauteuil présidentiel» de l'autel a remplacé le tabernacle au centre de l'église. Le prêtre est maintenant le point central, plus que le tabernacle qui contient des galettes de pain» comme disent certains.... Le tabernacle est maintenant mis sur le côté», ou même malheureusement parfois dans une autre pièce de l'église, mais certainement non visible ! Ce que font les croyants démontre l'ambiance, ou l'absence d'ambiance à l'intérieur des églises. Au lieu de faire une génuflexion devant le Saint-Sacrement, le prêtre et les paroissiens ont une petite courbette. La génuflexion est tellement dépassée, c'est bien connu non ? Les paroissiens ont été encouragés voir parfois forcés, à rester debout pendant la pourrait parler aussi de la manière dont certains paroissiens s'habillent de nos jours à la messe ; très décontracté, si ce n'est presque débraillé !... et des rôlesEncore aujourd'hui dans certaines paroisses, des ministres laïcs ont été chargés de faire presque tout, excepté de célébrer la messe, d'entendre les confessions, de baptiser et de marier. Je connais une paroisse dans l’État de Washington, où le prêtre laisse une femme laïque donner l'homélie durant les messes dominicales, trois week-ends sur quatre !Dans certaines paroisses, le curé sera assis dans le fauteuil au moment de la communion tandis qu'un ministre extraordinaire distribuera la Sainte Communion sous l'une des deux espèces. Ceci est interdit ! Mais il semble que le prêtre ait mieux à faire !Manque de solidaritéDans les années 1950, on disait qu'il n'y avait pas de meilleure fraternité qu'entre prêtres. A cette époque, c'était probablement vrai. Mais les choses ont changé depuis. Les prêtres ne sont maintenant plus aussi attentifs à leurs confrères. Dans un diocèse aux États-Unis, et je suppose qu'il en est de même pour tous les diocèses à travers le monde ; les prêtres peuvent voir leurs confrères de deux façons si l'un d'eux fait un travail spirituel profond dans une paroisse, alors ils diront Mais qu'est ce qu'il essaie de prouver ? »; ou bien au contraire si un autre curé a commis certaines erreurs, alors ils diront Vous voyez, je vous l'avais dit. Mais qu'est ce que vous attendiez de quelqu'un comme ça ? ».Cela est triste ! Où est le prêtre à qui l'on peut demander de l'aide ? Si l'on va à la rencontre d'un confrère pour obtenir de l'aide spirituellement ou matériellement, l'entrevue se transformera automatiquement à prendre un verre» ou à discuter de football». Après tout, quand les prêtres se réunissent, ils ne devraient pas parler boulot», mais ils devraient profiter de leur sport préféré ou de leur dîner, et ne pas retourner cette situation en une séance de conseil. Mais, assez ironiquement, nous avons encore dans nos diocèses des prêtres qui sont désignés comme prêtre d'un prêtre». Ceux-ci sont vus comme des exemples, chargés d'être une aide et une écoute pour leurs confrères. Normalement, nous devrions pouvoir aller rencontrer, si nécessaire, n'importe quel prêtre dès que nous avons des catéchisme et la pratique religieuseLe dernier domaine de préoccupation de nos objectifs porte sur les classes de cours de catéchisme. Au moins depuis le début des années 70, nos cours de religion catholique ont été quasi vidés du point de vue de la doctrine et du dogme catholique. J'ai vu des textes du catéchisme primaire qui avaient une image d'un Jésus souriant sur une page et sur l'autre, une phrase en gras qui disait Jésus vous aime» ! Voilà ce que nos enfants ont appris toutes ces dernières années. On a délaissé l'apprentissage des Commandements de Dieu, des lois de l'Eglise, du péché mortel et véniel, et de la différence entre les deux. Les enfants n'apprennent plus à faire une bonne confession en examinant leur conscience. Ils ne connaissent plus la Vérité de la Présence Réelle de Jésus dans le Saint manière ultra-décontractée des fidèles de recevoir la Sainte Communion a amplifié ce de parents ne vont plus à la confession ainsi leurs enfants n'y vont pas non plus. Ils ne les inscrivent plus au cours de catéchisme. Ils veulent que leurs enfants les aiment donc, ils ne les forcent pas !La liste des incohérences - ou monstruosités dans certains cas - pourrait continuer, cela donne au prêtre et aux laïcs une idée de la direction que prend l'Eglise aujourd' tout cela va t'il nous mener ? Je ne suis pas un prophète, mais je sais que cela n'est très certainement pas ce que Notre Seigneur attend de son Eglise !Est-il trop tard pour changer ? Encore une fois, Jésus nous dit qu'il n'est jamais trop devons tirer parti de Sa Miséricorde pendant qu'il en est encore temps. Quand il viendra en tant que Juge, il sera trop tard pour en bénéficier ! Dieu a annoncé à Sainte Faustine Kowalska qu'il allait revenir non comme roi de Miséricorde, mais comme juste Juge.Il est patient, Il est miséricordieux et Il est affectueux ! Sachons nous ouvrir à Son Amour si bon, au travers de Son église, de Ses ministres choisis, de Sa Parole de Vie et de Ses Steven Scheier *** Note de l’Éditeur Certains prêtres disent aux personnes mariées uniquement civilement ou encore aux personnes vivant en concubinage ou pacsées ou encore divorcées et remariées qu'elles peuvent communier sans se repentir et se confesser. En cela, ces prêtres sont justiciables et devront répondre à Dieu au jour du jugement de la perte de ces âmes qui auraient dû se repentir s'ils leur avaient expliqué que Dieu ne permet les rapports sexuels entre hommes et femmes que s'ils sont mariés à l’Église et qu'ils ne peuvent communier tant qu'ils ne s'engagent pas à une continence complète. On parle aujourd'hui de la communion au cas par cas pour les personnes en situation d'irrégularité Amoris Laetitia et c'est pourquoi tant d'âmes et de prêtres vont perdre leur âme. Personne n'a le droit d'ajouter ou de retrancher un seul mot à la Parole de Dieu. Un adultère est un péché mortel et le restera toujours. Certains prêtres n'avertissent même pas ceux qui prennent des moyens de contraception alors que c'est un péché mortel, même si certains, dans l’Église, disent que de nos jours ceci est permis. C'est faux ! Dieu va en demander compte. D'autres prêtres, alors qu'ils connaissent le péché de certaines âmes leur donnent la Communion alors que ces âmes pratiquent le Nouvel Âge, le Yoga, le Reiki ou appartiennent à des sectes telles que la Franc-maçonnerie, la Rose-Croix ou autre ramification de la Bête. Dieu ne plaisante pas quand Il dit dans l’Évangile Allez loin de moi, maudits, dans le feu éternel qui a été préparé pour le diable et ses anges. » MT Ceci s'applique aux prêtres infidèles qui passeront l’Éternité loin de Lui. Beaucoup de prêtres trahissent la doctrine et sont coupables de la perdition des âmes. Le Père José Maniyangat de Floride qui a un grand ministère de guérison, après son expérience de mort imminente a expliqué qu'il a été surpris lorsqu'il a vu en enfer même des prêtres et des évêques qu'il ne s'attendait pas à trouver là. Il raconte que plusieurs d'entre eux y étaient parce qu'ils avaient trompé les gens avec leurs faux enseignements et leur mauvais exemple. Certains prêtres sont en enfer pour avoir eu des relations sexuelles avec des femmes sans repentir, pour des péchés de masturbation qu’ils n’ont pas confessés, d'autres prêtres y sont à cause de l'homosexualité ou de la pédophilie. S'ils s'étaient confessés et repentis ils seraient peut-être au purgatoire, mais ils ne seraient pas dans les flammes éternelles de l’enfer. Même si on en parle dans l’Église, Dieu n'admettra jamais le mariage d'un prêtre car le prêtre doit être à l'image du Christ et non à celle d'un homme marié. Il y aussi malheureusement des prêtres en enfer pour avoir accepté la franc-maçonnerie dans leur vie. S'ils s'étaient repentis et confessés, Dieu les aurait sauvés. Et nous savons aussi que des essais techniques ont eu lieu en Espagne pour la Messe unifiée Protestants-Catholiques Une abomination pour Dieu qui n'acceptera jamais de telles messes et les prêtres qui y participeront devront répondre sévèrement à Dieu. Nous sommes très proches de la prophétie de Dan. 9, 26-27 Et après les soixante-deux semaines un messie supprimé, -et…ne sera pas à lui, – la ville et le sanctuaire détruits par un prince qui viendra. Sa fin sera dans le cataclysme et, jusqu’à la fin, la guerre et les désastres décrétés. Et il consolidera une alliance avec un grand nombre le temps d’une semaine; et le temps d’une semaine il fera cesser le sacrifice et l’oblation, et sur l’aile du Temple sera l’abomination de la désolation jusqu’à la fin, jusqu’au terme assigné pour le désolateur. »[size] Du blog Voir du Père José Maniyangat[/size]==================================================================================== FrançoiseconsacréMessages 7623Date d'inscription 12/06/2016Sujet Re Se tromper avec le pape plutôt que d'avoir avec la tradition, raison contre lui Mar 19 Mar - 1343 Bien humblement, merci à tous les intervenants sur ce fil ouvert par Violaine. Vos contributions ont été bénéfiques ET éclairantes. Cela montre que la boite de Pandore a été ouverte en voulant s'ouvrir au monde et au fameux "oecuménisme" lors de ce concile Vatican retrouvé "L'accord de Metz", le livre de Jean confirme bien qu'un accord secret a été conclu dès 1962 entre Moscou et Rome. Des négociations secrètes ont eu lieu entre le cardinal Tisserant, représentant du saint siège et Mgr. Nicodème, représentant du patriarcat de Moscou et, en réalité, du Kremlin. Ces négociations se déroulent dans le diocèse de Mgr. Schmitt, évêque de Metz. On ne pouvait pas mieux choisir car c'est l'évêque qui professe que puisque le monde change, la conception du salut apporté par Jésus-Christ doit changer elle aussi. L'accord de Metz va projeter son ombre, ombre puissante, sur tout l'aspect temporel du changement avoir voulu s'ouvrir au monde, on n'a pas vu venir le piège. En contre partie de la présence de l'Eglise orthodoxe russe, Rome s'engage qu'au cours du concile, il n'y aurait aucune attaque contre le communisme, ni contre la patrie russe. Le concile Vatican II s'ouvre le 11 octobre 1962, les observateurs orthodoxes russes arrivent à Rome le lendemain. Cet accord secret, le refus de condamner le communisme - alors que le concile prétendait s'occuper des grands problèmes de ce temps - fut très mal vu et a renforcé les mouvements progressistes à l'intérieur du catholicisme. D'ailleurs, plusieurs centaines d'évêques, lors de la quatrième session, discutent du "schéma XIII" qui traite de "L'Eglise dans le monde", cela deviendra la constitution pastorale "Gaudium et spes". En novembre 1965, ils sont plusieurs centaines à réclamer par écrit le renouvellement solennel de la condamnation du communisme marxiste-léniniste et stalinien. Le 9 septembre 1965, Mgr. Marcel Lefebvre fait une intervention écrite " page 18 et 19 du schéma 13 il s'agit - en fait - du communisme sous le seul aspect de l'athéisme, sans aucune mention particulière du communisme. De ce texte, on peut déduire que le communisme est condamné uniquement pour son athéisme, ce qui est évidemment contraire à la doctrine enseignée constamment par l'Eglise." Bernard Tissier de Mallerais, Marcel Lefebvre, une vie, Edit° Clovis 2002, p. 321.Comme on le sait, la pétition Carli avec 454 signatures ne sera pas retenue quand vient en discussion la partie du schéma concernant l' dira que Paul VI n'est pas responsable de l'accord de Metz conclu par JEAN sûr, je vous conseille de lire le livre de Jean Madiran. Là, je vous fais un résumé succinct pour montrer que cet "élément" oublié de l'histoire a son importance. Le diable se cache dans les moindres détails, un curieux évènement qui m'avait échappé L'agent soviétique, Mgr. Nicodème, qui avait négocié pour Moscou l'accord de Metz, meurt d'une attaque cardiaque le 5 septembre 1978 - lors d'une entrevue - entre les bras de Jean-Paul Ier pape du 26 août au 28 septembre 1978... Bizarre, vous avez dit bizarre !!!! Contenu sponsoriséSujet Re Se tromper avec le pape plutôt que d'avoir avec la tradition, raison contre lui Se tromper avec le pape plutôt que d'avoir avec la tradition, raison contre lui Page 1 sur 1

a la vie a la mort fidele et fraternel